On commence à comprendre pourquoi Lyon2 a lâchement abandonné le Professeur Balanche

« Les chefs d’établissements du site de Lyon Saint-Étienne expriment leur adhésion pleine et entière au soutien de France Universités à Isabelle von Bueltzingsloewen, Présidente de l’Université Lumière Lyon 2 et, à travers elle, à l’ensemble de la communauté universitaire visée par des attaques particulièrement viles et violentes.

Les chefs d’établissements du site de Lyon Saint-Étienne réaffirment avec force les dangers que représentent pour notre société et pour notre démocratie, ces tentatives de déstabiliser l’Université en en faisant le terrain de jeu de joutes politiques.

Les chefs d’établissements du site de Lyon Saint-Étienne appellent à un débat apaisé et respectueux, et à un soutien institutionnel sans faille à l’enseignement supérieur et à la recherche, ainsi qu’à ses missions de service public ».

Signataires :

Gilles Bonnet, Université Jean Moulin Lyon 3 || Mireille Bossy, VetAgro Sup || Cécile Delolme, ENTPE || Nathalie Dompnier, ComUE Université de Lyon || Frédéric Fotiadu, Institut national des sciences appliquées (INSA) Lyon || Bruno Lina, Université Claude Bernard Lyon 1 || Florent Pigeon, Université Jean Monnet Saint-Étienne || Pascal Ray, École Centrale de Lyon || Hélène Surrel, Sciences Po Lyon || Emmanuel Trizac, École normale supérieure (ENS) de Lyon:

Voilà ce qu’on trouve sur le Linkdin de Willy Beauvallet-Haddad, le même qui fit l’oraison funèbre de Hassan Nasrallah en ces termes si proches de l’apologie du terrorisme :

Ainsi, on commence à comprendre pourquoi, lorsqu’il fut chassé de son cours par des militants encagoulés, le professeur Fabrice Balanche a été davantage enfoncé que soutenu par sa hiérarchie.

« D’accord, une ligne rouge a été franchie et ces faits sont intolérables mais l’emballement médiatique est disproportionné », avait expliqué Isabelle von Bueltzingsloewen, présidente de l’université à la Tribune de Lyon. « Mais je ne suis pas étonnée que ça soit tombé sur lui au vu de ses positionnements sur Gaza. C’est aussi à lui de trouver sa place ». 

Mais aujourd’hui que sont exhumés ces tweets émis par Willy Beauvallet-Haddad, de sa fonction commandant en second de madame von Bueltzingsloewen sur le campus, avec cette indignité consistant à dire que cette « figure fraternelle, de droiture morale, rassurante, celui qui indiquait le chemin… est mort au milieu des siens pour la grande cause (palestinienne et arabe) et a rejoint le panthéon de nos coeurs et des grands personnages de l’Histoire », on se pince!

Du côté de Bordeaux

TJ