Sarah Cattan. Aujourd’hui, le courage c’est de monter au créneau pour contrecarrer l’odieuse pétition qui cible Hassen Chalghoumi

Aujourd’hui, le courage c’est de monter au créneau pour contrecarrer l’odieuse pétition qui cible Hassen Chalghoumi, Imam de Drancy.

Haine BCBG, signe mon amie Martine Gozlan dans un édito sur Marianne.

BCBG, certes, CPFH Collier de perles Foulard Hermès depuis que se mêle à la chose Bariza Khiari, ex-membre du PS et aujourd’hui membre du bureau exécutif de LAREM, ex-vice-présidente du Sénat, « l’ex madame islam d’Emmanuel Macron », lequel serait bien inspiré une fois encore de repenser son entourage sur le sujet.

Venir soutenir l’odieuse pétition: Bariza Khiari l’a fait

Descendre dans l’arène et venir soutenir l’odieuse pétition qui cible l’imam de Drancy est décidément la cerise sur le gâteau : que les musulmans nous expliquent à hue et à dia qu’ils n’ont pas à s’exprimer, eux, français, pour dire haut et fort qu’ils sont français avant que d’être musulmans et condamnent sans ambiguïté le terrorisme islamiste est déjà de plus en plus difficile à entendre. Qu’ils se taisent en attendant que passe la vague est également une position désormais intenable.

Mais qu’ils viennent à pétitionner contre un des imams les plus éclairés, un homme de paix, qui paie si cher ses amitiés et ses positions politiques dénuées de la moindre ambigüité est décidément insupportable.

Qu’ils rejoignent les pathétiques prestations d’un Yassine Belattar, lequel affronta Pascal Bruckner pour dénier qu’existât le moindre terrorisme islamisme en France, et que tout cela n’était que « fait divers » est lourd de sens.

Qu’ils se gaussent devant les moqueries dudit Belattar concernant l’accent d’Hassen Chalghoumi et son français « paraît-il » imparfait est preuve d’une complaisance haineuse qui n’est plus de mise.

Qu’ils rejoignent encore ces smileys rigolards qui accompagnent les posts sur Samuel Paty ou les victimes de Nice est intolérable.

La faute indigne de Bariza Khiari

Mais que Bariza Khiari, personnalité proche du Gouvernement, signe et relaie ce texte indigne exige la mise hors concours de la dame.

Chacun sait que pour avoir dénoncé la galaxie islamiste, pour n’avoir jamais pratiqué ni langue de bois, ni déni, pour avoir bataillé courageusement contre les officines islamistes, pour avoir demandé que le CFCM   ne soit plus l’interlocuteur privilégié du Gouvernement, pour avoir défendu, droit dans ses bottes, la liberté d’expression, pour avoir approuvé la dissolution du collectif  pro-palestinien Cheikh Yassine, « directement impliqué » dans l’assassinat sauvage de Samuel Paty , pour avoir désavoué son gourou Abdelhakim Sefrioui, aujourd’hui mis en examen, pour avoir chaque jour lutté contre toutes formes de racisme et d’antisémitisme, pour avoir dénoncé très tôt le calvaire des juifs de banlieue contraints à quitter des lieux hostiles, pour avoir nommé sans ambages le profil de leurs persécuteurs, pour avoir de surcroît de l’amitié pour l’Etat hébreu, l’imam Hassen Chalghoumi vit depuis fort longtemps sous escorte, au vu des menaces de mort proférées à son encontre.

Une pétition ubuesque et honteuse

La pétition ubuesque qui vise Hassen Chalghoumi, imam de la mosquée de Drancy et président de la conférence des imams de France, ne relève plus de la liberté d’expression mais d’un appel à le mettre à mal.

