TJ s’associe à la demande de démission de la Présidente de l’Université Lumière Lyon 2 et ré-affirme son soutien entier au professeur Balanche

Profs, ex-ministres… Ils demandent la démission de la présidente de l’université Lumière Lyon 2

Une cinquantaine d’universitaires et des personnalités politiques réclament la démission de la présidente de l’université Lumière Lyon 2.

Deux semaines plus tard, la polémique et les outrances s’étaient éteintes, mais la présidente de l’université Lumière Lyon 2, qui dénonçait pourtant elle-même l’emballement, a décidé de remettre une pièce dans la machine médiatique. Dans un entretien accordé en milieu de semaine à Tribune de Lyon, Isabelle von Bueltzingsloewen indiquait ainsi « ne pas avoir été étonnée » de l’interruption du cours de Fabrice Balanche, maître de conférence en géographie, en raison notamment de ses « positionnements sur Gaza ». Sans toutefois détailler la nature des dits « positionnements ».

Dans ladite interview accordée à la Tribune de Lyon, la présidente de l’université Lumière Lyon 2, Isabelle Bueltzingsloewen, indiquait « ne pas avoir été étonnée » de l’interruption du cours de Fabrice Balanche, maître de conférence en géographie, en raison notamment de ses « positionnements sur Gaza ». Le professeur n’était-il pas par ailleurs un habitué de l’antenne de CNEWS où il dénonçait régulièrement les « islamogauchistes » et les « dérives islamistes » à l’université???

Si elle avait déploré des « faits intolérables », la présidente de l’université n’en avait pas moins déploré auprès de nos confrères des « paroles affligeantes, complotistes et délétères pour l’université ».

Dans la foulée, les responsables politiques de droite et d’extrême droite avaient fait part de leur indignation. Laurent Wauquiez et Fabrice Pannecoucke, conseiller spécial et président de la Région, ont de leur côte écrit au ministère de l’Enseignement supérieur pour demander « une mission d’inspection indépendante sur les dérives préoccupantes ayant lieu au sein de Lyon-2 ».

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« Au lieu de soutenir l’un de ses enseignants agressé dans l’exercice de ses fonctions, (la présidente) a choisi de remettre en question sa légitimité scientifique

Vendredi, c’est dans le journal « Le Figaro » qu’une cinquantaine d’universitaires et de personnalités politiques ont demandé la démission de la présidente de l’université via un texte rédigé à l’initiative du professeur agrégé de lettres modernes, Xavier-Laurent Salvador et signé par l’ex-ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer: « Dans ce contexte, la mise en cause de Fabrice Balanche apparaît comme une manœuvre stratégique. Loin d’être spontanée, elle s’inscrit dans une logique de propagande souvent relayée en France par des milieux islamo-gauchistes », écrivent les signataires de la tribune.

« La présidente de l’université, Madame Isabelle von Bueltzingsloewen, au lieu de soutenir l’un de ses enseignants agressé dans l’exercice de ses fonctions, a choisi de remettre en question sa légitimité scientifique en contestant publiquement sa liberté académique », déplorent encore les auteurs du texte. Et de conclure : « Il faut tirer toutes les conséquences de cette crise : la présidente de l’Université Lyon-II ne peut pas rester en fonction après un tel reniement des principes fondamentaux de la République universitaire. Nous demandons sa démission. »

Les signataires de la tribune en soutien de Fabrice Blanche et demandant la réclament la démission de la présidente de l’université Lumière Lyon :

Xavier-Laurent Salvador, agrégé, maître de conférences (HDR), Président du LAIC

Gilbert Abergel, président du Comité Laïcité République

Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, chargée de recherche CNRS Pierre

Vermeren, professeur d’Histoire Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Emmanuelle Hénin, professeur de littérature comparée Sorbonne Université

Luc Ferry, Philosophe, ancien ministre de l’Éducation nationale, de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la jeunesse

Jean-Michel Blanquer, président du Laboratoire de la République

Gilles Guglielmi, juriste et professeur de droit français

Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie Université de Bordeaux

Patrick Henriet, directeur d’études École Pratique des Hautes Études

Renée Fregosi, philosophe et politologue Présidente du CECIEC

Violaine Géraud, professeur de langue et littérature française Université Lyon3- Jean Moulin

Thibault Tellier, professeur des universités à Sciences Po Rennes François Roudaut, professeur des Universités

Dominique Triaire, professeur émérite de Montpellier Paul Valéry Michel Albouy, professeur émérite

Samuel Mayol, maître de Conférences (HDR)

Vincent Tournier, maître de conférences de science politique IEP Grenoble

André Tiran, professeur émérite Université Lyon 2

Albert Doja, professeur d’anthropologie Université de Lille

Charles Coutel, professeur émérite en philosophie du droit à l’Université d’Artois

Bruno Sire, professeur agrégé Sciences de gestion Université Toulouse Capitole

Mireille Quivy, maître de Conférences honoraire de l’Université de Rouen

Michel Fichant, professeur émérite

Christophe de Voogd, historien, chercheur-associé à Sciences Po

Michel Messu, professeur honoraire de sociologie

Marc Fryd, agrégé d’anglais, maître de conférences HDR Université de Poitiers

Leonardo Orlando, essayiste et docteur en sciences politiques

Pierre-Henri Tavoillot, philosophe Sorbonne Université

Philippe de Lara, maître de conférences à l’université Paris II Panthéon-Assas

Joseph Ciccolini, PU-PH Aix Marseille Univ et APHM

Ivan Burel, professeur agrégé, docteur en Histoire

Bruno Moysan, musicologue

Claire Laux, professeur Science Po, Bordeaux

Thierry Blin, maître de conférences en sociologie (HDR) Université Montpellier III

