Joie et émotion, chance aussi d’avoir assisté hier soir à la SACEM au magnifique hommage donné, cinq ans après sa mort, à l’incroyable Jean-Loup Dabadie.

Présenté par Claude Lemesle, dont je suis désormais l’un des « élèves », cet hommage nous permit de voir des archives vidéo géniales de l’auteur, parolier, scénariste, etc.

Un bonheur poursuivi sur scène avec Julien Clerc et sa « préférence » à lui, avec Muriel Robin et Anne Le Nen jouant du Bedos et Daumier, Sarah Biasini se mettant dans les pas de sa mère Romy Schneider et entonnant la bouleversante chanson des « Choses de la vie » de Claude Sautet, avec la brillante Alice Taglioni, la sémillante Anny Duperey nous redonnant avec Eva Darlan l’un des dialogues savoureux d' »Un Éléphant ça trompe énormément », avec l’intense Francis Perrin qui nous fit pleurer sur du Serge Reggiani (Paroles évidemment de Dabadie).


Nous eûmes tant et tant de belles et souriantes anecdotes à entendre, de bons moments d’une époque bénie à revivre… Après Richard Cocciante en vidéo, deux émouvantes interprétations de Claude Lemesle et un karaoké géant sur « On ira tous au paradis » de Polnareff, nous nous séparèrent, un verre à la main, entourés de photos et de documents en tous genres accrochés aux murs dans une sorte de musée Dabadie éphémère.
Je découvris notamment cette première chanson du maître, en 1966. Celle-là même qui lui permit de passer brillamment l’examen de la SACEM, car à l’époque il fallait passer un examen pour devenir sociétaire… (Voir photo)

Quel beau moment, quelle belle parenthèse un peu sépia d’un monde et d’une époque révolus ! Merci !
© GEKA
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