Le texte que je m’apprête à partager ici ce soir est certes dark.
Cela n’aura échappé à personne, l’époque est ténébreuse et même : malsaine, délirante, perverse à tant d’égards que le fossé s’est creusé, assurément, entre toutes celles et ceux qui le perçoivent, et sont donc percutés par cette noirceur ; et celles et ceux qui entretiennent un confortable mais périlleux déni.
Pour ces derniers, nous sommes loin de vivre en dictature, les autorités font de leur mieux et les incohérences massives que nous constatons ne sont dues qu’à l’incertitude sanitaire et à certains dysfonctionnements.
Pour les autres, nous sommes hélas dans un tout autre cas de figure, caractérisé par un effondrement sociétal fait de stupidité, de malveillance et d’indignité au service d’une idéologie déshumanisée et d’intérêts crapuleux.
Dans ce grand foutoir collapsologique, il n’est hélas (en attendant la justice) aucun « pouvoir » pour rattraper les autres. Les autorités politiques et sanitaires sont aussi malhonnêtes qu’azimutées, comme les dernières révélations le démontrent les unes après les autres : qu’il s ‘agisse de la commande par la gouvernement allemand de fausses études visant à faire paniquer la population pour pouvoir imposer des mesures brutales ; des scories chez nous d’une Task Force anti-démocratique, incompétente et abusive ; ou encore de la falsification par l’OFSP, fraîchement révélée, des données relatives à la situation sanitaire (qui a même fait réagir Heidi News, c’est dire !), nous ne voyons partout que médiocrité, cynisme et malhonnêteté.
Avec des médias mainstream qui ont démissionné de leur éthique et de leur intégrité, et ne sont, selon la juste expression d’Alexandra Henrion Caude -qui en a fait l’expérience- simplement plus dignes de confiance. Des médias qui depuis des mois et des mois ne présentent que des contenus biaisés ou mensongers, occultent toutes les informations importantes, relaient avec servilité les mensonges étatiques sans se poser la moindre question, dérapant à répétition dans la désinformation, la caricature et même la calomnie.
Triste époque que celle où les voyous ont le champ libre et où les personnes intègres des groupes professionnels correspondants (parlementaires, scientifiques et journalistes) se taisent et se terrent. Pourtant, la lucidité est là : le Quotidien du médecin en France a réalisé un sondage en ligne auprès de ses adhérents quant à l’évaluation de l’action du ministre de la santé. Le résultat, pour dire les choses sobrement, ne sont pas bons, le ministre récoltant une note d’ensemble de 3,3 sur 10, ce qui paraît encore beaucoup. Résultat que l’on pourra contraster avec l’estimation complaisante de Didier Pittet sur l’action du gouvernement français- il était payé pour cela il est vrai.
Didier Pittet qui vient au passage d’en commettre une énorme dans Le Temps en osant affirmer que l’épidémie de Sars-CoV-2 était la plus meurtrière depuis la grippe espagnole, ce qui constitue une erreur de perspective monumentale relevant d’une mauvaise lecture démographique des statistiques. Le genre de mensonge le plus toxique dans la mesure où, comme l’a rappelé Laurent Toubiana, toute la propagande anxiogène est construite sur cette comparaison absolument fallacieuse.
Qu’un « expert » se permette une affirmation pareille illustre hélas la gravité du problème d’une parole pseudo-scientifique en roue libre… A titre d’information, voici la courbe des taux de mortalité réels et leur impact sur l’espérance de vie pour les vingt années écoulées en France. Rien à voir avec les absurdités énoncées par Didier Pittet.
Une analyse similaire a été publiée en Suisse dans Bon pour la tête par M. Balli-Frantz. Si le Pr Pittet et ses confrères grassement payés avaient pour deux sous d’esprit critique, ils auraient connaissance de ces données.
La « science » telle que la pratique la Task Force mais aussi les facultés de médecine et les revues médicales, atteint un niveau de dévoiement et de prostitution sans précédents. Les mots bien sûr peuvent sembler durs, mais je pense que rares sont les non-initiés à mesurer l’étendue de l’ignominie : les modélisations de Ferguson à l’Imperial College comme celles de l’EPFL ou du Conseil scientifique français, qui ont servi à imposer des mesures aussi inutiles que violentes, n’ont pas la moindre validité scientifique !
Je ne peux que recommander à celles et ceux qui en douteraient de visionner les bonus du film Hold-Up. Le Pr Vincent Pavan, professeur-chercheur en mathématiques à l’Université d’Aix, y exprime sa consternation devant la qualité affligeante et à vrai dire franchement crapuleuse des productions en question.
