Michel Rosenzweig. Abus de langage et langage de l’abus

« La démocratie est en danger » entend-on partout depuis hier soir.

Le nouveau mantra du camp du bien se répand de manière virale dans toutes les rédactions.

C’est une blague, une farce, un mensonge, une duperie bien évidemment.
Qui peut sérieusement croire que la première puissance mondiale a été mise en péril par une bande de pieds nickelés pseudo indigénistes sortis d’une mauvaise bande dessinée pénétrant dans le Capitole, la maison du peuple, un des hauts lieux les mieux protégés du monde avec le Pentagone et curieusement incroyablement vulnérable et dépourvu de défense policière et militaire en ces moments troublés et à hauts risques?
It’s a joke.
Je ne suis absolument pas compétent pour me livrer à une analyse de la situation américaine, d’autres le sont dans mes contacts et je leurs laisse le soin de le faire ou pas.
En revanche, comment ne pas être stupéfait de lire et d’entendre à l’unisson que la démocratie est en danger par ceux-là mêmes qui pratiquent le déni permanent face au vrai danger que représente le régime techno sanitaire d’urgence perpétuelle en vigueur depuis des mois ou encore l’islam politique qui infiltre tous les rouages de la « démocratie ».

Le contraste est saisissant.

Et de quelle démocratie parle t-on? Celle du suffrage universel et de la représentation? Est-ce suffisant comme critère? Celle de la pluralité des partis? Celle de la liberté d’opinion et de parole, parlons-en? Celle de la majorité? Celle de la République ou celle de la monarchie parlementaire, celle de la souveraineté du peuple et du territoire, des ressources naturelles, de l’industrie nationale, etc ? Celle des démocrates américains ou celle des républicains, ou encore celle des « trumpistes? » Celle de la constitution qui est bafouée depuis des mois?

Personnellement, je pensais plutôt que la démocratie était et est réellement en danger avec ce régime sanitaire.
Mais, la démocratie c’est comme le coronavirus, ce sont les nouveaux intouchables à géométrie d’indignation très variable, les nouvelles icônes ou les nouvelles divinités devant lesquelles il convient de se prosterner. Et gare à ceux qui oseraient se livrer à leur critique.
La démocratie a toujours bon dos et autorise toutes sortes de trahisons « séditieuses » et sournoises toujours au nom du bien.

Comme la chasse aux fake news (les questions dérangeantes, les doutes et les questionnements légitimes), elle ne concerne là aussi que les intouchables, touche pas à mon régime démocratique sanitaire ou je te censure, je te vire, je te bloque, je te psychiatrise, je t’ostracise, je te discrédite, je te dézingue..

Ce qui relève de la fausse information ne concerne que les intouchables bien entendu, les démocrates mondialistes sanitaristes, ceux qui sauvent la démocratie des méchants complotistes souverainistes racistes et qui nous disent comment penser et nous indiquent la voie du souverain Bien.

En réalité, le camp du bien est aveuglé par le syndrome de la poutre et de la paille.
Non, la démocratie hier n’a jamais été en danger, car si une bande de clowns est capable d’entrer au Capitole si facilement, c’est que la démocratie en place l’a tout simplement laissé faire afin d’en finir avec cet interminable épisode électoral dont on ne saura probablement jamais la vérité. Mais chut, il est interdit par voie démocratique de douter du résultat de ces élections.

Il n’y a pas eu non plus de kudeta.
Ceux qui sont de ma génération savent ce qu’est un vrai coup d’état et une véritable insurrection.
J’ai même entendu parler de « putschistes ».
Des paumés manipulés par les uns et les autres oui.

Quelle misérable chienlit.

@Michel Rosenzweig