Atome iranien: Trump envoie Netanyahou sur la touche

Mardi, 09 heures à Métula, 08h à Montpellier
Hier, à Washington, le Président américain Donald Trump a révélé à son hôte Binyamin Netanyahu ainsi qu’à la presse, que son administration allait « entamer dès samedi prochain des négociations directes avec l’Iran ».
Le pensionnaire de la Maison Blanche a précisé que « si ces pourparlers échouent, ils (les Iraniens) seront en grand danger ».
Les négociations s’ouvrent dans un environnement d’ultimatum rigoureux, Trump ayant fixé la date butoir pour une solution diplomatique à la mi-mai prochain, menaçant la Théocratie chiite d’une opération militaire de grande envergure visant à détruire son projet de bombe atomique si ce délai n’était pas tenu.
Pendant les discussions d’approche qui se sont notamment déroulées à Oman, les USA ont veillé à augmenter la plausibilité de leur menace armée, dépêchant environ deux cents avions de guerre supplémentaires à proximité de la dictature cléricale, dont des bombardiers stratégiques B-52 et des bombardiers furtifs Northrop B-2 Spirit.
Les B-2 sont capables de transporter et de larguer chacun deux méga-bombes GBU-57, d’une masse de 13.6 tonnes chacune, dont 2.7 tonnes d’explosif, destinées à détruire des bunkers du type de ceux qui existent dans les installations nucléaires de Natanz et de Fordow.
Les GBU-57 ont la particularité de s’introduire dans 61 mètres de béton ou de rocher avant d’exploser.
Outre le fait que les B-2 sont invisibles pour les radars des ayatollahs, leurs batteries de défense antiaériennes ont toutes été anéanties lors du raid du Khe’l Avir, l’Aviation israélienne, du 26 octobre 2024.
On estime à 8 le nombre de B-2 déployés actuellement sur la base de Diego Garcia dans le nord de l’océan Indien, au sud-est de l’archipel des Chagos, à 3 700 km des côtes iraniennes. Les B-2 possèdent un rayon d’action de l’ordre de 11 000 kilomètres.
D’autre part, les Etats-Unis alignent environ 150 F-35, F-15 et F-18 aux Emirats Arabes Unis, au Qatar, en Jordanie, en Arabie saoudite, de même que sur des porte-avions croisant aux abords du golfe arabo-persique.
Ils utilisent actuellement cette armada afin de frapper violemment et quasi quotidiennement les positions des Houthis au Yémen, occasionnant des dégâts considérables à leur dispositif militaire, et neutralisant des centaines de leurs combattants.
Parallèlement à cet effort considérable, Washington livre continuellement des équipements de pointe à son allié israélien, qui comprennent entre autres des chasseurs-bombardiers furtifs F-35, ainsi que des batteries de missiles sol-air de type Patriot et Thaad. Ces derniers étant complémentaires des Arrow/Khetz de fabrication israélienne, dans leur fonction consistant à abattre des missiles balistiques éventuellement tirés en quantités importantes.
Les moyens défensifs de ce genre ont également été renforcés et mis en état d’alerte à proximité des bases américaines de la péninsule arabique.
La Théocratie persane est absolument incapable de se mesurer militairement aux arguments mobilisés concurremment par les Etats-Unis et par l’Etat hébreu.
Ceux-ci sont nécessaires pour protéger la crédibilité de l’ultimatum lancé par le Président américain au Guide suprême Ali Khameneï. Ce, même si Donald Trump ne cache pas qu’il préférerait nettement une solution négociée à un affrontement militaire avec l’entité chiite.
<Picture (Device Independent Bitmap) 3.jpg>Le bombardier furtif B-2 et ses gigantesques bombes : sans parades connues
Le principe d’un accord entre Washington et Téhéran ne contrarierait pas Jérusalem, à la condition qu’il prévoie le démantèlement et la destruction de toutes les capacités nucléaires des Iraniens.
Or, et c’est là où le bât blesse, M. Trump et son administration n’ont aucune intention de coordonner leur position lors des prochaines négociations avec les Israéliens.
Lesquels ont appris uniquement à l’occasion de la convocation de Binyamin Netanyahu sur les rives du Potomac l’ouverture à la fin de cette semaine des négociations directes avec le régime des ayatollahs.
C’était d’ailleurs la raison de cette « invitation » d’urgence, adressée par le Président américain au chef de l’exécutif israélien en pleine visite en Hongrie.
Ca a été le moyen choisi par la White House pour annoncer au Monde que l’Amérique s’apprêtait à entamer des négociations directes avec la Théocratie chiite.
La conséquence directe de cette manœuvre étant de priver Israël de moyens d’influencer la teneur des exigences U.S. à cette occasion, lui enlevant la possibilité de « posséder elle-même les clés de l’avenir du nucléaire iranien, et partant, le sien ».
Jérusalem ignore également quel sera le rôle que lui réservera Trump en cas d’échec des discussions : ordonnera-t-il une opération conjointe de l’Air Force et du Khe’l Avir ? Enverra-t-il les pilotes hébreux seuls à la manœuvre ? Ou leur demandera-t-il de ne pas participer à l’offensive ?
Ce que l’on sait à Métula est que les entraînements visant la coordination entre les deux forces aériennes se sont multipliés ces dernières semaines. Sans que cela n’augure de la décision qui sera finalement prise par Washington.
