Retrouvailles, ruptures, apéros, interviews, contrats, annonces d’heureux événements ou au contraire de mauvaises nouvelles, anniversaires, débats, prises de chou, roulages de pelle, écriture de chefs-d’œuvre, rencontre Gala-Aragon : vous avez dit « non essentiels » ?
Quel pisse-froid aigri de l’estomac, quel cerveau déformé, quel cœur ratatiné a pu décréter pareille ineptie ? La France sans ses cafés, c’est 90 millions de touristes annuels qui fichent direct le camp en Italie ou en Corée du Sud ! Paris sans La Palette, le Flore et Le Wepler, Toulouse sans le Père Louis et le Café Authier, La Rochelle sans Le Bistro du Gabut, Vimoutiers sans le Bar des motards… ne sont plus des villes, mais des gares de triage, des centres commerciaux à ciel ouvert, des cours de récré sans ballon, sans jeux, sans cris et sans rires. STOP !
« Le bistrot, c’est la culture traditionnelle française, la tribune du peuple. C’est le seul endroit où tu peux mélanger les riches et les pauvres, les bourgeois et les sans-culottes. Le médecin comme l’ouvrier, ici tout le monde est logé à la même enseigne. C’est cette gouaille que les clients viennent chercher. On parle de la même manière à tout le monde, sans distinction sociale. Le bistrot est aussi un sas de décompression qui permet de ne pas passer du boulot à la maison. On refait le monde sur le zinc, on partage, on débat. »
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