Plusieurs d’entre vous, éminemment nombreux, preuves que la Presse n’a pas fait son travail, nous demandent en quoi consiste « l’Opération symbolique consistant à allumer 10 bougies pour Sarah Halimi ce jour, à 14 heures ».
Un rappel des faits.
Il y a 4 ans, Sarah Halimi est sortie de son sommeil à 4 heures du matin par un individu pénétré chez elle par la baie vitrée de son salon.
Sortie de son lit, lynchée, – le rapport d’autopsie est accablant-, fracassée pendant de longues minutes, et enfin … jetée encore Vivante par la fenêtre.
La chose se passe pratiquement en direct : la police, appelée, a été là très vite, mais n’a pas agi pour des raisons restant à expliquer.
Les voisins, éveillés à leur tour par les cris de Sarah Halimi, ont pu témoigner de l’horreur : Son meurtrier s’est acharné sur ce pauvre corps en invoquant Allah, récitant des sourates identifiées puisque la fenêtre était ouverte, insultant sa proie, avant de jeter ce corps disloqué par ladite fenêtre.
Ainsi, en plein Paris, En 2017, une Juive a été tuée … parce qu’elle était juive.
En effet, la chose n’a rien d’un fait divers.
Kobili Traoré ne peut s’être retrouvé « par hasard », comme il le prétend, dans l’appartement de Sarah Halimi : Pour y accéder, il a emprunté la seule voie possible, passer par l’appartement voisin, celui de la famille Diarra qui a ouvert la porte à ce garçon et « ami » né dans le même village malien.
Les enfants de Sarah Halimi ont tous déclaré que leur mère craignait l’individu, espèce de petit malfrat abonné aux courts séjours en taule et qui lui avait déjà témoigné quelque haine envers les Juifs.
Pour autant, la requalification du meurtre en assassinat n’a pas été actée, la circonstance aggravante pour antisémitisme a été arrachée au forceps, l’Instruction a été quasiment inexistante, menée par une Juge qui oeuvra de façon inédite : nulle reconstitution n’eut lieu, sous le prétexte que le meurtrier n’était pas en état de supporter la chose, l’inertie de la police ne fit pas l’objet d’une enquête, la mosquée fréquentée par le meurtrier, déjà traînée en justice pour ses accointances salafistes, n’a pas été investiguée, le téléphone du barbare non plus, les témoignages accablants et Ô combien courageux n’ont pas fait l’objet d’un examen digne de ce nom, mais encore, comble de tout, les expertises psychiatriques, désordonnées, contradictoires, elliptiques, ont fini par être ainsi interprétées : L’homme, consommateur de cannabis, ne saurait être jugé, son discernement étant jugé aboli. Cet homme qui attend sereinement sa libération, recevant des visites, cet homme qualifié comme ne souffrant d’aucune pathologie, cet homme qui mène, comme Vous et moi, sa Page Facebook, sauf que lui use désormais du pseudo … « Fofana », Fofana, le Chef du Gang des Barbares, Gang qui massacra Ilan Halimi
Le 3 mars, la Cour de Cassation , composée exceptionnellement de 10 magistrats, se réunira.
Il est impensable que la France dans son entièreté, ses avocats, ses citoyens, sa communauté juive, accepte qu’on lui serve ce simulacre de justice, ce permis de tuer un juif, encore et encore, sans que justice soit rendu.
Aujourd’hui, la France dans son entièreté, ses avocats, ses citoyens, sa communauté juive, exigent que Traoré comparaisse devant une Cour d’Assises, seule apte à dire la justice dans cette affaire.
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