L’ULB et la VUB, universités « libres » de Bruxelles, francophone et néerlandophone, viennent de consacrer par une remise commune des insignes de « Docteurs Honoris Causa » deux personnages aux origines familiales antagonistes.
L’un, à 11 ans, a sauté d’un convoi destiné à Auschwitz , attaqué en campagne flamande entre autres par des résistants juifs ; l’autre, fils de collaborateur nazi.
Si cette rencontre singulière et l’amitié qui en a découlé est certes un signe positif, méritait-il de distinguer cette « fraternité » par des « doctora honoris causa » communs alors que, dans les autres domaines, ces universités fonctionnent en s’ignorant parfaitement.
Lorsque cette attribution a été annoncée, il y eut de nombreuses réactions. A commencer au sein de la communauté juive par des enfants cachés ou des survivants des camps qui étaient choqués de la mise en évidence de ces deux personnes dans le cadre d’une récupération idéologique de la part de ces universités contrôlées par la gauche et les écolos.
La Belgique est déchirée entre trois Régions qui rendent l’Etat fédéral difficilement gouvernable (après un an, les élections de mai 2019 n’ont pas encore permis à ce jour, 24 septembre 2020, la formation d’un gouvernement stable! Et cela pour la deuxième fois où le pays se trouve privé d’un gouvernement un an après les élections).
Un important pourcentage de belges issus de l’immigration marocaine et turque, avec un antisémitisme et antisionisme fortement implantés dans ces communautés, occupent à présent des fonctions dans tous les rouages et gouvernements des régions, des parlements régionaux et des instances nationales.
Par une subtile manoeuvre, on relègue à l’arrière plan de fait divers un des épisodes les plus sombres de notre pays qui a adopté et mis en œuvre l’annihilation des juifs de Belgique.
Certains établis depuis longtemps, d’autres réfugiés. Et ce, même s’ils n’étaient pas vraiment juifs selon la loi mosaïque imposant la « matrilinéarité » parce que issus d’un mariage mixte ou parce qu’ils étaient assimilés ou convertis au christianisme.
Les lois raciales anti-juives retournaient en effet plusieurs générations en arrière pour exonérer l’ »impureté » de l’appartenance à la « race juive ».
Parallèlement, on permet ainsi d’effacer le rôle des parents de nos « communautés » issues des pays arabo-musulmans qui imposaient le statut infamant de dhimmis aux juifs relégués dans des quartiers et qui, prenant prétexte en 1948, de la création de l’état sioniste ont chassé, spolié, privé de nationalité un million de Juifs intégrés depuis un millénaire dans les pays du Maghreb et du Mashreq.
Il n’y en a dans leurs discours que pour les « réfugiés palestiniens »
Il n’y en a dans leurs discours que pour les « réfugiés palestiniens ». En réalité, les arabes qui ont écouté les consignes des pays arabes et qui ont refusé la décision de l’ONU de partager la Palestine mandataire en deux états, et se sont sont enfuis en espérant que les Juifs seraient massacrés ou chassés et qu’ils pourraient comme d’habitude , dans les autres pays arabes, récupérer tout ce que les Juifs avaient bâtis!
Telle est la réalité factuelle qu’il faut rappeler. Et que les chiffres tenus secrets établissent que pour 200.000 arabes ayant fui de la Palestine mandataire (tous n’ont pas fui et n’ont pas été chassé puisqu’il y a des villes arabes en Israël), il y a eu plus d’un million de Juifs chassés sous couvert antisioniste/antisémite avec quasi-extinction des communautés juives dans ces pays.
Cette manœuvre au nom du « vivre ensemble » est un genre de néo-négationnisme insupportable
Cette manœuvre au nom du « vivre ensemble » est un genre de néo-négationnisme particulièrement insupportable à tous ces survivants qui en 1945, rescapés, sans aucune ressource, n’ont eu droit à aucune manifestation de solidarité nationale.
Il n’y a eu que l’Etat d’Israël pour leur offrir un refuge dans des camps de tente, une hygiène précaire et aucune association internationale s’occupant d’aider ces réfugiés/survivants juifs.
Leur existence, ils ont dû la rebâtir sans l’aide de personne.
Pour ceux qui vivaient en Belgique devenue leur pays d’accueil, ils ont développé un civisme et un attachement exemplaire qu’on semble vouloir aussi effacer des mémoires de la nouvelle majorité …
Et aussi que l’antisionisme rabique a existé avant même la naissance de Bibi Netanyahou …
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