Deux membres du Conseil scientifique français ont par exemple publié dans Science une étude dont la qualité mathématique est lamentable, faite de trucages (comme la présentation de courbes qui ne correspondent pas aux données) et présentant des conclusions fausses avec une ignorance manifeste des statistiques…
Or ce torchon a été publié dans cette revue « prestigieuse » après un processus de peer-reviewing bâclé et fait donc autorité en dépit du fait qu’il s’agit rien moins que d’une escroquerie. Les modélisations de Ferguson étant du même acabit, « une véritable insulte aux mathématiques et à la science » selon Vincent Pavan.
Pourquoi les médecins et les scientifiques ne réagissent-ils pas ?! Très probablement pour les mêmes raisons qui conduisent les journalistes et les parlementaires conservant une conscience à se taire et laisser faire : essentiellement la peur. Les temps sont troublés et donc pleins de risques pour tous ceux qui ont des positions à préserver. Au sein d’univers qui dévoilent au fond leur féodalité : dans le monde académique comme politique comme médiatique, on est toujours le vassal ou l’obligé de quelqu’un ou de plusieurs. Ce qui ne favorise certes ni l’indépendance d’esprit ni le courage ni même l’honnêteté intellectuelle.
Reste le risque à plus long terme de s’être tu et d’avoir cautionné pareilles dérives. Face à des agissements aussi graves, de nombreuses questions se poseront sur le mutisme, la tétanie ou la licence qui leur aura été accordée.
Dans son texte, Michel Rosenzweig énumère ces réalités avec la sensibilité et la lucidité qui sont les siennes. Pour moi, il détient une clé magistrale qui est celle de la vulnérabilité. Arnaud Desjardins a en son temps écrit de très belles pages sur le fait que cette qualité constitue en fait le socle de la vraie force. Celles et ceux qui la confondent avec la faiblesse commettent une lourde erreur : la vraie force naît de la connaissance et de la reconnaissance de notre vulnérabilité fondamentale en tant qu’êtres humains, pas de son déni ! Nul n’est plus faible en vérité que celui qui se croit fort à tort.
Au-delà de sa personne et de son talent, c’est aussi toute la puissance de ce que l’on appelait jadis les humanités que Rosenzweig exprime dans ses écrits. Et Dieu que les psychanalystes, philosophes, écrivains, poètes, musiciens nous auront manqué dans cette crise produite pour l’essentiel (bien plus que par un virus certes un peu mauvais mais sans rien d’exceptionnel) par une idéologie caractérisée, comme l’a bien vu le philosophe autrichien Konrad Paul Liessmann, par une véritable « haine de la culture ». La mise à sac actuelle du monde de la culture a bien moins à voir avec le Sars-CoV-2 qu’avec cette funeste idéologie, même si les artistes hélas peinent à le voir et se trompent donc eux aussi d’ennemi.
Confronté, en première ligne, à la malhonnêteté des autorités politiques et médicales, à la bassesse et à la stupidité des médias ainsi qu’à l’auto- lobotomisation de la classe politique, concourant toutes à aliéner, asservir et traumatiser la population, Michel Rosenzweig nous livre un texte au parfum un peu « noir c’est noir ».
Le pessimisme a cela de supérieur qu’il nous met à l’abri des désillusions. Et il est vrai que nous avons aujourd’hui autant de raisons de désespérer qu’il est possible d’en envisager. Nommer le mal plutôt que le nier est certes inconfortable mais toujours salutaire.
Pourtant, je dois confesser être irréductiblement habité en ce qui me concerne par une forme d’optimisme. Pas forcément littéral ou concret, plutôt d’un autre ordre. Découlant du fait que le combat à mener contre l’obscurantisme, la malhonnêteté et la destruction en cours est si essentiel que la priorité est de préserver et entretenir nos forces à chaque pas sur le chemin. Les guerriers hurons avaient en passant une jolie devise pour les temps de guerre : « Quelle belle journée pour mourir au combat ! »
Comme la vie est toujours plus complexe et surprenante que ce que notre esprit peut appréhender, reste aussi toujours ouverte la possibilité de ne pas mourir au combat et -qui sait- de finir par remporter la victoire en compagnie de toutes les personnes intègres et de bonne volonté…. « De défaite en défait jusqu’à la victoire » est un autre bel aphorisme invitant à la persévérance – hélas dû à Mao Tsé Toung, ce qui refroidit quand même un peu. Mais l’idée est jolie…
Le Dr Louis Fouché parle (toujours dans le bonus du film Hold-Up) d’une dimension importante de ce que nous vivons, dans la mesure où il s’agit au fond de l’effondrement (ou du triomphe dans le scénario du pire, nous verrons bien) d’une idéologie mortifère et déshumanisée, celle à la fois du paradigme techno-scientiste et du trans-humanisme.
