

Une partie de la gauche utilise les moyens parlementaires pour s’instituer en juge des bonnes et des mauvaises mœurs. Nous avons eu ainsi une commission sur les abus sexuels dans la Culture.
Pourquoi la Culture, plutôt que les supermarchés ? Les caissières ne sont pas moins exposées aux pressions de la hiérarchie que les actrices. L’obscur gérant d’un hyper n’étant pas Depardieu, le harcèlement, l’abus d’autorité, le viol peuvent demeurer dans l’ombre. Avec le cinéma et les métiers du spectacle, la médiatisation de nos commissaires aux mœurs est assurée.
Qu’importe si la commission parlementaire ne nous a rien appris que nous ne savions déjà.
Le principe du parlementaire justicier étant établi, LFI réclame désormais une commission pour traiter de « l’islamophobie »…
Le concept nous vient d’Iran, où le non respect des règles vestimentaires imposées aux femmes est sanctionné par l’emprisonnement, la torture et la mort.
Qu’importe ! La République française laïque, la première à avoir aboli le délit de blasphème, se voit sommée de traiter non le racisme visant les personnes de culture musulmane, mais l’islam lui-même.
Bien sûr, il s’agit pour LFI de mettre la prétendue islamophobie sur le même plan que l’antisémitisme. Or l’antisémitisme ne vise pas la religion, dont il n’est pas question, par exemple, dans les décrets de Vichy, mais bien les juifs, définis à partir de théories raciales.
Pour instituer un délit d’islamophobie, LFI n’hésite pas à redéfinir l’antisémitisme, à le réduire aux discriminations de la religion, quand les crimes les plus récents, ceux du 7 octobre, visaient un festival de musique et des populations civiles.
L’objectif est double : donner à l’islam un statut protégé, légaliser l’antisionisme, qui ne vise pas la religion… Nos commissaires politiques après s’être arrogé le droit de juger les artistes se muent en gardiens de l’islam…
© Guy Konopnicki
Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au Nouveau chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des Juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et Chroniqueur à Marianne.
L’islamophobie c’est comme la judéophobie, cela concerne ceux qui ignorent l’Histoire . C’est comme une maladie ou une manie, la phobie. Je n’ai rien contre l’islam dés l’instant ou il ne dérive pas vers le racisme ,la haine de l’autre. Le mouvement LFI pousse ses adhérents -qui semblent y croire- à victimiser les musulmans et cela à cause de qui? du sionisme et d’Israel evidemment. Les adhérents LFI ne sont pas des lumiéres, pour la plupart.
Si vous êtes contre le Nazisme, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, la pédophilie, les crimes contre l’humanité et la traite humaine, vous êtes islamophobe.
Je suis islamophobe.
Si vous êtes raciste, antisémite, sexiste, pour la pédophilie, les crimes contre l’humanité et l’esclavagisme, vous êtes islamophile. Wokiste, mélenchoniste…
Il n’y a que dans les pays islamistes ou sous domination islamiste qu’on dénonce l »islamophobie ». C’est comme si le 3ème Reich avait dénoncé la « germanophobie ».
Terzian, j’admire votre réponse elle est si juste, si concise, si explicite elle devrait faire date et couvrir de honte une certaine Yael Braun Pivet.
J’aime tout autant Guy Konop que je suis depuis plusieurs dizaines d’années