Pug. Le même type d’inversion accusatoire utilisé contre Israël est utilisé contre la France

Pourquoi ai-je parlé de l’affaire des policiers contre le producteur de musique? Parce que ça fait de nombreuses années que je vois comment Israël est traité par les médias et les réseaux sociaux et que je constate que les mêmes méthodes sont employées depuis peu contre la France. Contrairement à ce que beaucoup ont pensé, je ne légitime pas la violence policière inutile et je ne me suis pas prononcé sur la légitimité ou non de la violence employée dans cette affaire.

C’est le traitement médiatique autour de l’affaire que je dénonce.

Petite parenthèse: Je précise « violence policière inutile » parce que personne n’a gueulé quand des forces spéciales de Police et de Gendarmerie ont éliminé des terroristes. Pourtant, le principe de proportionnalité, s’il est appliqué à la lettre, pourrait faire dire à certains bisounours que les Policiers et Gendarmes y sont allés trop fort: Je me souviens des images de plusieurs policiers du RAID vidant leurs chargeurs dans le corps de Coulibaly, le terroriste de l’HyperCacher, qui a pris quelques bastos de plus après être tombé au sol. La question de la proportionnalité et de la légitime défense est un vaste sujet de débat entre juristes et professionnels de sécurité et elle n’est jamais simple à résoudre. Fin de la parenthèse.

Depuis des années, je vois des images de soldats israéliens sorties de leur contexte, sans aucune explication, sans tenants et aboutissants, brandies par des ONG antisionistes, des organisations propalestiniennes, des politiciens d’extrême-gauche et autres professionnels de l’image tronquée pour accuser les forces israéliennes d’être des milices fascistes issues de l’apartheid sud-africain.

On voit un soldat qui brandit son arme sur un enfant palestinien avec un commentaire vibrant d’émotion feinte de ladite organisation. On voit un soldat de Tsahal mettre des coups de poings dans les côtes d’un palestinien au sol, avec une protestation larmoyante d’un député d’extrême-gauche. Et tant d’autres images manipulées qui, en l’espace de 40 ans, ont fait passer Israël au rôle de puissance coloniale raciste alors les israéliens sont les véritables indigènes ostracisés d’une terre qui porte leur nom, recèle leurs vestiges, est le témoin de leur histoire.

On le dit depuis des années, sur cette page, et d’autres l’ont dit avant nous et en parallèle à nous: les méthodes de décrédibilisation et de délégitimation d’Israël arriveront chez nous. On y est. On est en plein dedans.

Au moment ou l’Etat français finit par comprendre qu’un séparatisme islamique est à l’œuvre en France et qu’il doit se donner les moyens juridiques d’y faire face, une campagne médiatique contre la France se fait jour, avec le soutien-même des médias français, les mêmes que ceux qui ont relayé les attaques contre Israël depuis 40 ans.

Ce qui est sidérant, c’est que c’est le même type d’inversion accusatoire utilisé contre Israël qui est utilisé contre la France. Israël a été victime, à sa renaissance, d’une guerre d’extermination raciste et impérialiste, lancée par les pays arabes alentours et les Palestiniens mais aujourd’hui, c’est Israël qui est accusé de mener une guerre d’extermination contre les Palestiniens par racisme et impérialisme en vue d’un « grand Israël ».

La France, par la décapitation de Samuel Paty et avant lui, par l’assassinat terroriste de militaires, d’enfants juifs, de policiers, de simples clients de cafés ou de salles de concert, est victime d’un fascisme hégémonique qui s’adosse à une islamisation croissante dans les rues de France et à une pression politique d’associations islamistes mais aujourd’hui, c’est la France qui est accusée de fascisme, d’intolérance et d’islamophobie.

Israël a failli être rayé de la carte et subir une deuxième Shoah trois ans avant la première, mais c’est Israël qui est un pays raciste et exterminateur. Samuel Paty a été décapité par un islamiste armé par des familles musulmanes ayant des liens avec des islamistes connus, mais c’est la France qui est islamophobe et qui se livre à des provocations inacceptables contre les musulmans.

Signe des temps, le New York Times commence à faire, à propos de la France, des titres similaires à ceux qu’il fait à propos d’Israël et commence à publier des articles qui assimilent les choix de l’Etat français à ceux du IIIème Reich.

