Lorsque Tombent les alarmes, devenues notre lot quotidien. Presque attendu. Nice cette fois. Nice encore. En sa Basilique. Le choc reste le même. Rien qui vînt l’amortir.
On te dit que c’est très grave. Les infos sûres arrivent. Arme blanche. Décapitation. Décapitations au pluriel.
Cette femme venue prier de bon matin et découverte. Près du bénitier. Vincent Le sacristain. Aimé semble-t-il de tous. Une troisième victime encore. Qui aura trouvé la force, lardée de coups de couteau, de sortir et se réfugier dans un bar où elle décèdera. Cet ami me dit qu’elle était jeune: Elle a dit précisément aux secours: Dites à mes enfants que je les aime. Juste avant de décéder. Pour qui sonne le glas, conclut-il.
Et puis sa photo à lui. Ils ne disent plus l’assaillant. Le voilà. Au sol. Baignant dans le sang. Des médecins prodiguent les premiers secours. L’animal ne cesse de répéter le cri que tous nous savons. Lancinant. Il est jeune. S’appelle Brahim. Tunisien. Tu mets la photo à la corbeille. La seule que tu aies gardée sera définitivement celle du Professeur.
Le rituel suit. C’est presque instantanément que l’Assemblée nationale se lève pour une minute de silence. Le PM sera à Nice où l’émotion le dispute à la peur et à la colère. Froide.
Les consignes officielles tombent, essayant de lister causes et cibles. Ça va de notre présence militaire au Mali à la fermeture de la Mosquée de Pantin. Un inventaire à la Prévert qui tente de recenser tous nos supposés péchés.
Mais Ça n’est pas la faute à Charlie. Ça n’est pas la faute aux caricatures. C’est Nous que Eux veulent éliminer. Faire disparaître en notre entièreté. Nous la France. Notre civilisation. Tout ce qu’ils ne sont pas. Ce miroir déformant que nous offrons à ces esprits arriérés.
Nous qu’ils regardent Sans la moindre distance. Ces simples d’esprit attisés par les exhortations d’un cinglé au pouvoir, de quelque imam en sa mosquée, d’un ex-Premier Ministre Malaisien qui appelle à « tuer des millions de Français ».
Ça n’est pas qu’ils regardent de loin notre manière de vivre. S’en étonnent ou s’en offusquent. Point. Ceux-là ne sont que fiel, vieilles rancœurs, le tout cohabitant avec l’absence de perspective. L’inexistence de la moindre morale. Et surtout l’ignorance. Abyssale. La médecine à leur encontre n’y fera décidément rien.
Il s’agit réellement de les bouter hors du pays. Un à un s’il le faut. De les décimer. de déloger en les interdisant les pseudo associations qui leur servent d’école. D’embastiller leurs sympathisants qui relayent avec une joie mauvaise ce qu’ils croient être des victoires. De dire leur fait à ceux qui continuent à leur trouver des excuses. Surtout lorsqu’ils dirigent ô misère quelque officine qu’ils présentent tel un media. Les convaincre aujourd’hui de collaboration. De Haute Trahison.
C’est Nous contre Eux. Nous contre la bêtise terrorisante lorsqu’elle atteint ce point de non-retour. Ça n’est pas une guerre de civilisation : ils n’en ont pas. Ils méprisent et moquent notre République. Nous égorgent Quand ils veulent et où ils veulent, se gaussant de nos scrupules démocratiques et autres peurs d’attenter aux sacro-saints Droits de l’Homme. Ça relève de l’indicible. Ils frapperont partout. Ils frapperont sans discernement.
Combien de cérémonies encore.
Combien d’hommages. De bouquets pudiquement déposés. De discours. De coeurs. De bougies.
A minima expulser très vite tout ce beau linge qui n’a rien à faire dans ce pays qu’ils exècrent. Les renvoyer au vieux turc par exemple.
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