Ce qui est clair et qui a été illustré sans l’ombre d’un doute sensé hier dans la mise en scène et la rencontre avec les media à la Maison Blanche, est qu’il n’y a qu’un seul chef, qu’il décide de tout, et c’est Trump, et un exécutant, chargé de s’adapter docilement à ses volontés, qui est Netanyahu.
Ce dernier n’a servi hier qu’à la décoration.
Il était également venu réclamer une baisse des droits de douane que les produits israéliens auront à payer à leur entrée aux Etats-Unis, mais le maître de cérémonie a expliqué qu’une telle mesure n’était pas à l’ordre du jour.
Donald Trump a dit en substance que son pays aidait déjà beaucoup l’Etat hébreu avec ses quatre milliards de dollars de subvention annuelle, et qu’il lui faudrait sans doute s’acquitter des 17% de taxes à l’importation décidés par l’homme le plus puissant de la planète.
Cela se traduira par des milliards de dollars de pénalités à la charge des exportateurs israéliens.
Bien davantage que les 10 % imposés au Royaume-Uni, au Singapour ou à la… Turquie par exemple.
Ces considérations cardinales viennent se greffer à l’audience capitale qui s’ouvre en ce moment à la Cour Suprême de Jérusalem (à 9h heures locales), et qui est diffusée en directe à la télévision, à l’issue de laquelle les juges devront décider s’ils confirment ou infirment la décision du cabinet de Netanyahu de limoger le chef du contre-espionnage Ronen Bar.
Une décision qui entrera en vigueur dans deux jours si elle n’est pas abrogée par l’instance supérieure du pouvoir judiciaire de l’Etat hébreu.
Nombre d’observateurs dont nous sommes pensent que cette décision va préserver la démocratie et l’état de droit au cas où la Haute Cour de Justice annule la décision de Netanyahu, ou va au contraire mettre un terme à notre régime de démocratie libérale, si elle entérine le congédiement de Bar.
Source: Metula News Agency ©

Qu’est-ce que c’est que cet article où l’on lit qu’il sera « mis un terme à notre régime de démocratie libérale, si la haute cour entérine le congédiement de Bar. »
On lira,
La décision du gouvernement, conforme à la loi, de limoger Ronen Bar, le directeur des Services de sécurité intérieure (Shinbet) et la menace que la Cour suprême puisse l’abolir, repose une nouvelle fois le problème posé par la proposition du gouvernement de réforme judiciaire en l’an 2022-2023 : QUEL EST LE VERITABLE SOUVERAIN EN ISRAEL ?
http://www.juif.org/politique-israel/251683,israel-serait-elle-en-voie-de-chouratisation.php
Le décisionnaire et l’exécutant , titrez vous et vous pensez « recadrer » Netanyahu ! Les USA première puissance mondiale à un allié au Moyen Orient : Israël 10 millions d’habitants cernés par des meutes d’ennemis haineux et criminels dont l’ Iran , 80 millions d’habitants ! Trump s’interpose et veut contraindre les mollahs sanguinaires à renoncer à l’atome ! Il veut menacer l’ Iran en rapprochant ses porte avions , ses chasseurs bombardiers lestés de bombes qui pulvériseraient les installations nucléaires iraniennes .
Quel magnifique allié le Président Trump ! Et il prend soin d’informer Netanyahu, de l’associer à la menace sur l’Iran ! « Le grand Satan et le petit Satan » main dans la main !
Je me réjouis pour Israël d’avoir un grand frère fidèle !
« Je me réjouis pour Israël d’avoir un grand frère fidèle ! » Un grand frère ? Quizas, quizas, quizas, un patron surtout.
Je commande, il exécute disait Chirac de Sarkozy.
Alors on se fait beau avec une jolie cravate rouge comme le boss et on fait de la lèche.
Slurp !
Et il se passe quoi quand on en a marre de lécher ?
Nethanyaou n est pas Israel a lui tout seul.
Chez nous , apres le 7/10 et les revelations coté iran et hezbollah , le camp national a ecrasė la gogoche bienpensante , c est ce qui explique les manifestations exprimant l impuissance de celle ci .
Israel n a pas ecouté blinken et biden lorsque la lame des terroristes arabes etait sur notre cou , sachez que Trump , tout » ami » qu il peut etre ne sera pas plus ecoutė si nous sommes certains que notre survie est en jeu .
Nous vivons dans un » pays » de 20 km de large , entourés de tueurs , eux meme gavés d argent iranien et qatari , avec le soutien implicite de l occident chretien ou post chretien .
Nous sommes deçidés a survivre et prosperer sur notre bande de sable , auçun president d aucune puissance » amie » ou autre ne retiendra la main de Tsahal si nous jugeons que notre peuple est menacė , le 7/10 restera eternellement la leçon cuisante que nul ici n oubliera , et celui qui , dans l ombre prepare un nouveau pogrom sera frappé sans pitié , que cela plaise a nos tres chers » amis » ou non .
Cet article militant du camp Lapid-Kaplaniste devrait être reservé aux magazines franchouillards qui cultivent l’ignorance crasse de leur lecteur.
Au nom du « pluralisme » faut il supporter un tract militant, dont les prises de positions politiques de l’auteur sont tellement saillantes que ca à l’air d’être écrit au second degré.