
On dit que dans une dictature, tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire. Dans les faits, on observe que cela peut arriver aussi en démocratie, quand les dirigeants sont pris d’incontinence judiciaire.
Mais, avec l’élection de Trump aux États-Unis, un vent de recentrage sur le régalien vient de l’ouest, qui pourrait nous amener, par contagion, à un désinvestissement étatique du quotidien et à son corollaire, une responsabilisation des citoyens.
Cela conduira-t-il au chaos que craint l’extrême-gauche dès qu’elle cesse de tenir la laisse courte au peuple, ou bien à une démocratie plus apaisée comme l’espèrent les wokophobes, pour qui la Terre est ronde et les sexes des humains au nombre de deux ?
La réponse réside notamment dans la soumission des populations à la loi. Ce qui mène à se poser la question : d’où vient l’obéissance politique, quand elle est volontaire ? Faiblesse ? Surmoi ? Accord idéologique ? Masochisme ?
La question n’est pas que théorique, loin de là : étude de cas
À la lumière de la guerre Israël/Hamas, qui a fait suite à l’obscurité du 7 octobre 2023, la question rejoint une problématique fondamentale, mais largement occultée en France : de quelles populations parle-t-on ?
La loi internationale sanctifie les civils vis-à-vis des armées. Mais quand « l’armée » est une milice commandée par des barbares, dont la faim de mort justifie les moyens les plus radicaux, la morale est absente et la loi internationale bafouée. Et comment distinguer, parmi les civils, les populations innocentes, voire les boucliers humains des complices et supplétifs ?
« Qui fait quoi et pourquoi » entraîne compassion ou accusation, mais, rassurons les bonnes âmes, jamais de punition.
En effet, l’Occident paternaliste considère comme d’éternels enfants les habitants du sud global, ses anciens obligés, devenus ses protégés. Quand il s’agit d’Arabes et/ou de musulmans, amalgamés avec les habitants de Judée-Samarie et de Gaza sous le signifié « Palestiniens » dans la psyché des militants, ceux-ci leur attribuent un jugement éternellement altéré par l’abus de subventions stupéfiantes et donc relevant de la juridiction des mineurs, dont les peines s’échelonnent du froncement de sourcils au rappel à l’ordre.
Sur ce sujet, la polémique se rallume à chaque geste d’autodéfense de l’État d’Israël, qualifié de « génocidaire » par LFI et à chaque révélation des otages libérés, racontant leur calvaire chez ou par des « civils » à Gaza.
On a ainsi vu, à la suite de la remise par le Hamas de cercueils supposés contenir les reste d’une mère et de ses deux bébés, Shira (32 ans au moment de son enlèvement), Ariel et Kfir (respectivement 4 ans et 9 mois à l’époque) un certain nombre de choses remarquables, qui n’ont pas été remarquées par grand’ monde.
Pallywood : une usine cinématographique émérite
Depuis la mise en place du deuxième cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, les libérations d’otages civils israéliens, échangés contre des assassins de Juifs qui purgeaient des peines à perpétuité en Israël, sont devenues des carnavals, avec déguisements, danses, musique et distribution de friandises. C’est aussi un spectacle familial visant à fortifier la haine des juifs et la soif de meurtre, ainsi que l’appétence au martyre chez les enfants palestiniens, à qui elles ces trois matières fondamentales sont enseignées à l’école, dans les programmes pour enfants de la TV et dans les camps de vacances.
On sait depuis des lustres que les manuels scolaires palestiniens, financés par l’Union Européenne, enseignent l’arithmétique aux petits de CP en additionnant les « martyrs » et en soustrayant les cadavres « sionistes ». Le résultat est concluant : ils sont aux anges quand les démons échangent des cadavres d’enfants contre des meurtriers récidivistes.
Enfants palestiniens arborant les bandeaux du Hamas, brandissant des armes et saluant les Brigades Izz al-Din al-Qassam, lors d’une mise en scène d’échanges otages-contre-terroristes. Vidéo postée sur Quds News Agency, 15/02/2025 – www.memri.org/tv/palestinian-children-brandish-weapons-hostage-release-ceremony
UNRWA, 30 000 salariés / 6 M de réfugiépalestiniens – HCR, 10 000 / 120 M réfugiés
Bien avant qu’Israël ait eu le réflexe vital qui lui a fait interdire l’UNWRA sur son territoire, certains pays avaient cessé de financer cette agence de l’ONU, la seule exclusivement consacrée à une seule catégorie de réfugiés : les 6 millions de Palestiniens ont leur agence, les 120 millions d’autres sont des droits communs gérés par le Haut-Commissariat aux Réfugiés.
Le 13 octobre 2023, une semaine après le pogrom sanglant mené par le Hamas, des députés français ont proposé un projet de loi « visant à condamner l’éducation à la haine des enfants palestiniens ». L’article 4 invitait « le Gouvernement à geler toute aide ou financement envers l’Autorité palestinienne dans le domaine de l’éducation et subordonner la reprise de ce financement à la suppression effective de toute référence à la violence, à l’appel à la haine, à l’antisémitisme et au culte du martyre » et l’article 5 appelait « au renforcement des sanctions envers l’Autorité palestinienne en cas de non‑respect des normes de l’Unesco ».
