Je sais bien, nous sommes tous très résilients en France en ce moment, et nous n’avons pas eu besoin du contexte Covid pour le prouver avec éclat : depuis les hauts faits de Mohammed Merah en 2012, nous baissons la tête, nous tendons le dos, nous essayons d’encaisser sans perdre nos nerfs, mais bon sang de malheur ! Qui peut croire que cette fuite en avant nous servira de salut ?
Aujourd’hui c’en est trop ! Trop ! Et pourquoi ? Même pas à cause d’un nouvel et monstrueux attentat, non, cette option-là fait hélas partie des épées de Damoclès permanentes qui sont droit pointées sur nos crânes en permanence et font partie de nos vies dès le réveil, cela peut faire irruption n’importe quand dans le destin national.
Non. Simplement à cause d’un débordement hors de contrôle de l’écœurement, notre écœurement de républicains et laïques sincères face à des provocations dont l’accumulation nauséeuse finit par provoquer une irrépressible crise de vomissements et un dégagement inimaginable de colère intellectuelle, pour soulager toutes ces plaies que s’amusent à nous creuser, à nous agrandir et à nous saler avec un sadisme purement abject, jour après jour, les criminels irresponsables, factieux barbares qui s’agitent en face, dansant suggestivement, voluptueusement sur le carnage, tout en faisant mine de s’arracher les cheveux par solidarité convulsive avec les « vraies victimes », les fameuses, les fantasmatiques, qui n’existent toujours PAS, mais appartiennent au camp des bourreaux. L’inversion accusatoire est fabuleuse.
N’y a-t-il donc chez vous aucune place pour la honte, tous autant que vous êtes, l’esprit recru de haine gratuite, la cervelle faiblarde infusée d’indigénisme à deux sous, de décolonialisme de pacotille, d’intersectionnalité convergente pavlovienne, à rêver du grand soir façon Evergreen, où vous pourriez enfin tenir en laisse, absolument comme des chiens, de sales blancs fauteurs de racisme colonisateur nus, battus et violés, que vous auriez enfin le droit d’humilier à merci, en leur demandant, entre deux gavages aux excréments et trois coups de fouet, de s’écraser la face contre terre en demandant rituellement et obsessionnellement pardon, pardon, pardon !…
Mais DE QUOI, À LA FIN ? Comme l’assènent cruellement quelques mèmes assez sains, vous n’avez jamais cueilli le coton en psalmodiant des negro spirituals, et nous n’avons pas de plantations.
En revanche, que dire quand vous nous assommez avec vos litanies victimaires « Urgence notre police assassine ! », « Si j’étais un homme, je demanderais pardon », « Les hommes noirs et arabes ne sont pas en sécurité en France, ils peuvent tous mourir aux mains de la police », alors même que votre dinguerie infâme trouve à se briser malgré vous contre le murs des faits, des simples faits : la haine, la violence aveugle, homicide et barbare trouve assez d’émules dans votre propre camp pour aller faire lyncher et laisser pour mort des Yuriy, pour permettre que s’organisent des guet-apens à trente, à cinquante, à cent contre des policiers intervenant dans un souci de sécurité et de protection, aux cris à peine humains, aux cris déformés par l’ignoble soif de sang de « Tuez-les ! Tuez-les ! », « Baise-lui bien sa mère ! », ou dans des tags délicieux du style « TOI LE MAIRE DE BRON ON VA TE DÉCAPITÉ [sic] »…
Mais il y a tout aussi merveilleux à aller cueillir dans l’autre sens : la moisson ne déçoit jamais, de ce côté-ci de la barrière, quelle que soit la thématique.
