Marc Amblard. La stratégie gagnante de Donald J. Trump

Marc Amblard

Deux semaines après l’élection présidentielle, on ne connaît toujours pas le nom du vainqueur. En revanche, on commence à saisir plus clairement la stratégie développée par les avocats de la Maison blanche. Une stratégie murement réfléchie depuis plusieurs mois et certainement très efficace.

L’actuel président et ses équipes savaient depuis le début que les élections de 2020 seraient les élections du siècle en raison des enjeux planétaires et de la volonté irrépressible des démocrates de reprendre le pouvoir dont ils s’estiment avoir été illégitimement privés quatre ans plutôt : l’inattendu vainqueur n’a jamais été adoubé par le système.
Et quand il est question de vie ou de mort, tous les coups sont permis. La gigantesque fraude était donc largement anticipée et Trump l’avait évoquée dès 2018.

Aussi, l’arrêt soudain du décompte des voix dans les six swing states durant la nuit du 3 au 4 novembre par les autorités locales lorsqu’elles découvrirent que la vague bleue était finalement bien rouge n’a surpris qu’à moitié le gouvernement en place.

C’était le tout début du coup d’état électoral lancé par des démocrates pour qui « la fin justifie les moyens ». Même les plus vils.

Le 7 novembre, Joe Biden annonçait publiquement sa victoire et les médias du monde s’empressèrent de relayer la nouvelle, dressant un portrait dithyrambique du 46ème président des Etats-Unis, de son épouse et de la vice-présidente. Annonce pourtant dépourvue de tout fondement légal.
Au même moment, Donald Trump, serein, s’adonnait au golf avec quelques amis dans une ambiance décontractée…

En fait, il n’a pas admis sa défaite. La reconnaitre aurait alors scellé son sort. Bien au contraire, son équipe de campagne et ses avocats déposèrent un recours pour que soient ordonnées des enquêtes préliminaires.

Les premiers résultats ont convaincu le General Attorney, William Barr, qu’un dossier d’instruction devait être ouvert mettant ainsi en branle les autorités policières et judiciaires dans chaque état concerné. Des milliers d’agents ont été mobilisés et sont toujours à pied d’œuvre.

Selon les avocats du président, il en ressortirait déjà des preuves édifiantes et des centaines de témoignages sous serment. Tout ceci devrait être dévoilé dans quelques jours : des incohérences statistiques à l’intrusion malveillante dans le logiciel Dominion en passant par l’apparition de faux bulletins…

Cette situation était largement prévue et devrait probablement assurer la réélection de Donald J. Trump de la façon qui suit.

Un nouveau décompte des voix a été demandé par l’équipe de campagne présidentielle avec l’appui des autorités fédérales. Là s’est posé une difficulté : les modalités électorales dépendent des autorités locales (l’état) et celles de Pennsylvanie, par exemple, ont fait s’avoir il y a quelques jours, qu’elles s’y opposeraient.

On s’y attendait et cela ne compromet pas le plan élaboré par les avocats de la Maison blanche.

Pourquoi ?

Parce que la finalité n’est probablement pas de recompter les bulletins mais de montrer à la Cour Suprême que les cas de fraudes sont suffisamment avérés et généralisés pour invalider les élections dans les états concernés.
Les avocats Sydney Powell et Rudy Giuliani ont annoncé hier et avant-hier détenir suffisamment d’éléments pour atteindre cet objectif.

Et si les résultats sont annulés, cela signifie qu’aucun des deux candidats ne pourra se prévaloir des 270 grands électeurs requis pour emporter la victoire.

Or, que prévoit la Constitution dans un tel cas de figure ?
C’est simple : tous les problèmes de vote doivent être résolus le 14 décembre; si à cette date, le Collège électoral ne parvient pas à élire un président et un vice-président, ceux-là seront élus par la Chambre des représentants (12ème amendement de la Constitution).

Et là, vous pourriez vous dire que c’est mal engagé pour Trump, la majorité de la Chambre étant démocrate. Et bien non, car il y a une subtilité : chaque état dispose d’une seule voix indépendamment de sa taille ou de sa population. Avec 30 états républicains et 20 démocrates, vous commencez à comprendre la stratégie…

En résumé, je suis de plus en plus convaincu que Donald Trump sera réélu et que les démocrates se sont encore une fois, laissé prendre dans le piège redoutable qu’il leur a tendu. Ils ne s’en remettront probablement pas et les médias qui leur sont inféodés subiront une disgrâce à la hauteur de leur forfait.

Je peux évidemment me tromper car en matière politique, la prévision est un sport à haut risque. Néanmoins, chaque jour qui passe conforte la vraisemblance d’un tel scénario.


© Marc Amblard – 16/11/2020

Marc Amblard est maître de conférences et avocat d’affaires.

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

9 Comments

    • vous avez grand tort…il aime les hommes, est anti-mondialiste, et élimine la pédocriminalité. Pas de guerre en 4 ans , et moins de chômage qu’en France !

