Ce beau visage, c’est celui de la missionnaire suisse Béatrice Stockly, tuée au nord du Mali par les djihadistes: le gouvernement suisse exige le rapatriement du corps de son otage, laquelle a refusé de renoncer à sa croyance pour se convertir à l’islam.
A-t-elle été exécutée parce que la Susse aurait refusé de négocier?
Eux, ce sont nos militaires morts au Mali. Pensée à leurs familles.
Celle-là, c’est la nôtre. Plaignons son fils, son conjoint aussi: la belle ne veut plus qu’on l’appelle Sophie. Ils avaient cru accueillir Sophie? Les voilà face à Meriem, qui implore, voilée, indécente, grotesque, frisant le burlesque si l’on avait le coeur à en rire, la bénédiction d’Allah parce qu’elle est … musulmane.
C’est ainsi, mon pauvre Sébastien: Pour vous, c’est énormément d’émotion, pour elle ça semble un peu moins, comme si elle était préparée à ça, elle vit ça beaucoup plus facilement que… Vous...
Elle aurait tenu grâce à… l’acceptation des événements.
Ses geôliers, elle persiste à les appeler des « opposants armés » plutôt que des « jihadistes ».
Quant à l’identité et au profil des libérés, si vous concédez une question sensible, des zones d’ombre autour de la libération de votre mère, vous dites à raison vous moquer de la façon dont nous les nommerons: « ces gens-là ». « Les jihadistes ». Vous ajoutez qu’eux-mêmes préfèrent qu’on les appelle moudjahidines. Vous demandez qu’on vous pardonne de ne pas trop vous en soucier.
Bien sûr que la chose vous sera pardonnée: vous avez bien trop à faire avec cette conversion à l’islam, pris que vous voilà entre le fait de donner raison à votre mère, laquelle aurait compris qu’il lui fallait se familiariser avec les us et coutumes et essayer d’être dans l’acceptation, la compréhension, (sic), et votre décision de l’appeler Sophie, de la faire vivre à Neuchâtel à la neûchateloise: Donc je vais pas l’appeler Mariam!
Qui sont les quelque 200
Et puis il y a les autres. Les « prisonniers » libérés par le Mali. Sont-ils 180, auxquels il conviendrait d’ajouter « une trentaine », selon « une source officielle » malienne, ou 206 comme nous le chantent Le Monde et Libé, qui n’en savent pas plus que nous.
Nous qui savons juste qu’ils ont été relâchés dans 2 zones différentes du pays: dans le centre et au nord-est du Mali, là, tout près de l’Algérie.
Qu’ils ne seraient pas « tous » « très méchants » (sic): Quelque 3 d’entre eux seraient … des « têtes« … Les autres? Ils seraient … « de tout petits poissons » ( sic ) ( Source AFP ) : Entendre: ils apportaient soutien logistique et renseignements. Une pécadille. De la roupie de sansonnet, quoi.
L’idée derrière, nous chante-t-on, c’est de montrer que le GSIM, Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, est en mesure de libérer tous les siens. Quoi qu’il en coûtât.
Nous, on observe. On se demande pour quoi donc la France a accepté de le jouer, ce fort mauvais rôle. On suppute. Tous auraient obéi à la junte militaire.
Mon boss me dit qu’il ne croit pas que tout le « personnel politique au pouvoir » soit à ce niveau de nullité, et qu’il croit aux accords secrets.
Je crois bien évidemment aux « accords secrets » mais hélas j’interroge le niveau de … »nullité » de nombre de dirigeants.
Reste qu’on se dit que, quelles qu’en soient les raisons, Ô la mauvaise farce qui ici nous fut faite, à nous, dindons de la chose.
Ô de surcroît le mauvais timing. En plein procès dit des attentats de janvier 2015
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