Freddy Eytan – La France terrorisée par la guillotine islamiste

Non, ce n’était pas un simple assaillant, un agresseur présumé, un malade mental, mais bien un terroriste islamiste. C’était bien un boucher monstrueux et barbare qui a tué sauvagement le courageux professeur d’Histoire, Samuel Paty.

La décapitation est, d’abord et surtout, un acte de guerre. Elle vise à choquer l’opinion publique, à provoquer un effroi suprême, terroriser toute la population et mettre à l’épreuve le gouvernement et les lois républicaines. La pratique barbare et sanguinaire a pour but d’avertir et de menacer. D’imposer un chantage macabre : « vous avez le choix entre la soumission ou votre destin sera pire que la mort. »

Ainsi, en égorgeant sauvagement un professeur français, les islamistes assassinent un ennemi implacable, le représentant de la France des Lumières, de la modernité, du savoir, de la laïcité, celle des mécréants et des infidèles.

Il est triste de constater que depuis les premiers attentats islamistes en France, les dirigeants politiques comme la majorité des médias, utilisent après chaque attaque terroriste, un vocabulaire empreint de prudence. Par prétexte de ne pas provoquer la panique, ils refusent d’employer une terminologie réaliste, d’appeler un chat un chat et un terroriste un islamiste. Dans ce contexte, le titre à la une du New York Times est révoltant et scandaleux.

Dans le combat contre le terrorisme chaque terme est important, chaque mot à une valeur forte. Malheureusement, la peur, la crainte de représailles, l’absence de réaction énergique et surtout le manque d’audace politique caractérisent depuis plusieurs décennies le fléau du terrorisme et la radicalisation. Aux yeux des commanditaires, des agitateurs prédicateurs, et des imams radicaux, les craintes et les valses hésitations, symbolisent que mollesse et faiblesse.

Emmanuel Macron. Déclaration après l’attaque terroriste de Conflans-Sainte-Honorine. (Official Facebook)

Quelques heures après l’effroyable décapitation de Samuel Paty, sur les lieux du crime abominable, le Président Emmanuel Macron déclare avec émotion et gravité :« Notre compatriote a été la victime d’un attentat terroriste islamiste caractérisé ». Aucun président français n’a été à ce jour aussi clair et limpide dans ses propos. Un pas important dans le bon sens pour pouvoir éradiquer la barbarie. Une déclaration tardive, certes, mais mieux vaut tard que jamais.

Cependant, dans ce cas précis, comme dans d’autres horribles attentats, de nombreuses défaillances existent toujours. Des fautes graves et des imprudences se répètent trop souvent. Cette fois-ci encore, il y a eu à priori dans cet établissement scolaire des menaces et des plaintes sans réponses adéquates, aucune mesure de sécurité prise préalablement, aucune présence policière. Le même scénario que nous avons connu dans les attentats contre Otzar Hatorah et Charlie Hebdo, et tant d’autres.

Dans le contexte actuel, le combat de la France contre le terrorisme ne devrait pas se tenir au Mali mais surtout et avant tout dans l’Hexagone.

D’ailleurs à quoi sert d’envoyer 5000 soldats au Sahel quand on n’est pas capable de garantir la sécurité de ses propres citoyens ? Comment combattre des djihadistes pour les relâcher après les avoir pourchassés et emprisonnés ? Comment ne pas être indignés par la conduite de Sophie Pétronin suite à sa conversion à l’islam et à son souhait de retourner au pays de l’enfer ?

Désormais, la haine et la terreur sont omniprésentes en France. Les terroristes ont pignon sur rue, ils peuvent surgir devant la porte de chaque foyer, de chaque établissement scolaire, dans chaque institution et rédaction.

Après chaque attentat spectaculaire nous entendons de belles paroles émouvantes, des discours contre l’obscurantisme, des indignations, des cérémonies, des hommages nationaux, des grands rassemblements et manifestations. Mais après, quelles seront les leçons à tirer sur le terrain ? Quels seront les actes du gouvernement ? Prendra-t-il les mesures nécessaires ?

Il est bien temps d’adopter la doctrine israélienne. Elle est diverse et efficace, dissuasive et applicable dans un Etat démocratique en état de guerre. Un sévère châtiment exemplaire aux auteurs d’attentats par un tribunal militaire. Sans recourir à la peine de mort, à la fameuse guillotine, prévoir des perquisitions, des interdits de séjour, notamment des parents et des familles, des expulsions du territoire d’imams étrangers et le gel de leurs comptes bancaires. Rappelons que les « loups solitaires » sont tous radicalisés par des prédicateurs et chaque attaque terroriste a toujours avec elle de nombreux complices et agitateurs.

Après les attentats spectaculaires du 11 septembre 2001 à New-York et à Washington, le Président Bush avait déclaré la guerre contre l’axe du Mal.

Aujourd’hui, il est bien temps que le président Macron déclare enfin une guerre ouverte et totale contre les islamistes en France. Israël, l’Amérique et tous les pays occidentaux seront avec lui dans la guerre contre les fous d’Allah.

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