Que ça plaise ou non à mon lectorat, l’affaire du producteur de musique s’inscrit, pour moi, dans cette logique de décrédibilisation de l’Etat et de la République française. Une vidéo tronquée, une accusation lancée par une victime dans les médias sans que les accusés ne puissent donner leur version, un tsunami de bons sentiments et de protestations outragées qui s’en prend vertement à ceux qui osent exprimer un avis contraire, telle la comédienne Alexandra Lamy qui a osé ne pas aller dans le sens de l’émotion publique. Et, comme toujours ou presque, une vidéo plus complète finit par sortir et on se rend compte que ce n’est pas si simple que ça mais la vindicte populaire s’en fout, le mal de l’émotion a fait son effet et la population française perd petit à petit confiance en sa police, déjà malmenée par les conditions ubuesques où elle doit exercer, entre la baisse de moyens et des effectifs, la jungle administrative et juridique qui s’étoffe en permanence et les missions qui s’alourdissent, comme faire respecter un confinement très impopulaire.

Pas plus tard que la semaine dernière, on a pu voir un piège médiatique tendu à la police française par des associations de gauche, avec le soutien d’élus d’extrême-gauche, où l’évacuation d’un camp illégal a été l’occasion de provoquer des violences où les policiers ont eu le mauvais rôle parce qu’il y avait presque autant de cameramen que de militants dans le camp d’extrême-gauche.

Comme lorsque les enfants Tamimi provoque les soldats de Tsahal devant une marée de « journalistes » et de caméras qui n’attendent que ça. La conséquence de cette stratégie de harcèlement et d’intimidation médiatique? Je l’ai entendu de la bouche même d’un ami policier: même en cas de danger mortel, les policiers français hésitent à dégainer leur arme de service parce que la peur de l’IGPN et d’une carrière brisée les fait douter au moment le plus périlleux.

L’objectif de cette stratégie: Mettre le roi à nu

L’objectif de cette stratégie: Mettre le roi à nu. En Israël, empêcher moralement et juridiquement Tsahal et la Police Israélienne de réagir face aux attaques contre leur peuple et leur pays. En France, empêcher moralement et juridiquement les forces de l’ordre françaises de défendre les lois de la République et de maintenir l’ordre. L’extrême-gauche rêve depuis plus de 150 ans de sa révolution bolchévique dont la privent des forces de l’ordre loyales à la République. L’intimidation médiatique, accompagnée d’une menace juridique permanente, a pour but de contraindre les policiers et gendarmes à ne plus faire leur métier et à ne plus obéir aux ordres.

Là, le roi sera nu et l’extrême-gauche tiendra son rêve. Ils pourront enfin en finir avec cette société judéo-chrétienne, de culture européenne, capitaliste et humaniste et tout réécrire. Du moins le croit-elle. Parce que son allié de circonstance islamiste se retournera contre elle dès qu’ils auront dévoré la France.

A vous donc de décider si vous voulez continuer à tomber dans les pièges médiatiques qui ont retourné l’opinion mondiale contre Israël depuis 40 ans et qui font la même chose avec la France ou les USA aujourd’hui.

A vous de décider si vous voulez participer à la sape en profondeur des démocraties occidentales en vous offusquant d’une intervention policière musclée mais en vous contrefoutant des 110 personnes sauvagement assassinées par Boko Haram hier.

Mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus.

© Pug

Surnommé Pug, Timothée Larribau a cofondé en 2014 « Nations pour Israël », une initiative de non-juifs pour défendre Israël contre la haine antisioniste et participer à la lutte contre l’antisémitisme. Il publie de nombreux articles sur internet et intervient parfois dans des conférences ou des médias pour défendre Israël et le peuple juif.

Source: Nations pour Israël

Soutenir Israël n’est pas une question d’origine ou de religion

Qui sont-ils

Créée en Juillet 2014 pendant l’offensive médiatique antisémite contre Israël à l’occasion de l’opération Bordure Protectrice, notre page s’appelait « Ces Goys qui Défendent Israël » dont nous assumons toujours le nom. Depuis lors, nous tentons de réveiller les Goys, c’est à dire les « Nations », comme le judaïsme appelle les autres peuples du monde, du cancer antisémite qui a poussé à tant de haine et de ravages dans l’histoire, par une simple et ouverte étude des faits, tant historiques que d’actualité, sur la légitimité d’Israël dans le conflit qui oppose l’Etat Juif au nationalisme arabe hérité des théories fascistes des années 20 et soutenu par le Nazisme puis le Communisme contre la vérité, la démocratie et la liberté.

Goys, nations du monde qui soutiennent Israël, rejoignez-nous et montrons que nous sommes capables de davantage d’amour envers les Juifs que nous n’avons été capables de haine!

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