Le cri du soldat Rom Braslavski. Par Daniel Sarfati

Dessin de Shoshke Engelmayer

Devant les vidéos de propagande du Hamas, je ne sais jamais si je dois les voir, et encore moins si je dois les diffuser. 

J’ai bien compris le degré de cruauté et de manipulation de ces images, qui sont censées exercer une pression psychologique sur le public et influencer les décisions du gouvernement israélien. 

Je ne sais pas non plus si il faut continuer la guerre à Gaza, ou reprendre des négociations avec une organisation terroriste qui ne veut faire aucune concession, quitte à entraîner peuple palestinien et peuple israélien dans une spirale mortifère. 

Mon désarroi est complet. 

Mais je sais que derrière ces otages israéliens encore vivants ou morts, il y a des hommes et des histoires personnelles. 

Rom Braslavski était agent de sécurité au Festival Nova. Le 7 octobre, plutôt que fuir il a préféré sauver d’autres vies. Il a été blessé puis a été enlevé. 

Il pourrit dans un tunnel du Hamas depuis 559 jours. 

Il implore le Premier Ministre d’Israël de le délivrer. Il est dans un état physique et psychologique alarmant. 

Je m’associe à son cri, même si j’ai conscience d’être manipulé par le Hamas. 

Il faut sauver le soldat Rom, et tous les autres. 

© Daniel Sarfati

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