
AFP/ALAIN JOCARD
« Le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal mais entre le préférable et le détestable ». Raymond Aron
« La gauche est antifasciste, mais elle n’est pas antitotalitaire ». George Orwell
« La naïveté politique des Juifs est sans limite, et cela est incroyable ; ils ne comprennent pas cette règle très simple, qui veut qu’on ne doive jamais faire le premier pas en direction d’une personne qui ne veut pas de vous ». Vladimir Zeev Jabotinsky
Ce sont des images qui auront fait le tour des chaînes d’information : Jordan Bardella en Israël, à l’invitation du gouvernement israélien pour une conférence sur l’antisémitisme, et le 26 mars 2025 à Réim sur les lieux du massacre du festival Nova en compagnie du ministre Amichai Chikli. La déclaration de Jordan Bardella sur la rupture du RN avec le FN canal historique – déclaration multi diffusée – répondait en fait à l’apostrophe d’un militant strasbourgeois, Olivier Samuel, administrateur élu au Consistoire Israélite du Bas-Rhin. A l’examen de la vidéo et des réactions sur Facebook, le militant qui demandait la repentance du RN n’était présent que pour faire le buzz. Or, il y a bien des choses à dire au Rassemblement National, mais pour discuter sur le fond, encore faudrait-il le faire sans les têtes d’ail et tous les gris-gris destinés à repousser le Mal qu’agite invariablement la cohorte bien-pensante de tous les Juifs de gauche bourgeois et émancipés, autoproclamés camp du Bien. Un représentant communautaire véritablement soucieux de l’intérêt collectif de ses coreligionnaires aurait pu questionner le RN sur ses positions (ré)affirmées contre la circoncision et l’abattage rituel, une position partagée d’ailleurs par les écologistes (EELV) à qui la communauté organisée ne porte jamais la contradiction et ne demande aucun compte, car l’hémiplégie intellectuelle et partisane de ces militants gauchistes leur permet, au nom d’un double standard, de fermer les yeux sur les positions systématiquement antisémites des écologistes qui gardent pourtant toujours table ouverte au dîner mondain du CRIF. Ne pas poser les questions pertinentes révèle en réalité la limite de l’exercice : ces résistants de salon et ces sionistes en peau de lapin, invariablement militants gauchistes, sont toujours dans la posture. Quoi qu’il fasse et quoi qu’il dise, le Rassemblement National sera toujours considéré, dans les mots et dans les faits, comme un parti antisémite. Que les « représentants » de la communauté organisée fassent fi de la normalisation du RN qu’il faut continuer d’assimiler au Front National parce que cette normalisation pourrait être une stratégie cousue de fil blanc, c’est une analyse avec laquelle on n’est pas obligé d’être d’accord – elle est factuellement discutable puisque les dérives antisémites au RN entraînent depuis une dizaine d’années l’exclusion de leurs auteurs alors qu’à LFI, les mêmes dérives ne sont jamais sanctionnées mais toujours encensées. Mais même si cette analyse peut s’entendre, la stratégie qui en est issue porte un nom : celui de SOS Racisme !
Qu’il me soit permis, à ce stade, d’évoquer quelques souvenirs personnels. Au milieu et à la fin des années 1980, comme beaucoup, il m’est arrivé de défiler avec SOS Racisme contre le racisme en général et contre celui du Front National en particulier, arborant alors une petite main bleue plutôt que jaune – la main jaune choisie comme symbole du combat antiraciste faisait écho à l’étoile jaune de manière subliminale et préfigurait bien ce qu’allait devenir l’association. Au début des années 2000, j’ai personnellement assisté à la révélation inattendue de l’imposture de SOS Racisme et de son président d’alors au cours d’une conférence sur le racisme et l’antisémitisme à Strasbourg, pendant que ses militants, prétendument antiracistes, déposaient des tracts antisémites et violemment anti-israéliens sur les voitures alentours. C’est aussi au début des années 2000 que s’est déchainée une désinformation malhonnête et toujours systématiquement à charge contre Israël et contre les Juifs de France supposés tous soutenir la politique de l’Etat hébreu – l’antisémitisme ressuscité par l’antisionisme retrouvait une justification « acceptable » entérinée à Durban (2001) – et j’ai recensé de manière non exhaustive mais néanmoins documentée tout ce que l’antisémitisme doit à la Gauche en général et à la Gauche médiatique en particulier. Alors que le divorce d’une majorité des Juifs de France d’avec la Gauche date des années 2000, leurs « représentants » qui ont toujours exercé une représentation en porte-à-faux et à sens unique – du