
Jean-Paul Sartre est mort le 15 avril 1980.
A son enterrement, la foule était dense pour l’accompagner au cimetière du Montparnasse, à quelques encablures du boulevard Edgar Quinet où il habitait.
Jamais, depuis Victor Hugo, il n’y avait eu autant de monde pour le décès d’un écrivain.
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J’avais quitté tôt ce matin, la fac de Médecine des St Pères, pour aller réviser au Luco.
Tel Antoine Roquentin, je fixais d’un œil morne les racines d’un platane tout en essayant de retenir par cœur des éléments de sémiologie clinique pour les examens à venir.
Impossible de me concentrer.
Rue Froidevaux, le long des hauts murs du cimetière du Montparnasse, j’avais rejoint la foule des anonymes.
Puis j’avais erré toute la journée sur le boulevard Saint Germain.
J’avais haï ces touristes en terrasse, au « Flore » et aux « Deux Magots ».
J’aurais voulu que ces deux établissements soient fermés en signe de deuil.
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Dans son essai « Réflexions sur la question juive », Sartre ne parle pas seulement des antisémites, mais aussi de la haine de soi chez certains juifs, ceux qu’il nomme des juifs « inauthentiques ».
Ceux-ci « recherchent et fuient leurs coreligionnaires. Ils affirment n’être qu’un homme parmi d’autres, et pourtant ils se sentent compromis par l’attitude du premier passant, si ce passant est juif.
Ils sont antisémites pour rompre tous liens avec la communauté juive et pourtant ils ressentent au plus profond de leur chair les humiliations que les antisémites font subir aux autres juifs. »
Pour illustrer son propos, il raconte une anecdote.
Un de ses amis juifs « inauthentique », s’était rendu compte que la prostituée avec laquelle il était monté était juive.
Il fut frappé d’impuissance et se mit à vomir.
Comme si il ressentait la moindre tare chez un autre juif ou juive, à la façon d’une humiliation personnelle et une confirmation de ce que les antisémites pensaient d’eux.
Les réseaux sociaux abondent de ces juifs « inauthentiques » de Rony Brauman à Judith Butler.
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Un jour, un journaliste demanda à Sartre un exemple de juif « authentique ».
Il répondit simplement :
« Mon ami, Raymond Aron. »
Aron, un gaulliste de la première heure, qui s’était détaché du Général de Gaulle suite à ses remarques sur le peuple juif, après la Guerre des Six-Jours.
© Daniel Sarfati
Merci mr Sarfati, en partant de l’œuvre de Sartre, de mettre une nouvelle fois le projecteur sur les juifs complexés, comme les appelle avec justesse Albert Memmi. J’en ai connus beaucoup et ils méritent, à mon modeste avis, pitié et mépris.
Les Juifs antisémites, comme cette dégénérée de Judith Butler (qui se hait également en tant que femme) sont atteints de haine de soi, comme de nombreux Blancs (ceux qui soutiennent BLM, la FI, le wokisme etc). C’est la maladie mortelle et incurable du monde occidental. Maladie que Jean-Paul Sartre a justement fortement contribué à propager (et dont il était lui-même atteint).
Haine de soi des blancs, ressentiment des racisés. Un joli couple sado-masochiste qui désormais fait toute l’histoire du monde occidental.
Colette est morte le 3 aout 1954, j’étais dan la rue il y avait foule, « La maison de Claudine » son amour pour sa mère, pour la nature.
Que la France puisse glorifier un individu tel que Sartre (lisez sa préface à Frantz Fanon) me donne encore plus honte d’être française. Ce que ne dit pas cet article, c’est que ce pseudo grand philosophe en outre abject dans sa vie personnelle constitue l’une des sources d’inspiration des mouvements decolonial et wokiste des deux côtés de l’atlantique. La France a enclenché son suicide collectif dès les années 1950-60.