Mohammed Moussaoui, Président du Conseil français du culte musulman, après son pas de deux grossier et révélateur du personnage et de ses pairs, s’est vu acculé, au vu de la triple décapitation en la Basilique de Nice survenue un peu trop vite et au risque de casser son arrogance vite retrouvée, a pris ce matin la parole, le regard fuyant la caméra, pour dire combien il était bouleversé, horrifié par le triple assassinat ayant causé la mort de deux fidèles et du sacristain.
Tournaient en boucles à peine cachées les photos des victimes, gorge tranchée, mais encore celle de l’assaillant que désormais tous, journalistes et politiques, nomment comme il convient le terroriste islamiste. Allahou akbar, n’eut de cesse de beugler, recevant les premiers secours et jusqu’en son lit d’hôpital Brahim, 21 ans, tunisien de Sfax fraîchement débarqué à Lampedusa, ayant fait halte à Paris où la Croix rouge le prit en charge pour se retrouver en un tour de main à Nice, lieu du forfait.
Concomitamment, En Avignon, un terroriste islamiste était éliminé par la police avant qu’il pût se servir de son couteau: Certains mauvais esprits lancèrent un « à l’israélienne » accompagné d’un clin d’œil complice.
A l’étranger, nos ambassades vivaient sous la menace du premier imbécile heureux qui muni d’un couteau aurait pris à la lettre les consignes toutes fraîches venues d’Inspire, la Gazette d’Al-Qaïda.
Remontant lentement le temps, nous nous trouvions face à Samuel Paty, professeur d’histoire et de géographie, magnifique enseignant, décapité par un musulman de 18 ans venu, lui, de Tchétchénie.
Encore quelque 5 ans auparavant et nous voilà face aux journalistes et dessinateurs de Charlie, auteurs des caricatures de Mahomet, mitraillés et exécutés malgré toutes les protections.
Le Président Macron déclara que C’était la France qui était attaquée et affirma en des termes desquels il ne pourrait jamais plus se dédire que Jamais nous ne renoncerions Jamais nous ne reculerions Jamais nous ne nous soumettrions.
Les alliés de la France, unanimement même si en traînant des pieds pour certains, témoignèrent de leur horreur devant ce terrorisme hors norme et nous assurèrent de leur soutien.
Alors que, à la suite de l’escouade turque, de partout des populations musulmanes demandaient la tête de notre Président et étaient prêtes à renoncer aux sacs Hermès des épouses et à la Vache qui rit du pauvre, et que jusqu’en Israël, des manifestation d’arabes israéliens se tenaient devant l’Ambassade de France à Tel Aviv pour exiger les excuses françaises, l’ONU crut devoir s’en mêler par la voix d’un responsable qui parla de respect mutuel à retrouver, un peu comme on disait à une femme qu’elle perdait ses nerfs et qu’il s’agissait de les retrouver, et au sein de L’Assemblée nationale , notre ministre des affaires étrangères , Le Drian en personne, usa d’un lexique pour le moins consensuel pour évoquer la religion musulmane, chose qui lui coûta une adresse afin qu’il retrouvât un brin de décence, puisque de courage l’homme n’en avait plus guère.
Assassinats terroristes d’une violence inédite. Boycott des produits alimentaires français. Menaces ad hominem. Quelque cinq mille soldats déployés, chargés de protéger les cibles éventuelles listées à l’Elysée… Car rendez-moi que la maladie est aujourd’hui généralisée, métastasant de l’école à l’église pour demain toucher une synagogue, un politique ou un éditorialiste.
Même ceux qui ne pigent pas trop la chose et s’interrogent sur ce que la France défend bec et ongles, « le droit au blasphème, les caricatures, les galéjades sur les religions moquées sans que nul n’y vît jamais motif à égorger », acceptaient et commentaient : C’est français, ça fait partie de l’inconscient collectif de la France. C’est leur vase de Soissons.
Les français qui condamnèrent l’humour corrosif, insolent, tête à claques des caricaturistes de Charlie Hebdo furent dans un premier temps peu nombreux, même si, ces derniers jours, leurs rangs grossissent, faits de bric et de broc, d’un brin de lâcheté et d’un esprit dépourvu du RSA de la dignité.