sommet vers le peuple supposé analphabète, demeuré, inculte, ignare, illettré et sans aucun sens politique – se retrouvaient politiquement du côté d’où provenait ce « nouvel » antisémitisme, s’en arrangeant comme ils pouvaient, l’extrême-droite étant un croquemitaine impérissable leur permettant de garder la posture du Bien tout en fermant les yeux sur l’antisémitisme de gauche. Un nouvel antisémitisme au moins trentenaire que l’auteur de ces lignes a côtoyé à l’Université et au CNRS qui réécrivaient pour lui les conditions d’accès aux concours de recrutement pour qu’il ne puisse ni s’y présenter ni éventuellement les réussir. Un antisémitisme silencieux, physiquement non-violent, préexistant au sein de ces bastions gauchistes qui ont largement fabriqué le terreau nauséabond dans lequel allaient pouvoir être semées les graines incendiaires de l’islamisme. Un antisémitisme présent également dans le monde arabo-musulman, antisémitisme dont je peux modestement parler, qui en Algérie s’exprimait par la voix du FLN : « Les Arabes au château, les Français au bateau, les Juifs au poteau ! », celui qu’a vécu ma famille maternelle sépharade d’Algérie, présente depuis vingt-six siècles sur cette terre, et dont les ancêtres ont été sauvés de la dhimma par la colonisation française avant que l’antisémitisme des lois de Vichy et l’abolition du décret Crémieux n’excluent les Juifs de la fonction publique et leurs enfants des écoles.
C’est pourquoi je ne saurais clore cette parenthèse très personnelle sans exprimer tout le dégoût que m’ont inspiré deux conférences révisionnistes qui ont eu lieu à Strasbourg au siège et sous les auspices du Consistoire israélite du Bas-Rhin. La première, en 2018, accueillit Michel Wieviorka pour une conférence sur l’antisémitisme, avec la caution morale d’un ancien doyen de la Faculté de Strasbourg. Le conférencier passa dix minutes à justifier la préface qu’il avait écrite pour le livre Antisémite de Pascal Boniface, l’idéologue antisémite, expert de tout, savant en rien, qui avait l’indécence de s’y présenter en victime de l’ »antisémitisme » des Juifs sionistes (sic). Le conférencier déroula durant près d’une heure un exposé historique sur l’antisémitisme qui s’arrêta en l’an 2000 ! En 2018, il n’y avait donc pas d’antisémitisme du XXIè siècle pour cet « expert » de l’antisémitisme, alors qu’Ilan Halimi, le professeur Jonathan Sandler, les enfants Arié Sandler et Myriam Monsonego, le docteur Sarah Halimi et Mireille Knoll étaient déjà tombés sous le couteau de leurs agresseurs au cri d’ « Allah Ackbar » !
La seconde conférence révisionniste fut donnée quelques années plus tard au même endroit par un historien israélien et en présence du consul local du Maroc. L’historien présenta l’histoire récente des Juifs du Maroc en rappelant le rôle central des souverains chérifiens dans la protection de leurs Juifs, mais minorant totalement ce qu’avait pu être le statut de dhimmi, en présentant les Juifs du Maroc comme des expatriés venus étudier en Europe – ce n’est que très partiellement vrai – et en faisant totalement l’impasse sur leur histoire mouvementée, et sur les événements postérieurs à 1948 : alors qu’il y avait 240000 Juifs au Maroc (et près d’un million dans tout le monde arabo-musulman, qui allaient devenir les réfugiés du silence), il n’en restait déjà plus que 70000 en 1967 – certaines familles avaient été exfiltrées par le Mossad dès le début des années 1950 – et il ne reste aujourd’hui que 1500 familles juives marocaines.
Dès lors, quel est l’intérêt de quelques Ashkénazes ignorants du monde arabo-musulman et de quelques Sépharades qui le voient avec les yeux de leur nostalgie de perpétuer la légende d’un âge d’or entre les Juifs et l’Islam qui n’a jamais existé, sinon dans les arnaques révisionnistes présentées à l’Institut du Monde Arabe pour promouvoir un « vivre-ensemble » factice et que nos « représentants » communautaires ne manquent jamais de cautionner par leur présence ?
Que valent alors encore les postures faussement morales de tous ces « représentants » et de toutes ces institutions quand elles sont structurées par le révisionnisme, l’absence de pluralisme et le gauchisme ? Le système du suffrage indirect où les membres de communautés élisent des « grands électeurs » qui se cooptent les uns les autres dans les institutions communautaires comme l’absence d’élections dans certaines autres a abouti à une représentation « bourgeoise » qui ne voit que son propre intérêt, qui truste le pouvoir, les moyens du pouvoir et des medias communautaires dont la pluralité désormais va de la gauche à l’extrême-gauche.