Parce qu’en effet, comment résister à cette lame de fond de colère qui vous prend sous l’estomac et ne vous lâche plus, quand, au hasard après les crimes abominables commis par le terroriste islamiste Mohammed Merah, il se trouve un Meklat pour brûler de l’encens à l’auteur et commencer comme un recueil de citations fasciné en son honneur sur Twitter ? Quand le Bondy Blog applaudit aux saillies antisémites du même Meklat, que Les Inrocks décident alors de fêter en une, avec Taubira tout sourire étendant ses bras pour bénir l’enfant terrible et son complice Badrouïdine ? Quand Madjid Messaoudene, élu du Parti de Gauche de Saint-Denis, n’a de cesse qu’il n’ait trouvé la blague ultime, le jeu de mots définitif dans l’ignominie antisémite à propos de la tuerie de l’école juive Ozar Hatorah ? Quand Houria Bouteldja hurle « Mohammed Merah, c’est moi ! » ? Quand Virginie Despentes analyse son orgasme de gauchiste perverse à suivre le parcours meurtrier des frères djihadistes dépravés Kouachi, qu’elle prétend « aimer » ? Et que dire à la fin, de ceux qui signent leur intellection déficiente d’un péremptoire : « Urgence. Notre police assassine ! »
La honte de proférer d’invraisemblables immondices, des chefs-d’œuvre d’imbécillité à vous changer en statue de sel, l’arrogance insoutenable consistant à vomir la haine en une prophétie affabulatrice mais trop facilement auto-réalisatrice par le collage de cibles qu’elle implique, Rien, mais Rien, plus Rien, aucune déchéance humaine n’arrête plus leur opprobre.
Et pourtant personne n’a moufté, personne ne s’est plaint, quand on peut tous mourir aux mains de djihadistes nés à Trappes ou à Saint-Denis, à un carrefour ou dans une venelle, on doit pourtant supporter encore une inversion accusatoire absolument gerbeuse.
Mais cette fois c’en est trop. Même la tête tranchée de Samuel Paty, même cet infortuné Didier Lemaire que l’islamisme de salon et le gauchisme collaboratif dévorant ont tenté d’enterrer vif, n’auront pu suffire à soulever suffisamment les consciences.
Ce sont donc les enfants perdus des territoires perdus de la République qui commencent à s’entre-saigner les uns les autres, fruits d’idéologies folles et croisées, ce sont ces gosses égarés dans le sang qui viennent falsifier toute cette mascarade indigéno-gauchiste.
Alors oui, face aux hordes chauffées à blanc par l’indigénisme délétère des Bouteldja, des Boussoumah, des Sadri Khiari, des Slaouti, des Kemi Seba, des Sami Debah, des Rokhaya Diallo, du PIR, des Indivisibles, du CRI, du CRAN et de la BAN, avec une garniture de religiosité mortifère (CCIF, MAFED, Lallab, Syria Charity, Baraka City, Dômes et Minarets, Havre de Savoir, Al-Kanz et j’en passe), tout cela couvé d’un regard amoureux par l’ultragauche intersectionnelle, communautariste, essentialiste, différentialo-relativiste, identitaire puante, qui distribue l’anathème, l’intolérance et la fatwa progressiste la bave à la bouche, les yeux injectés en veux-tu en voilà, la gauche, non plus des colleurs d’affiches mais des immondes colleurs de cibles, des supplétifs et des enfants de salauds, la gauche des rizières, des goulags et de la cancel culture, Alors Oui, dis-je, face à cette horde des va-nu-pieds de la pensée, au bras long mais aux idées courtes, accros à la « déconstruction », Oui face à Paris-VIII, à l’EHESS, à une partie du CNRS (le poisson pourrit toujours par la tête), face à France Culture, Mediapart, Libé, L’Obs, Le Monde, Télérama, Les Inrocks, L’Humanité, Slate ou Le HuffPost, il devient urgent, salutaire de déconstruire les abominables mythes du XXIe siècle (qui n’ont rien à envier à celui du XXe, au cœur de son élaboration par Alfred Rosenberg en tout cas) : dans la formule d’Assa Traoré prétendant que les « Noirs et les Arabes » peuvent tous « mourir aux mains de la police », tout est faux. La police ne cesse de tomber dans des guet-apens aux organisateurs encapuchonnés de plus en plus nombreux, qui très consciemment veulent les tuer et hurlent leur désir haut et fort en se filmant et en s’échauffant au carnage. Un car de flics à caillasseR, à lyncher et à brûler, ça oui ça fait bander.
