
Nadav Lapid, le cinéaste israélien, se croyait être le chouchou du Festival de Cannes.
Raté.
Son dernier film, « Ken » , a été écarté de la sélection officielle de la 78ème édition.
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Pourtant, Nadav Lapid n’a jamais ménagé sa peine dans sa critique virulente d’Israël.
En 2021, il obtient le Prix du Jury pour « Le genou d’Ahed », un film hagiographique sur l’activiste palestinienne Ahed Tamimi qui avait giflé un soldat israélien dans son village près de Ramallah.
Récemment, Nadav Lapid en avait rajouté une couche à propos de Melenchon :
« Si j’étais français, j’aurais voté pour lui. En plus il adore le cinéma ».
Bref, un israélien politiquement correct, LFI compatible.
Désolé Nadav, mais ça ne suffit pas à effacer le péché originel : tu es israélien.
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Devant ce boycott culturel, j’ai parfois l’impression que nous sommes perçus comme de monstrueux insectes.
Comme Gregor Samsa, dans « La métamorphose » de Kafka.
Un cancrelat à qui l’on jette des pommes pourries.
Kafka apprenait l’hébreu et rêvait de « monter » en Israël. Aujourd’hui, il serait traité de colonialiste génocidaire.
Kafka était passionné par le théâtre yiddish. Aujourd’hui, il serait qualifié d’ethnocentré.
Comme dans « Le procès », il aurait beau essayer de comprendre rationnellement de ce dont il est accusé, de se défendre de crimes qu’il n’a pas commis, sa cause resterait désespérée.
Ses livres seraient mis à l’index.
Kafka ne serait invité dans aucun festival du livre.
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Ce boycott cessera un jour, mais le mal est fait.
Cette « trahison des clercs », ces intellectuels, ces hommes de culture, qui depuis le 7 octobre nous jettent des pommes pourries.
Je ne les oublierai pas.
© Daniel Sarfati
Mr Sarfati , ce traumatisme s est etabli de maniere permanente : nos anciens » amis » , enfin plutot ceux que les juifs pensaient naïvement leurs » amis » se sont retournés contre nous au pire moment , il est temps de travailler sur une interpretation de cet evenement :
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Une question centrale s impose : ou est la place d un juif en 2025 ?
Ce matin l agence juive ouvre a 9 h , Israel vous attend tous a la maison
Intellectuels ?…Certainement pas.
« Hommes de culture » ?…Cela reste à voir. Pas tous, en tout cas.
Les mots ont un sens.
Franz Kafka, le visionnaire, il avait tout compris, il nous l’explique dans ses oeuvres, ce n’était pas un personnage triste comme il apparaît sur les photos, il était joyeux, il apprenait aussi l’hébreu,traduisant les mots de ses textes avec les lettres « ordinaires » pas les lettres carrées qui sont nos lettres sacrées, tellement belles comme était l’âme de Kafka.