
Il y a 80 ans, en avril 1945, il revient dans sa ville de Toulouse et des Dauphins du TOEC alors qu’on le croyait mort à Auschwitz, comme Paule sa femme, née Elbaze, et comme sa fille Annie.
A la fin de la guerre, la ville de Toulouse avait même donné le nom de ce champion au bassin d’hiver de la piscine de l’île du Ramier.
Il, c’est Alfred Nakache qu’on a redécouvert au cours des dernières années grâce aux livres de Renaud Leblond et Pierre Assouline, et grâce au seul en scène « Sélectionné » interprété magistralement par Amir Haddad.
Un Alfred Nakache qui espèrera un temps le retour de Paule et Annie, deviendra professeur d’éducation physique à la Faculté de droit, se remariera avec une Sétoise (Marie) et reprendra l’entraînement et du poids avant de participer aux JO à Londres en 1948, douze ans après ses exploits lors des terribles jeux de Berlin devant Hitler, son bourreau…
Pour rendre hommage à Alfred, fils de Constantine, surnommé « Artem », cadet d’une famille de onze enfants et apparenté (de très loin) avec la famille paternelle de ma femme, présent dans le « hall of fame » de la natation internationale, j’ai écrit un texte devenu une chanson.
Je vous la propose en version clip sur YouTube. Pour qu’on ne l’oublie jamais, et qu’on n’oublie jamais Paule et Annie, victimes innocentes de la haine et de la barbarie nazie.
© Gérard Clech
Un bel hommage à ce superbe champion
Joli! Bel hommage! Un être tellement inspirant!
Une voix chaleureuse, malgré…