Enfin, pas besoin, d’un autre côté, d’aller chercher d’hypothétiques robocops blancs pour aller exterminer, « massacrer » (selon ton mot inspiré, Camélia ) les pauvres racisés : ils développent une forme de compétence autodestructrice glaçante, qui peut par exemple s’abattre sur un Yuriy, par le lynchage, le sadisme et la lâcheté répugnante, ou encore en début de semaine et à moins de 24 h d’intervalle sur deux ados, garçon et fille, de 13 et 14 ans, par le poignardage à mort sur fond de guerre minable entre demeurés et crétins appartenant à des bandes rivales.
Où diable a-t-on donc besoin d’une quelconque et mensongère « haine systémique », d’où sortent donc toutes ces complaintes victimaires abracadabrantes, ce « racisme d’État » et cette « islamophobie structurelle » ? Sinon du mariage monstrueux, du confluent absolument contre-nature entre d’une part des damnés de la terre qui auront finalement scié leur branche d’assise en brûlant le véritable héritage de Frantz Fanon, et d’autre part une gauche indigne, fin-de-race et fin-de-sang, qui aura tragiquement forligné depuis près de cinquante ans et trahi à peu près tous ses concepts, et violé tous ses idéaux.
Le voilà bien, ce cortège immonde, dont les injonctions orwelliennes et les menaces criminelles ne parviennent plus à masquer l’imposture confondante et le vide conceptuel absolu, ni les tentations nihilistes, ni les projets factieux et abjectement anti-républicains.
À présent, les victimes « racisées » commencent à tomber comme à Gravelotte, et médiatiquement, par la simple et fabuleuse magie de ce que F. Vidal appelle maladroitement (car c’est définitionnellement trop peu couvrant) l’islamo-gauchisme.
C’est LUI, dans sa version grand format, qui, par sa cécité excusiste, sa complaisance démagogique et son différentialisme tout relativisant, a conforté en permanence les auteurs, les a réchauffés, excusés et encouragés, et a permis la perpétuation de crimes minimisés parce qu’ « analysés » et « lus » au prisme du décolonialisme relativiste et de la sociologie sanglotiste obsessionnelle de l’ « islamophobie ».
Le séparatisme a été permis, catalysé, théorisé par les Savonarole pseudo-penseurs, jeteurs d’huile sur le feu et par là fauteurs de crime factieux contre la République.
Mais le Monstre, bien ou mal nommé, est parfaitement installé, et échappe à tout contrôle, il a pris racine. Et il tue.
Il importe en priorité de le nommer et de le combattre. De combattre ses maîtres à penser, ses figures de proue, charlatans d’une nouvelle espèce : car les anciens ne faisaient qu’escroquer, les nouveaux gourous collent des cibles, arment des bras et tuent à distance. Sans métaphore : qu’on se souvienne seulement que tous ceux qui ont hurlé à la mort et flétri d’immonde manière Charlie après la saine et démocratique publication des caricatures ont du sang de journalistes et de caricaturistes sur les mains.
Un peu, finalement, comme tous les tyrans les plus dégueulasses depuis le début du XXe siècle.
Ennemis de la République, ennemis de la société, ennemis du genre humain.
La coupe est pleine. Que les consciences s’éveillent. Et que les rebelles en carton (ça encore, leurs rodomontades, leur arrogance vaguement grotesque d’impuissants qui se rêvaient héros de la guerre d’Espagne et finissent par éructer dans le Bondy Blog, on les leur passerait, et on ne leur en voudrait pas beaucoup d’être aussi minables) mais avec du sang sur les mains, le sang des innocents, le sang de Marianne et de ses enfants, toutes couleurs indistinctes d’ailleurs, que ces fauteurs de guerre civile répondent de leurs actes et paient pour leurs crimes.
« Toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle », avait écrit Lautréamont.
Dont acte. Que la sidération de leur honte historique leur ferme la bouche à jamais.