Ah. Marine l’avait bien dit, me dit ex abrupto cette amie hier soir. Cette familiarité. J’ai sursauté. Moi qui suis entourée de 2 Marine si proches. Mais mon amie parlait bien de l’autre. Celle que j’appelle la Mégère. Celle qui répand, lorsqu’encore ce matin elle s’exprimait face à Apolline de Malherbe, quelque chose relatif à … la Peste.
C’est que les musulmans se sentent définitivement humiliés par les kouffars et autres blasphémateurs que nous sommes.
C’est que l’offense, comme dans la Fable, enfle et menace.
Mon boss m’a demandé comment donc faire pour que l’affaire des caricatures, ce prétexte qu’ils ne nous brandirent pas au visage lors des forfaits de Toulouse et Montauban, cette couverture sous laquelle nul ne s’abrita lorsqu’ils brûlèrent Mireille Knoll, défenestrèrent Sarah Halimi, égorgèrent le Père Hamel et ôtèrent la vie de tant d’autres, entraînant une insécurité permanente et l’exaspération de tous, ne profitât pas qu’à l’extrême droite qui pourra répéter de façon obsédante: On vous l’avait bien dit.
Elle a parlé, ce matin, la désormais Vigie de beaucoup. Était-elle fatiguée ou la jouait-elle profil bas. Elle répétait, style Je suis blasée, On vous l’avait bien dit. A la question de savoir pourquoi son parti n’avait jamais voté les lois en ce sens, elle bredouillait une vague emberlificotis en guise d’explication.
A-t-on besoin du RN pour entendre qu’en temps de guerre, il urge d’adapter les lois appliquées en temps de paix, lesquelles ne sont plus de mise.
Charlie Hebdo…Mon père était athée d’origine catholique, ma mère, juive. Je ne pratique aucune des trois religions monothéistes. Ceci dit, il me semble – sauf erreur de ma part – que, des trois, le judaïsme est de loin la moins « moquée ». Pourquoi le journal satirique n’a-t-il jamais publié en une la caricature d’un colon extrémiste ou celle d’un rabbin pédophile ? Question d’équilibre. De courage aussi, sans doute. Dieu n’est-il « défendu par des cons », qu’en terre d’Islam ?
Cordialement
Il y a eu bcp de dessins sur des prêtres pédophiles et quantités de blagues sur des rabbins voleurs et violeurs ! Il n’y a eu aucune réaction et on a compte zéro mort. Non les musulmans ne sont pas maltraités en France . Les islamistes qui veulent soumettre les français le seront !
Sur les prêtres, oui, difficile même de les éviter…rien vu de tel sur les rabbins. Si vous avez les références, articles, dessins, autres, je suis preneur. Merci d’avance. Je n’ai aucune sympathie pour la terreur, de quelque chapelle qu’elle fût et quelles que soient les habits qu’elle endosse.
Cordialement
Vous voulez des preuves tant vous êtes sûr que les juifs se débrouillent toujours pour ne pas se faire surprendre ! Je les réunirai pour ruiner votre belle assurance .
Vous vous méprenez. Je ne suis sûr de rien. Je n’ai jamais affirmé qu’il n’existait aucun document, j’ai dit que je ne les avais pas vus et que j’en prendrais volontiers connaissance. Sans ironie aucune. Mais le simple doute, parfois, peut déranger la certitude – celui qui l’émet « n’adhère » pas – et passer, à son tour, pour de l’assurance, la mauvaise, celle à qui l’on reproche de ne pas croire ce qu’il faut, ou de remettre en question ce qui ne doit pas se discuter. Je cherche à savoir, à comprendre, c’est tout. Si mes commentaires sont indésirables, dites-le moi, je resterai lecteur de la Tribune mais n’y écrirai plus. Je ne souhaite pas vous offenser.
Cordialement
Je vais rechercher ce que vous souhaitez vérifier : si les juifs sont mieux traités que les autres. Déjà il est difficile de s’en prendre à leur idée de divinité : ils ne lui donnent aucun nom sauf un tetragramme de 4 lettres youd alef vav het ( yaveh) et ils ont donné au monde les dix commandements ! Tout le reste est moins important . Mais je retrouverai chez Charlie les caricatures de rabbins !
Pour détendre un peu l’atmosphère entre nous, ces quelques titres d’articles, bijoux d’autodérision, glanés sur chlomohebdo, :
Couvre-feu et COVID : les mères juives demandent que la mesure soit permanente
Coming-out : un homosexuel avoue à ses parents qu’il est juif
Un Ashkénaze devient dépressif en apprenant qu’il est heureux.