Carlos Pereira, maître de conférences HDR Linguistique Université Sorbonne- Nouvelle

Martine Benoit, professeur d’histoire des idées

Marie Brunhes, maître de conférences Études germaniques, Université de Lille

Frédéric Encel, géopolitologue

Benjamin Enriquez, professeur de mathématiques université de Strasbourg

Sabine Prokhoris, psychanalyste

Claude Habib, professeur honoraire Sorbonne nouvelle

Liliane Kandel, sociologue essayiste

Anne Karila, agrégée d’allemand Lille

Nathalie Krikorian-Duronsoy, historienne et Philosophe

Michel Lalande, préfet honoraire

Nathalie Sonnac, professeure à l’université Paris Panthéon-Assas

Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, écrivain, professeur de philosophie

David Smadja, professeur hématologie hôpital européen Georges Pompidou et université Paris cité

Pierre-André Taguieff, philosophe et politiste, directeur de recherche au CNRS

Frédéric Wehrlé, politologue et historien ancien chargé d’enseignement en droit international Université Pierre Mendès France de Grenoble

Albert Bensman, professeur honoraire à la Faculté de Médecine Paris-Sorbonne Noëlle Lenoir, avocat ancien ministre

Caroline Calba, professeur agrégée Université de Strasbourg Ilanit Ben-Dor Derimian, anthropologue, Université de Lille

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10 Comments

  1. avec toutes ces personnalités
    je m associe pleinement à cette pétition
    je demande la révocation de cette personne infâme
    que Fabrice Balanche retrouve son université
    ce ne sera que justice

  2. Cette caricature de becassine n est pas un phenomene isolė : sa veulerie et ses arguments pro hamas c est l expression de l ideologie dominante voulue et imposée a tous par le tandem dirigeant : macron/ melenchon .
    L alliance nauseabonde de la haute bourgeoisie et de l extreme gauche est une realité , pas un fantasme .

  3. « Dans la foulée les dirigeants politiques de droite et d’extrême-droite » etc
    Bon, en réalité…En France, l’extrême-droite et l’ultra-extrême-droite réelles et non imaginaires, ce sont le Front Islamo-nazi de Mélenchon et ses complices macronistes/européistes. Or partout dans le monde où ils l’ont pu, les nouveaux Nazis sont parvenus à conquérir le pouvoir, et notamment en Europe de l’ouest, en se faisant passer pour le camp du bien. Ce qui implique une inversion des rôles et de la sémantique. En pratiquant la même rhétorique qu’eux, vous faites leur jeu. On ne pourra battre les Islamo-nazis et leurs alliés politiques, qui représentent la principale extrême-droite moderne, qu’en les nommant par leur nom. (Et donc en cessant de qualifier à tort d’extrême-droite leurs adversaires.)
    Répéter les mensonges et la newspeak régnant depuis plusieurs décennies, c’est nourrir la bête qu’on prétend combattre. Les mêmes causes produisent invariablement les mêmes effets.

    • Il faut dire qu’elle a une belle tête , la directrice. Ceci dit ,
      elle a la presse de gôche toute acquise , donc rien n’arrivera .
      Mais, quelle tête!

  4. @Jérôme Onyx
    La preuve que les Islamo-nazis ont déjà remporté la bataille des esprits, c’est que même certains de leurs adversaires tiennent le même langage qu’eux. Exemple : qualifier les partis anti-islamistes de partis d’extrême-droite. C’est le monde à l’envers ! Donc ils ont réussi à imposer leur idéologie dans le langage commun. Ils ont déjà gagné.

  5. De mon point de vue ce n’est pas compliqué, la personne qui à ce poste lâche son enseignant au lieu de le défendre, tolère l’irruption d’étudiants en plein cours, et bien cette personne trahit sa mission, elle n’a RIEN à faire à ce poste.

  6. L’entrisme et le wokisme ont infiltré les universités françaises. Ces universités et grandes écoles deviennent des lieux de revendications et de militantisme d’extrême gauche. Cette présidente de l’université Lyon 2 doit démissionné de ses fonctions. Soutien à cet enseignant Fabrice Balanche. L’université est un endroit pour étudier, et non pour une rupture du jeûne du ramadan. C’est l’endoctriment des cerveaux, il faut se débarrasser de ces jeunes pro-islamistes. Les autres étudiants doivent pouvoir suivre les cours en toute sérénité. Aucune réaction de l’Etat et du ministre de l’Enseignement supérieur. C’est dire leur faiblesse.

  7. Que cette dame (toute comme dame Rousseau) puisse être présidente (ou vice-présidente) d’une université dit tout du déclassement et de la déchéance de l’enseignement supérieur français.

  8. La stupidité structurellement induite est un concept permettant d’expliquer pourquoi un régime totalitaire a besoin de créer une élite inculte, inepte et obéissant docilement à l’idéologie dominante. Or l’idéologie dominante de notre monde « progressiste » est celle des Nazis indigénistes/islamistes (et des Europeistes, mais il s’agit du même camp). Donc rien d’étonnant à ce que les Islamo-nazis aient pris le contrôle des universités françaises, belges, britanniques, canadiennes etc avec la bénédiction du pouvoir en place.
    Le macronisme et le mélenchonisme sont le résultat d’un long processus de déshumanisation et de lobotomisation massives : l’œuvre des médias mainstream, de l’EN et des universités. Islamonazisme structurellement induit.

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