#Islamogauchisme
#Saint-Chéron
#Boussy-Saint-Antoine
#Indigénisme
#Décolonialisme
Philippe-Emmanuel Toussaint
C’est très simple, moi qui suis juif et qui sait ce qu’est le racisme et l’antisémitisme, ces crétins décérébrés, ces » hordes chauffées à blanc par l’indigénisme délétère des Bouteldja, des Boussoumah, des Sadri Khiari, des Slaouti, des Kemi Seba, des Sami Debah, des Rokhaya Diallo, du PIR, des Indivisibles, du CRI, du CRAN et de la BAN, avec une garniture de religiosité mortifère (CCIF, MAFED, Lallab, Syria Charity, Baraka City, Dômes et Minarets, Havre de Savoir, Al-Kanz et j’en passe) » ME FONT CHIER AU POINT QUE JE DEVIENS RACISTE!!!
Ce sont eux les racistes. Point barre. Il faut remettre les choses à l’endroit.
Pour cela il faudrait que la vinaigrette se décante: Que l’huile se sépare du vinaigre. actuellement ( à tout niveau)on ne sait qui est qui ? qui fait quoi !
Le racisme,sous quelle que forme que ce soit,est interdit par la Constitution.Et on peut raconter tout ce que l on veut a la tele ou a la radio,elle rajoute que la forme republicaine du regime politique de la France ne supporte aucune remise en cause.C est ce a quoi Mr Castaner a fait allusion hier en expliquant,que sur un 2eme tour,il prefererait voter Melenchon que Le Pen.Il prend le contre pied d un vieux courant d opinion francais qui proclamait dans les annees 30 qu il valait mieux l ordre hitlerien que le reformisme du « front pop ».On a eu droit au sourire de pere noel du marechal Petain,le verre de lait a 16 heures du « vainqueur de Verdun » puis les rafles du Vel d Hiv pour des « mesures de surete »,et enfin aux gibets de Tulle et de Nimes pour les citoyens de la « France profonde ».On peut me voler mon scooter ou me taguer ma barraque,peu importe,le fascisme on connait et on a deja donne !
@Dupuy Mélenchon et son parti sont fondamentalement racistes, donc votre argumentation tombe comme un arbre coupé.
C est le Conseil d Etat,cree par Napoleon en 1804,edificateur de la notion d ordre public,qui determine quelles sont les formations politiques ou assimilees qui violent la constitution,c est a dire la DDHC de 1789,le preambule de 1946-repris en 1958-dispositions qui ont la meme valeur que les articles numerotes.Il est meme competent pour les affaires de reconstitution de ligues dissoutes (Jurisprudence JCR pour l ordre public,jurisprudence FANE pour le neo-nazisme).Tout le reste est autorise.
On attend donc avec impatience la dissolution des indigènes de la République (proches de la FI) et de la LDNA qui violent de multiples lois républicaines (racisme, antisémitisme, incitation à la violence etc) et menacent explicitement l’ordre public.
C est la section « Contentieux » du Conseil d Etat,presidee par Mr Chantepy,a la tete de 10 chambres (5 personnes + 10 x 4) qui traite des recours contre les decrets de dissolution rendus par le conseil des ministres (ex:generation identitaire en ce moment).Mais comme vous le savez,les associations relevent de la loi de 1901,et pour les dissoudre il faut trouver des arguments imparables sinon leurs avocats vous taillent en pieces et vous etes ridiculises devant tout le monde,y compris pour de simples raisons de forme.Kelsen (tribunal de Nuremberg) a toujours explique dans ses cours que le Droit est aux antipodes du spontane car la rapidite du travail bacle profite toujours a l adversaire.La liste des dizaines d organisations dangereuses dissoutes figure en annexe de la loi de 1936 sur les « ligues ».
En outre la police a son mot a dire car elle detient dans chaque departement ou arrondissement les listes des mythos qui structurellement-etat mental ou moral-ou conjoncturellement-moments d information intenses (attentats,emotions collectives etc…)-s envoient en solo ou en bandes des menaces de mort ou des revendications fantaisistes pour faire plonger une tierce personne physique ou morale.