Hudaybiyyah 628 – Téhéran 2025 : L’Art de la taqiya



Dans les négociations nucléaires Iran-USA (Oman, 12 avril ; Rome, samedi), le dictateur Khamenei invoque le traité d’Hudaybiyyah (628) où Mohammed accepta une trêve de dix ans avec les Quraysh de La Mecque, obtenant l’accès au pèlerinage contre des concessions jugées excessives par ses compagnons.

L’épilogue révèle le but de la manœuvre : en 629, les Quraysh rompirent le traité en attaquant les Banu Khuza’a. Cette violation servit de prétexte à Mohammed qui conquit La Mecque en 630 avec 10 000 hommes, sans effusion de sang. Le traité, d’abord vu comme défaite, avait permis de renforcer les musulmans, multiplier les conversions et préparer la victoire finale.

Khamenei, adoptant une « flexibilité prudente » dans le but d’obtenir l’arme nucléaire pour accélérer l’apocalypse version khomeiniste , rappelle cette manière de faire. Comme en 2013, où il évoqua la « flexibilité héroïque » de l’Imam Hassan pour justifier les négociations menant à l’accord de 2015.

Cette approche relève de la taqiya – principe chiite permettant la dissimulation tactique face au danger : accepter des compromis temporaires pour des gains stratégiques futurs.

L’ayatollah Nourmofidi et l’agence Tasnim (proche des Gardiens de la Révolution) soulignent que la « paix » d’Hudaybiyyah fut « une claire victoire ». Message : les concessions actuelles préparent peut-être un succès futur et l’anéantissement des « Infidèles ».

© Joel Hanhart

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