Que des « représentants » communautaires viennent régulièrement se désoler et critiquer la percée du RN chez nos coreligionnaires, pourquoi pas ? Mais où étaient ces « représentants » communautaires quand le vivre-ensemble tant vanté et tant promu chassait les Juifs des banlieues en voie d’islamisation ? Où étaient les bonnes âmes de service lorsque l’antisémitisme arabo-musulman chassait les élèves juifs des écoles publiques par l’impuissance organisée et idéologique de l’Etat ? Pourquoi certains Juifs de cour ont-ils apporté leur concours au procès infâme en islamophobie intenté à Georges Bensoussan, au lieu de le défendre ? Où étaient les « responsables » communautaires lorsque des familles entières ont fait (et continuent de faire) leur alya vers Israël, chassées par un antisémitisme qui n’est plus résiduel et qui n’est pas le fait du RN ni de l’extrême-droite?
Que sont donc devenus ces « responsables » communautaires aveuglés par leur idéologie, leur hémiplégie intellectuelle et leur pusillanimité qui, depuis des années, considèrent que « les Juifs sont les spectateurs impuissants d’une situation qui ne cesse de se dégrader » et qui, en dépit de leur proximité affichée avec les pouvoirs publics, n’ont rien obtenu sur la lutte contre l’antisémitisme ? Que sont donc devenus ces « responsables » communautaires ou d’associations qui se satisfont que les Juifs de France soient devenus des pandas sous protection policière, c’est-à-dire le symbole d’une catégorie de citoyens sinon en voie de disparition du moins en voie d’invisibilisation ? Que sont devenus ces « responsables » communautaires ou d’associations, dont certains n’hésitent pas à flirter avec Chalom Archav (une association gauchiste dont les militants antisionistes rendent des visites de condoléances aux familles des terroristes), pour persister encore après le 7 octobre à faire la promotion de la politique arabe de la France et de la « solution à deux Etats » dont même les Israéliens les plus à gauche ne veulent plus entendre parler et perpétuer ainsi la fiction d’un peuple « palestinien » factice, sachant que la cause « palestinienne » a toujours été au carrefour du nazisme, du communisme et du terrorisme ? Après le regain des années 1980-1990, qu’est donc devenu le judaïsme français qui s’est abîmé dans le communautarisme et qui n’a jamais fait de la langue du peuple juif, l’ivrit, le pilier central de son enseignement et qui cache, derrière la richesse d’une vie juive réelle mais menacée, une déshérence spirituelle due à certains rabbins profondément galoutiques et à des « responsables » qui voient en l’alya intérieure l’horizon indépassable de la condition juive en France, faisant des Juifs de France des dhimmisen Galout ?
Il existe donc des raisons parfaitement objectives pour lesquelles 90% des Juifs de France ne se sentent plus représentés par ces aréopages bourgeois qui parlent et agissent en leur nom et qui ont la prétention de leur dire comment voter. Rappelons ici quelques-unes des positions de ces « représentants » et examinons objectivement si elles ont servi le combat contre l’antisémitisme et l’intérêt général des Juifs de France, ou pas:
1. Quand deux membres du Consistoire du Bas-Rhin vont, en 2015, en tant que membres du Consistoire accompagnant le maire de Strasbourg dans un voyage en Israël et en Judée-Samarie (occupée par les « Palestiniens ») s’incliner sur le tombeau du terroriste Arafat à Ramallah (un terroriste qui a assassiné des Juifs et des Européens), servent-ils les intérêts collectifs des Juifs de France ou leurs propres intérêts particuliers ou partisans de Juifs de cour en quête de notabilité et de médailles ? A quel prix ?
2. Quand le même maire de Strasbourg (dont le conseiller diplomatique (sic) était à l’époque M. Julien Chiappone-Lucchesi, ancien Directeur de l’Institut français de Ramallah) tolère la présence du BDS (boycott antijuif) pendant des années sur la place Kléber au nom du vivre-ensemble et d’une « impartialité » infâme dans le silence assourdissant des « responsables » communautaires locaux, de qui a-t-on fait le jeu, sinon des antisémites ?
