
L’assassinat d’un musulman, dans une mosquée, à l’heure de la prière, est un crime contre la République, garante de la liberté des cultes.
Ce crime a été perpétré en un haut lieu du combat pour la liberté, au cœur des Cévennes, refuge des protestants persécutés par les dragons de Louis XIV, terre de Résistance, où les descendants des Camisards protégèrent les juifs des nazis.
Mais l’assassin n’est pas issu de cette part de notre histoire, celle de la France républicaine…
Ce crime raciste s’inscrit dans une liste, hélas longue, où l’on trouve un prêtre catholique poignardé à Saint-Étienne du Rouvray, une vieille dame, assassinée en l’église Notre Dame de Nice, des enfants dans une école juive de Toulouse, sans oublier les laïques militants de Charlie Hebdo.
La liberté de penser, de croire ou de ne pas croire, ne se divise pas. La lutte contre les violences, contre toutes les formes de terrorisme, doit unir toutes les forces de la France. « Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas »…
Hélas ! Certains se sont précipités dans la récupération politique, en organisant une marche contre « l’islamophobie », qui commença par l’exclusion du député socialiste Jérôme Guedj, traité de « sioniste ».
La lutte contre le racisme est fort mal engagée quand on interdit à un juif d’exprimer son indignation devant le meurtre d’un musulman. En vérité LFI entendait s’arroger l’exclusivité de la défense des musulmans victimes du racisme, en encourageant au passage « l’antisionisme », clairement antisémite. Ce comportement est viscéralement anti-républicain, il vise à diviser en fonction de la religion et à opposer les « communautés », quand il faut unir pour écraser le racisme.
La seule ligne possible, c’est de proclamer que nous sommes des musulmans de la Grand-Combe, parce que nous sommes Charlie, comme nous sommes des catholiques de Saint-Étienne du Rouvray et de Nice, des juifs de Toulouse, des Mireille Knoll et des Sarah Halimi. Le combat contre le racisme ne se divise pas.
© Guy Konopnicki
Il y a beaucoup plus de Juifs, persécutés, en France surtout depuis le 7 octobre que de musulmans et bien avant le 7 octobre ce sont toujours les nôtres, les Juifs de France qui furent assassinés par des fanatiques musulmans . Nous ne tuons pas, de brimons pas les musulmans.
De tout cœur avec ce pauvre musulman assassiné
mais combien de juifs assassinés, piétinés, renies
depuis le 7 octobre, nous avons tant de peine
qu’hélas nous n’avons plus de larmes pour pleurer
Pour un crime raciste commis sur un musulman, plusieurs milliers commis PAR des musulmans contre des non-musulmans. A supposer même d’ailleurs qu’il s’agisse bien d’un crime raciste. Écran de fumée.