Le Président
Sammy GHOZLAN
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COMMUNIQUE
LA DEMOCRATIE ISRAELIENNE NE SE REND PAS COMPTE
Le BNVCA s’indigne de voir un farouche partisan du boycott d’Israël pressenti pour le Prix d’Israël: Oded Goldreich, toujours prêt à cracher sur son pays, Israël, ce pays qui lui a permis de devenir un grand mathématicien internationalement reconnu et contre lequel il ne cesse d’appeler au boycott, a failli recevoir le prix d’Israël.
Heureusement, suite à un recours du ministre de l’Education Yoav Galant devant la Cour Suprême, la prestigieuse récompense ne tombera pas dans ces mains.
Rappelons que Oded Goldreich a notamment appelé au boycott de l’Université d’Ariel et fait partie de ce groupuscule israélien qui, aveuglé par la haine de soi, est brandi par les boycotteurs d’Israël comme caution légitime de leur action.
Nous considérons que toute organisation israélienne qui veut honorer des personnalités israéliennes appelant au boycott de leur pays est perçue par les défenseurs d’Israël, et en particulier par le BNVCA, comme un coup de poignard donné dans leur dos. Dans le dos des organisations et des Nations qui luttent justement contre l’antisémitisme généré par les activistes de BDS, qui incitent à cette haine d’Israël et poussent a l‘acte antijuif.
Pour info, après que La La Haute cour ait déjà jugé que le ministre de l’Éducation n’avait pas le pouvoir d’intervenir dans la sélection des lauréats, la juge Yael Vilner avait prévu une audience en date du 5 avril.
Le Comité avait motivé sa décision d’attribuer le prix à Goldreich, du Déartement d’informatique et de mathématiques de l’Institut Weizmann, qu’il avait sélectionné pour ses travaux sur la théorie de la complexité informatique mais Gallant avait pris ombrage de la signature par Goldreich d’une lettre de 2019 appelant le Parlement allemand à ne pas adopter de législation dénonçant le BDS comme antisémite. Goldreich aurait également qualifié les soldats israéliens de « criminels de guerre », et évoqué les « politiques criminelles et stupides du gouvernement ». Mais Il aurait déclaré n’avoir aucun regret d’avoir signé ladite lettre, soulignant qu’elle n’appelait pas au boycott d’Israël. En France, L’Humanité du 7 avril, voyant rouge, titrait: « Le prestigieux Prix Israël à un communiste ? Le ministre de l’Education israélien voit tout rouge » TJ
Le prix Israël est le prix le plus prestigieux décerné chaque année par l’Etat hébreu à des personnalités israéliennes ou à des organisations ayant marqué l’année d’un point de vue artistique, culturel ou scientifique. Instauré en 1953 par Ben-Zion Dinur, Ministre de l’Éducation, le prix est remis lors d’une cérémonie nationale annuelle à Jérusalem, le jour précédant la date anniversaire de l’indépendance du pays, Yom Ha’atzmaout.
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