Depuis 6 jours, Une pétition en soutien à la militante indigéniste Houria Bouteldja vous attend sur le site acta.zone.
Intitulé Contre la calomnie et la diffamation, en soutien à Houria Bouteldja, le texte qui l’accompagne s’insurge contre les accusations d’antisémitisme portées contre Houria Bouteldja après sa énième diatribe, publiée puis diligemment retirée de Mediapart, dans laquelle la donzelle, s’étant cru obligée de commenter « l’Affaire d’une prétendante à la couronne de Miss France 2020 alors que son père était italo-israélien », avait affirmé : On ne peut pas être israélien innocemment.
Non, Houria Bouteldja n’est pas antisémite, plaident les signataires en soutien à l’ex-porte-parole du PIR, laquelle serait selon eux une authentique militante décoloniale et non l’antiféministe, homophobe, pro-islamiste et raciste qui signa dès 2016 Les Blancs, les Juifs et nous qualifié par Libé (!) de « logorrhée haineuse » et de « brûlot odieux« , où la militante, salariée de l’IMA, écrit: » J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam« , revendique comme « son héros » l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad après qu’il ait nié à la tribune de l’ONU qu’il y avait des homosexuels en Iran, dénonce le traitement de la Shoah dans les écoles françaises, qui « dressent » les enfants à pleurer Anne Frank et abhorrer Hitler, avant que de se perdre dans moult déclarations délirantes parmi lesquelles l’inoubliable « Mohammed Merah c’est moi et moi je suis lui. » ( 6 avril 2012 )
Pour autant, les signataires de ladite pétition, outre qu’ils laissent affirmer sans ciller qu’on ne peut pas être israélien innocemment, estiment encore qu’accuser leur amie d’antisémitisme relève non seulement de la calomnie mais aussi de la diffamation.
Pour Vous qui vous demandez mais Qui a bien pu signer l’invraisemblable pétition, sachez qu’on y retrouve la bande habituelle mixant dans un indigent medley Chercheurs, Compagnons de route des Frères musulmans, et autres Intellectuels qui nous ont déjà -hélas- habitués à leurs errements : Elle est bien là, Annie Ernaux, là aussi la philosophe Isabelle Stengers.
Alors, nous nous souvenons, le coeur au bord des lèvres, de ce soir où la belle, ivre de fierté, posta sur Twitter ce plat cuisiné de ses mains, et là, les bras nous en tombant, nous nous taisons, la charité imposant l’absence de commentaires…
Une pétition d’extrême droite en soutien à une activiste d’extrême droite: en France comme aux USA et en Angleterre,les nouveaux fascistes se font appeler « antiracistes ».