Citant Arendt, Rosenzweig et Fouché évoquent la « banalité du mal » que nous voyons fleurir sur tous les tas de fumiers de nos sociétés : la médecine qui néglige les patients par fétichisme méthodologique inféodé, pavant la voie à des hospitalisations en urgence dramatiques et à une campagne d’expérimentation génique scandaleusement risquée, basée sur des données elles aussi falsifiées; des politiciens qui s’improvisent dictateurs en court-circuitant la démocratie et en imposant des mesures iniques, inutiles et violant les droits constitutionnels et humains ; les scientifiques qui cautionnent une véritable prostitution de la science ; des enseignants qui militent pour l’imposition du masque et donc la maltraitance des enfants, alors que ceux-ci ne sont ni contaminés par le Covid ni contagieux. M. et Mme Tout-le-monde enfin, conditionnés par la propagande terroriste des autorités obsessionnellement répercutée par les médias et instrumentalisés pour devenir des multiplicateurs (petits chefs) d’injonctions imbéciles et blessantes de notre intelligence comme de notre dignité.
Face à cet affolement collectif et à la banalité du mal chez tous ceux qui ont été hypnotisés par le narratif officiel, Louis Fouché relève que nous sommes un certain nombre à avoir entendu un « appel » à la résistance. Un appel à ne pas céder au chant des sirènes psychopathes. A garder raison et sensibilité. A rester connectés à nos valeurs et à notre intelligence.
Car cette crise est bien le symptôme du déboussolement du monde dans lequel nous vivons, aliéné, cynique et corrompu, façonné par des puissances antidémocratiques et auxquelles nous n’avons jamais confié le mandat de construire notre projet de société ! Ces puissances se sont emparés des leviers de pouvoir, et comme elles sont foncièrement crapuleuses et dégénérées, elles génèrent des réalités humaines qui le sont, à l’image de cette crise.
Il y a heureusement un autre horizon possible que celui-là, celui d’un monde qui est à naître, un monde qui soit viable et désirable, qui soit enfin digne et respectueux de notre humanité.
Avons-nous la moindre chance de lui permettre d’advenir en lieu et place de la fuite en avant vers le monde délirant des puissances qui nous gouvernent ? Je n’en sais bien sûr rien. Mais tant que la partie ne sera pas définitivement perdue, il est pour ma part hors de question de renoncer à ce combat.
Le Dr Fouché souligne dans l’extrait mentionné qu’il n’a jamais été aussi heureux qu’aujourd’hui. En ce qui me concerne, je retiens de mes recherches en neuropsychologie que la réalité de ce qui nous rend heureux ne réside ni dans les possessions, ni dans le confort, ni surtout dans l’évitement de l’inconfort.
Mais de pouvoir mettre nos compétences au service d’une cause noble ou essentielle, dans le cadre de relations de qualité. Lutter contre la malhonnêteté, la corruption et la brutalité, lutter pour nos droits fondamentaux, l’intégrité et la probité, pour une organisation politique et sociale plus intelligent et plus juste que ce nous connaissons, qui soit enfin respectueuse de la dignité et de la valeur infinie de chacun, voilà qui a de quoi nous occuper (et nous rendre heureux) pour les années à venir !
Et comme tous les Goliaths, le colosse que nous affrontons, tout puissant et brutal qu’il soit, a sans aucun doute des pieds d’argile.
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Le dégoût et le mépris.
Ce régime sanitaire obscène et inique et ses collaborateurs de tout poil ne m’inspirent que le dégoût et le mépris.
Et une colère légitime et cathartique.
Souvent on me demande que faire ? Et ma réponse est toujours la même : le rapport de force est trop inégal. Il faut être conscient de la force de l’adversaire avant d’aller au combat. Or le combat est perdu d’avance. Mon pessimisme n’est qu’un réalisme lucide face à l’écrasante majorité d’adhérents à ce régime sanitaire tyrannique, quelles qu’en soient les raisons, le résultat est là, sans appel, toute velléité de contestation est étouffée dans son œuf et la plandémie avance selon son agenda personnel.
La récente lecture de deux articles relatifs aux traitements publiés dans deux journaux officiels de propagande, Le Monde et Libération, montre à quel point cette dictature sanitaire opère à tous les niveaux.
