

Alors que dès hier soir, à la veille du Yom AZikarone, le bâtiment du ministère de la Défense à Kiryat Ata était illuminé par un faisceau commémorant les combattants de l’armée israélienne tombés, ce soir, nous commémorerons la Journée du souvenir des soldats israéliens tombés au combat et des victimes des hostilités.
Nous nous inclinerons en mémoire des morts et des victimes du terrorisme, et les drapeaux seront mis en berne.
Des sirènes de silence retentiront dans tout le pays mardi à 20h00 et mercredi à 11h00.
Selon les données du ministère de la Défense, depuis la création de l’État en 1948 jusqu’en 2025, le nombre de militaires israéliens tués au combat s’élève à 24 981. L’année dernière, 317 autres ont été ajoutés.
Tombés, la plupart d’entre eux lors de la guerre des « Épées de Fer » qui a commencé le 7 octobre 2023 et qui continue à ce jour.
716 personnes sont mortes pendant la guerre, dont 642 combattants de Tsahal, 39 membres des escadrons d’urgence ( Kitat Kolénoute), 68 policiers et 6 membres du Shin Bet.
Depuis la création de l’État, 4 070 civils ont été assassinés dans les hostilités, dont 740 enfants et adolescents de moins de 18 ans.
Aujourd’hui, on compte 8 674 parents endeuillés, 5 391 veuves, 10 302 orphelins et 34 250 frères et sœurs endeuillés, soit un total d’environ 58 617 membres de familles endeuillées, dont environ 10 % ont été ajoutés depuis le 7 octobre.
La transition du Memorial Day au Jour de l’Indépendance sera marquée par la cérémonie d’État aux flambeaux sur le mont Herzl, symbolisant le lien entre le sacrifice des morts et la liberté du pays.
Le Yom AZikarone permet à la société israélienne de s’unir dans la douleur et la fierté, tout en reconnaissant le lourd prix payé pour notre existence.
Cependant, la proximité entre le Yom AZikarone et le Yom Atsmaoute continue de susciter la controverse – entre ceux qui le voient comme une expression vivante du lien indissociable entre le deuil et la renaissance, et ceux qui cherchent à séparer et à honorer chacun des jours séparément.
Les partisans de cette transition brutale affirment qu’elle illustre le sens de la liberté née du sacrifice, tandis que les opposants estiment qu’elle rend difficile le traitement du deuil et porte atteinte à la dignité de la mémoire.
Quoi qu’il en soit, la grande douleur de cette perte touche tous les secteurs de la société israélienne.
Et entre les sirènes du silence et les drapeaux en berne, le peuple d’Israël s’unira à la mémoire des morts et n’oubliera pas le prix le plus précieux payé pour sa liberté.
Mordehaï Fitoussi
que leur mémoire soit sanctifiées
en ce jour de célébration nous
pensons à tous ces valeureux soldats et
nous n oublions pas nos otages