3. Le bilan catastrophique d’Emmanuel Macron sur l’antisémitisme a toujours été validé de manière totalement irresponsable par les « représentants » du judaïsme français (CRIF, Rabbinat, Consistoire) qui ont donné quitus au chef de l’état sur la bonne foi de ses paroles malgré son double langage et ses échecs, appelant même à sa réélection avant le premier tour de l’élection de 2022. En accordant officiellement leur préférence au révisionniste et négationniste Macron qui a laissé prospérer l’antisémitisme et les antisémites toujours psychiatrisés et traités comme tels par une justice rouge, de qui nos « représentants » communautaires, qui ont gardé un silence coupable et infâme au moment du meurtre de Sarah Halimi (avril 2017) et de Jérémy Cohen (avril 2022) pour ne pas faire le jeu de la candidate opposée au candidat soutenu, ont-ils finalement fait le jeu ?
4. Quand des « représentants » communautaires se taisent face à l’antisémitisme d’Etat sévissant sur France Inter, parce qu’ils ciblent leurs opposants juifs de droite qui y sont nazifiés (la moustache de Zemmour et le prépuce de Netanyahou), de qui font-ils exactement le jeu sinon des antisémites ?
5. Quand des « représentants » communautaires prétendument éclairés appellent à voter pour Emmanuel Macron dont le parti se désiste ou appelle systématiquement à voter pour LFI, le parti antisémite d’extrême-gauche dans les seconds tours d’élections législatives (2022 et 2024), de qui ont-ils fait le jeu ? Où étaient alors les représentants juifs de la gauche olfactive spécialistes du rance et du nauséabond à droite de l’échiquier, grands figurants du théâtre antifasciste et qui n’ont jamais dénoncé ces basses manœuvres politicardes ?
6. Quand le Grand Rabbin de France remet un prix de lutte contre l’antisémitisme à un président de la République qui instrumentalise constamment la Shoah à des fins politiques partisanes depuis son élection en 2017 et qui ne veut pas défiler contre l’antisémitisme, alors qu’il est politiquement le premier responsable de l’aggravation de l’antisémitisme, de qui fait-on exactement le jeu ?
Les prises de position de tous ces « responsables » communautaires ont conduit – involontairement peut-être, objectivement sûrement – à l’augmentation de l’antisémitisme et à la situation désastreuse actuelle, les accommodements raisonnables et les compromissions ayant toujours été récompensées par des subventions et des décorations. Des compromissions toujours dénoncées par Israël Is Forever Alsace, association sioniste d’amitié franco-israélienne, qui n’a jamais cessé d’alerter par l’éducation et par la culture sur la corrélation entre un Israël bashing malhonnête et la montée incessante d’un antijudaïsme d’atmosphère – corrélation toujours niée par la communauté organisée, mais qu’elle a bien dû reconnaître depuis le 7 octobre. L’association a toujours dénoncé – bien avant le 7 octobre – la faiblesse du combat contre l’antisémitisme, un combat des mots qui a toujours davantage tenu du simulacre, des vœux pieux et des bonnes intentions propres à soulager certaines consciences politiques ou associatives, mais qui ne s’est jamais donné les moyens de produire les résultats ou les actes forts propres à dissuader les antisémites et à faire reculer l’antisémitisme.
Le rôle d’un responsable communautaire est d’unifier la communauté en conciliant les contraires et les opposés. Quand des « responsables » communautaires, dont la représentativité avoisine les 10%, agissent contre les intérêts des 90% qu’ils prétendent aussi représenter, l’intérêt général n’est jamais au rendez-vous. Dans le judaïsme, affirmait le rabbin Léon Ashkénazi (Manitou), il n’y a que deux façons de faire la révolution : la première – celle du totalitarisme et de l’uniformité – se nomme Nimrod ; la seconde, antithétique : Lekh Lekha (לך לך). Les « représentants » communautaires qui partagent une consanguinité idéologique – celle de l’uniformité de la révolution de Nimrod – qui les ramène invariablement à l’alliance macrono-mélenchoniste n’ont su voir ni la régression démocratique ni les atteintes incessantes aux libertés individuelles : liberté d’expression, euthanasie, contrôle de l’information et toutes les dérives antidémocratiques du régime politique en cours depuis 2017, ni même dénoncer les projets sociétaux d’Emmanuel Macron qui sont tout sauf éthiques. Mais il est vrai que quand la gauche fait main basse sur la démocratie, ce n’est jamais un problème pour les gens de gauche, alors même que dans tout régime antidémocratique, on trouve de l’antisémitisme. Le concept d’idiot utile a été inventé par les trotskystes pour qui l’idéologie doit toujours surpasser la réalité, et qui n’ont jamais su voir quand ils devenaient eux-mêmes les idiots utiles de plus sectaires qu’eux. Il en va de même de tous ces « représentants » communautaires qui sont devenus les courtisans serviles des pouvoirs de gauche qui les instrumentalisent sans vergogne. Pour ma part, j’ai toujours pensé que l’anticommunisme était un humanisme.