  1. M. Amblard, sur quelle(s) preuves vous basez-vous pour affirmer : « Aussi, l’arrêt soudain du décompte des voix dans les six swing states durant la nuit du 3 au 4 novembre par les autorités locales lorsqu’elles découvrirent que la vague bleue était finalement bien rouge n’a surpris qu’à moitié le gouvernement en place. C’était le tout début du coup d’état électoral lancé par des démocrates pour qui « la fin justifie les moyens ». Même les plus vils. »
    Personnellement, je ne roule ni pour Trump ni pour Biden. Mais j’aimerais savoir sur quels faits précisément référencés vous vous fondez pour afficher ainsi de telles certitudes et un trumpisme aussi décomplexé… Avez-vous des entrées côté justice ou côté administration(s) aux Etats-Unis ? On souhaiterait savoir car si vous n’avez pas de PREUVES à fournir, alors vous n’êtes qu’un propagandiste qui reconduit des fake-news tout en prétendant dénoncer une ou des fake-new(s)… Je ne comprends pas comment une chronique aussi subjective, osant se présenter comme une incontestable vérité objective, peut avoir sa place dans Tribune Juive. Mais, bon, à notre époque, hélas, plus rien ne me surprend…

    • Tribune juive : » tous les sujets sont évoqués , tous les points de vue exposés «  pas seulement ceux qui sont conformes à vos vues , ni aux nôtres ! Sinon on deviendrait «  La Pravda » !

      • Ah bon, tous les points de vue sont exposés ? Donc, laissons s’exposer les points de vue antisémites, négationnistes, racistes, antisionistes, machistes, etc., dans les colonnes de Tribune Juive !!?? Votre rapport à la vérité est très étrange… Au nom de votre « tolérance », on devrait mettre sur le même plan le discours du nazi et celui de sa victime, donc? Il ne s’agit pas de devenir La Pravda (merci pour la caricature!) mais d’avoir un rapport raisonnable et rationnel au réel et aux faits. Oui, la vérité objective ça existe ! Il n’y a pas que les « vérités alternatives » chères à M. Trump et à ses conseillers. Votre pseudo-tolérance est mortifère et dangereuse : regardez les dégâts qu’elle provoque aux Etats-Unis où des néo-nazis peuvent défiler en toute tranquillité, où certains médias peuvent véhiculer les mensonges et les préjugés les plus haineux… Comment s’étonner alors du passage à l’acte de certains quand toute la société baigne dans galimatias idéologique où l’idée de vérité n’a plus de valeur ?

        • Si vous prenez la devise de Tribune juive au pied de la lettre , vous avez raison et votre indignation est justifiée. Cette formule existe chez Tribune juive depuis 1960 et a été la devise de Jacquot Grunewald qui avait repris le «  Bulletin de nos communautés d’ Alsace et de Lorraine » créé en 1945 . Il ne s’est jamais agi de donner accès aux colonnes du magazine aux nazis, aux anti juifs , aux salopards de tout bord mais de permettre une libre exposition de thèses différentes à propos de l’actualité . Pas très différent des controverses entre commentateurs bibliques !

  2. Merci pour cette brillante analyse, extrêmement bien documentée

    Je regrette que certains lecteurs pro-parti politique démocrate se fassent eux meme les fossoyeurs de la démocratie. Celle ci ne peut exister quand le comptage des voix est falsifié de manière aussi massive. Et malheureusement, le nombre de témoignages et de preuves est accablant pour le parti de M. Biden.

    La vraie question à se poser n’est pas si on est pro Trump ou pro Biden – tous les humains ont des qualités et des défauts, des points de programmes intéressants et d’autres déplaisants-, mais la question est : respectons nous le principe de la République, et du droit des citoyens à choisir leurs dirigeants ou sommes nous adeptes de la dictature. Le parti démocrate, par sa tricherie massive semble avoir choisi.

    • Où avez-vous vu, Joelle, une analyse « extrêmement documentée »? On ne doit pas avoir lu le même article ! ET encore une fois : où sont les PREUVES de la falsification dont vous parlez ? Quelles sont les preuves d’une « tricherie massive » du parti démocrate aux Etats-Unis? Pour l’instant, que je sache, ni la justice étasunienne ni l’administration Trump n’en fournit de concrètes, de précises, de référencées. Pour l’instant, nous n’avons que des affirmations et rien d’autre. Alors oui, je suis d’accord avec vous, il s’agit de respecter les principes de la démocratie et de la République ; mais où sont-ils quand on accuse sans preuves ? Où sont-ils, ces principes, et qu’en fait-on, quand on affirme sans preuves? Si coup d’état du parti démocrate il y a, comment expliquez-vous que certaines personnalités républicaines ont reconnu la victoire électorale de M. Biden ? Donnez-moi des preuves de vos affirmations et alors je vous suivrai. Pour l’instant, il n’y a pas de preuves. Les faits sont les faits, et ils sont têtus.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*