Nous sommes dans un régime d’une telle brutalité émotionnelle et symbolique et déployé par un tel abus de pouvoir devenu un véritable autoritarisme en marche, qu’il est aujourd’hui interdit et condamné de se faire traiter ou de se traiter soi-même selon une thérapeutique jugée non conforme aux standards de la seule communauté médico scientifico politico idéologique en vigueur et autorisée d’elle-même.
Nous sommes également arrivés à un niveau de pratique de la falsification et du mensonge médiatique qui réussit encore malheureusement à faire croire par une argumentation sophistique mensongère, que la vérité est un mensonge, que le vrai est faux et que le bien c’est le mal. Et tout ceci au nom d’un Bien définit par une caste médicale et scientifique au service d’un biopouvoir criminogène en roue libre et devenu illégitime aux yeux de ceux qui osent encore penser par eux-mêmes.
Hannah Arendt, dans « Les origines du totalitarisme » écrivait que :
«Le sujet idéal de la domination totalitaire n’est ni le nazi convaincu ni le communiste convaincu, mais celui pour qui les distinctions entre fait et fiction et entre vrai et faux n’existent plus. »
Nous y sommes depuis un an, et cela a probablement commencé bien avant avec ce qu’on peut appeler les prolégomènes de la pensée totalitaire du mondialisme progressiste très justement décrit comme un « globalitarisme » par le philosophe Philippe Forget.
L’épisode sanitaire que nous connaissons est une opportunité probablement inespérée pour la mise en place d’une société de contrôle et de surveillance numérisée totalisante dans laquelle les individus seront condamnés à errer dans une aire définie par des paramètres épidémiologiques de laboratoire et d’éprouvette improbables à atteindre sans la mise en place d’un régime coercitif liberticide similaire au régime hybride communiste capitaliste chinois.
Vivre avec ou sans le virus est désormais la seule question qui agite la médiasphère et le pouvoir à l’horizon des années qui se profilent à l’ère contemporaine des variants du virus déjà désigné comme « historique » ou même « classique », selon les cultures médiatiques locales en vigueur.
Nul doute que dans un avenir proche nous aurons droit à un virus « collector » ou « vintage » à partir duquel les déclinaisons de variants seront analysées et répertoriées dans des bulletins météo virale quotidiens.
Et la vie va continuer, mais une vie sous apartheid sanitaire à deux vitesses existentielles départageant deux catégories d’individus, ceux détenant le passeport vert et les autres, citoyens dégradés de deuxième zone, probablement parqués, isolés et stigmatisés autour d’une aire potentiellement contaminante par l’absence du signe et de la marque devenue l’insigne par lequel les bons élèves citoyens auront accès aux différents services et commerces et donc à une vie parfaitement intégrée et conforme à la nouvelle norme socio sanitaire. C’est d’ailleurs déjà le cas en Israël, pays phare semblant guider la communauté internationale dans le nouvel âge sanitaire mondial. J’eus personnellement aimé et souhaité que ce pays et cette nation soient réhabilités d’une autre manière dans ce concert des nations duquel il a été mis à l’écart depuis trop longtemps.
Les médecins et les scientifiques qui auront activement collaboré à ce coronacircus répugnant par la culpabilisation, l’usage de la peur de la maladie et de la mort en pérorant tous les jours sur toutes les chaînes, grassement payés et en les enchaînant même toutes en quelques heures comme on enfile les perles d’un collier, devraient remettre leur stéthoscope et leur blouse blanche à leurs maîtres Hippocrate et Galien et devraient idéalement terminer leurs jours à l’écart en isolement complet pour éviter toute contagion préjudiciable ultérieure.
Le modeste et humble philosophe et psychanalyste que je pense être leur rappelle que les mots medicus, « médecin » et medicina « médecine », qui proviennent du latin mederi « soigner, donner des soins à » sont sans équivoque sur leur sens. Autant de substantifs formés à partir de la racine « med », attestée d’un bout à l’autre du domaine indo-européen et qui, d’après le linguiste Benveniste, a le sens de « prendre avec autorité des mesures appropriées », d’où ses différentes valeurs dans les langues indo-européennes : « penser, réfléchir, méditer » avec l’idée d’une pensée qui règle, ordonne, gouverne, règne, mesure et juge, le médecin réglant et dominant la maladie.
Signalons aussi à cet égard que le mot « méditation » provient de la même racine.
Toujours bon à savoir ou à se remémorer.
Quant aux nouveaux et sinistres moines copistes de service qui ne cessent de mentir et de propager leur idéologie politico religieuse pernicieuse de complotophobes, ils ne méritent que d’être relégués aux poubelles de l’histoire du journalisme dont Albert Londres reste le digne et illustre représentant.
Mais en ont-ils seulement entendu parler ?
© Michel Rosenzweig
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