Depuis des décennies, cette « représentation » communautaire et bourgeoise de gauche qui, comme toutes les bourgeoisies n’a pas de convictions mais que des intérêts, s’est fourvoyée, s’est trompée sur tout et gère une rente morale, au nom du camp du Bien, en terrassant régulièrement la bête immonde sur sa droite, tout en fermant les yeux ou en restant les bras ballants sur l’antisémitisme de gauche qui prospère et qui tue en France. Depuis toujours, à l’instar de leur famille politique, les « représentants » communautaires ont préféré avoir tort avec Sartre que raison avec Aron, qui affirmait que le choix n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable.
La communauté juive dans sa globalité a payé et continue de payer au prix fort les conceptsiot erronées, les postures et les impostures de tous les tartuffes, de tous les sionistes du 8 octobre, de tous les commissaires politiques et des apparatchiks qui les suivent et qui prétendent tous leur dire pour qui voter en venant régulièrement se payer à peu de frais leur moment wharolien.
© Jean-Marc Lévy, vice-Président d’Israël is Forever Alsace
Bravo Jean-Marc pour votre article bien complet ; juste une remarque concernant vos interpellations du RN sur la circoncision et l’abattage rituel ; ces questions ont été posées lors des élections de 2022 au RN, qui a répondu au moins clairement sur la circoncision et un peu moins clairement sur l’abattage rituel.
Tout le reste est limpide.
Bravo et merci Mr Jean Marc Levy pour cet article d’une extraordinaire lucidité !
Aucun part politique n’a à se mêler de la ciconcision et de l’abattage rituel.
Au contraire, abattages rituels et circoncisions juifs et musulmans contreviennent totalement aux standards occidentaux en matière de droits de l’homme et de bien être animal.Il devraient être interdits en bonne logique.
Le standard occidental bien-pensant nous conduit vers l’euthanasie et vers la consommation de farines de larves d’insectes pour les « gueux » et de steaks de laboratoire à 3000 euros le kilo pour les plus riches. À choisir je préfère une tradition millénaire qui n’excluait personne
@jean-marclevy Vouloir de la viande de qualité n’est pas défendre la consommation d’insectes. Je défends une viande de qualité non les saloperies industrielles qui sont produites en masse (viande de vaches de réforme, poulets de batterie) dont les effets sur la santé sont mauvais. Notons enfin que l’abattage rituel plus rapide et moins contraignant domine actuellement dans les abattoirs français. Les rituels religieux n’y sont pas respectés de toute façon.
Que faites vous sur ce site, allez donc voir à LFI/les verts si nous y sommes !
Tout est dit et bien dit. Masterclass. Merci !!!
Au sujet de l’abattage rituel, ceux qui disent se préoccuper de la souffrance animale devraient commencer par vouloir interdire l’élevage intensif _ pratique absolument barbare et inhumaine. Sans oublier les expériences tout aussi cruelles faites sur les animaux prétendument au nom de la science. Mais là il n’est pas question de religion, et donc personne ne propose de les interdire.
Ces pseudo « responsables communautaires » n’ont jamais eu aucune ligitimité. Ni morale ( le judaïsme la plupart s’en fichent quand ils n’en sont pas hostiles) ni des membres de la communauté. C’est un fourrié du « Erev Rav », une bourgeoisie post juive qui se drape d’honneur avec le rayonnement du mot juif ( ce mot dans l’acronyme du CRIF est introuvable!) pour receuillir les flagorneries d’officiels et les sinécures médiatiques.
Emanation du consistoire, le CRIF aurait du demeurer sous sons égide et ne pas devenir un corps …complétement étranger à la communauté juive.
Beaucoup de talent JM Lévy ! Du punch dans l’écriture : bravo !
Merci. Bonnes fêtes de Pessa’h.
Dans votre récit il est question du bds. Et je me souviendrai toujours en septembre 2017 alors que j’ écoutais la radio dans mon véhicule sur une route du sud-ouest ; j’entends un journaliste poser la question suivante à une députée : allez vous boycotter la loi travail ? . Réponse de celle-ci : non moi la seule chose que je boycotte c’est Israël. Cette personne s’appelle Clémentine Autain …
Israël est une obsession pour eux !