Ce que ne supportent pas ses ennemis musulmans, c’est que depuis toujours mais encore plus aujourd’hui, à la triste faveur de la barbarie se revendiquant du prophète, micros et caméras soient tendus à cet homme qui n’a jamais dévié d’un discours lucide et courageux face aux dérives de plus en plus éclatantes d’un Tariq Ramadan, d’un Marwan Muhammad, d’un Yassine Belattar mais encore des amis et soutiens de ces tristes clowns, inquiétantes figures s’accommodant du pire auquel elles cherchent encore aujourd’hui à trouver des excuses.

Elle n’est pas nouvelle, cette pétition. Ils l’ont ressortie à la faveur d’une jalousie mêlée de haine à l’encontre d’un des leurs invité sur France Culture, au lieu que d’aller s’interroger enfin sur la validité des positions de l’imam qu’ils appellent à condamner.

Pour que Hassen Chalghoumi ne soit plus le porte-parole des musulmans de France

« Pour que Hassen Chalghoumi ne soit plus le porte-parole des musulmans de France« . Sous ce titre qui interpelle, on lit, stupéfaits, que la pétition en appelle aux « musulmans que l’imam ne cesse de dénigrer ».

Le mensonge habillé de haine ne s’encombre d’aucun scrupule et témoigne d’un mépris total pour les futurs signataires, lesquels sont mis au défi de trouver un mot, un seul, où l’imam Chalghoumi dénigre ses frères, là où avec clarté et bravoure il fustige les seuls islamistes qui salissent sa foi, mais encore leurs compagnons de route, affichés ou abrités.

Un texte pervers que vient signer la Madame Islam d’Emmanuel Macron

C’est ce texte pervers qu’est venue signer et relayer une Bariza Khiari, Présidente de l’Institut des cultures d’Islam, elle qu’on surnomma pendant la campagne présidentielle la Madame Islam d’Emmanuel Macron, elle qui prétend se réclamer spirituellement du soufisme, branche mystique de l’islam, qui se dit républicaine pur jus et signa le 16 juillet 2015 dans Marianne, avec Abdennour Bidar, la tribune République et Islam : ensemble, relevons le défi. Ensemble, relevons le défi, texte où elle appelait ses compatriotes de culture musulmane à aider la République à combattre l’intégrisme et les fanatismes pour qu’émerge, dans le respect des principes de la République laïque, un islam de France.

« Ce type », « Ce repoussoir »

Interrogée par ma consœur au sujet de l’inquiétant appel aux médias pour qu’ils cessent d’inviter Hassen Chalghoumi, lequel « doit cesser de parler au nom des musulmans », Bariza Khiari a justifié son soutien de la façon la plus pathétique qui soit, arguant de l’overdose née de la présence de ce type, ce repoussoir sur tous les plateaux, et appelant à ce que fussent invités à sa place de jeunes islamologues éclairés desquels elle ne donna pas les noms.

Interrogée par ma consœur sur le fait que sa signature risquait d’ajouter une caution à ceux qui ciblaient l’imam dans ce contexte ultra-dangereux, la dame a répondu : Je ne suis pas au courant. On en a marre, c’est tout ! C’est ce que j’ai dit hier à mes amis du projet Aladin et à Eric de Rothschild, nous ne voulons pas être représentés par lui…

Qui est ce On ? Qui est réellement cette Bariza Khiari ainsi dénuée de nuances, mais qui colporte encore des propos faux et rallie aujourd’hui, en ce temps grave où il importe de se positionner avec clarté. Croit-elle que sa participation au Projet Aladin, programme culturel parrainé par l’Unesco et lancé par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah  pour créer un dialogue entre juifs et musulmans l’exonère de tout devoir, de toute décence et constitue quelque gage de moralité, d’intégrité et de sérieux?

Les musulmans de France auraient-ils eux aussi leurs Juifs de Cour ? « La dame », qui ambitionnait de s’occuper de la structuration de l’Islam en France, craint-elle d’être évincée par un homme auquel elle reproche en sous-texte de n’avoir pas les codes et met-elle en exergue cet amour-propre malvenu au lieu que d’aller s’intéresser à la vérité des propos courageux d’un imam de banlieue et de reconnaître en lui un des siens.

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