Ce projet a rencontré l’opposition farouche des antisionistes, qui concourent sous la casaque du progressisme et de la défense de l’innocence ontologique des populations palestiniennes. Cette casaque est portée par des élus, des pipoles, des médias ou des anonymes, qui distinguent rigoureusement les électeurs du Hamas du Hamas lui-même : « Ce n’est pas une guerre comme les autres à Gaza. Ce sont des populations civiles qui meurent ». (Villepin) ; « À Gaza, ce n’est pas de la légitime défense, mais un génocide ». (Mélenchon) ; « Les bombardements dans la bande de Gaza sont cruels. Ce n’est pas la guerre. Je tenais à le dire parce que cela touche le cœur ». (Pape François)
Pourtant, lorsque le Hamas convoyait par camions la population gazaouie manifester le long de la ligne verte en 2018, Le Monde titrait « Non, les Palestiniens de Gaza ne sont pas des jouets du Hamas » et Jean-Pierre Filiu, son journagandiste anti-israélien inconditionnel, expliquait que « La mobilisation pacifiste de la ‘marche du retour’ à Gaza s’est imposée au Hamas, qui s’y est rallié pour ne pas être débordé par ce mouvement ».
Maintenait-il sa position lorsque les sondages montraient, dès novembre 2023, que les trois-quarts des Palestiniens soutenaient le Hamas ?
Maintient-il toujours sa position au bout de plus de deux ans, alors que se multiplient les témoignages d’ex-otages kidnappés par des civils et vendus au Hamas ou à d’autres mouvements terroristes, et que de plus en plus de photos de civils armés, complices ou supporters sont visibles sur Internet ?
http://x.com/i/status/1802306050114101304
Que pensent ses lecteurs, après les mises en scène sadiques tournées par le Hamas lors des libérations d’otages de janvier-février 2025 ? Approuvent-ils toujours l’islamogauchisme ou apprécient-ils de vivre dans un pays où la loi interdit les manifestations de soutien à des actes barbares ?
Conditionnement, éducation, lavage de cerveaux
Il est clair que l’obéissance à la loi d’un pays dépend d’un conditionnement différent selon qu’il s’agit des citoyens d’un État démocratique ou dictatorial.
Dans les dictatures, il faut du courage pour résister à la loi du plus fort, car l’opposition et/ou la non-conformité sont durement réprimées : peine de mort par lapidation pour les femmes infidèles, peine de mort par projection des LGBT du haut des immeubles, amputation de la main pour les voleurs, peine de mort pour « normalisation des relations avec Israël » ou pour vente de propriété immobilière à un juif, emprisonnement des journalistes libres penseurs…
Exemplaire de la tyrannie, l’écrivain Boualem Sansal est en prison en Algérie pour « atteinte à l’intégrité du territoire national » (il a visité le Sahara occidental) et complot contre l’État (il écrit ce qu’il pense). Il lui est, de surcroît, interdit de rencontrer son avocat parce qu’il est juif, ce qui a conduit l’auteur à entamer une grève de la faim.
Dans les démocraties véritables ou imparfaites, la Loi met en œuvre une morale théorique, mais depuis 1968, particulièrement dans notre pays, cette théorie est battue en brèche par une idéologie plus visible que populaire. Au motif de lutter contre le racisme, le marxisme, rhabillé en wokisme, fait de l’origine des individus l’unique critère sur lequel axer la nouvelle morale : la majorité est coupable de l’être, aussi la loi doit-elle être amendée afin de privilégier les minorités, qu’elles soient raciales, religieuses, sexuelles, esthétiques ou tout autre spécificité dont les individus peuvent se réclamer.
Le critère challenger réside dans le rapport fort/faible, où la faiblesse doit vaincre, même lorsqu’il n’y a pas de bataille : les riches ont tort, les pauvres ont raison. Les patrons ont tort, les employés ont raison. La police a tort, les criminels ont raison. Pour résumer, les blancs ont tort, tous les autres ont raison. Cette moraline résulte d’une prise du pouvoir par les juges et les associations, dont la propagande est amplifiée par la faveur dont elles jouissent auprès des médias, mais aussi dans les réseaux sociaux où, selon la doctrine de Goebbels revue par Overtone, un mensonge mille fois répété devient une opinion parfaitement respectable.
Hiérarchies des priorités
Dans les démocraties occidentales, y compris en Israël, qui est la seule du Moyen-Orient, nul n’exulte à la mort de civils, fussent-ils ennemis. Tous les responsables politiques expriment une commune tristesse devant la mort d’enfants. La formule consacrée tourne autour de « certes le Hamas a commis des atrocités, mais la mort d’innocents enfants de Gaza est pareillement à déplorer ».
On pourrait rappeler à ces irresponsables que les enfants juifs ont été kidnappés, torturés et tués ès qualité, alors que les enfants gazaouis sont tombés pour servir de boucliers humains aux héroïques combattants du Hamas, mais leurs déclarations sont calibrées par leurs communicants, aussi est-ce peine perdue que de tenter le raisonnement.
L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Gilad Erdan, s’y essaie pourtant avec régularité:
« Même dans l’Allemagne nazie, des Allemands ont sauvé des Juifs. Pas un seul Gazaoui n’a sauvé un seul otage. De nombreux Gazaouis ‘innocents’ ont participé aux kidnappings et aux meurtres et nombreux sont ceux qui se sont découverts le 7 octobre, ou qui se révèlent aujourd’hui pour fêter le retour de bébés juifs dans des cercueils. Le Hamas doit être éradiqué. Complètement ».[1] Sisyphe est son deuxième prénom.
L’État juif a toujours tout fait pour protéger ses citoyens ET pour limiter autant que faire se pouvait les dommages collatéraux. En témoignent de nombreux spécialistes de la chose militaire, notamment le colonel Richard Kemp, qui a passé la majeure partie de sa vie à lutter contre le terrorisme et qui a commandé des troupes britanniques sur des fronts chauds-bouillants (Afghanistan, Irak, Balkans, Irlande du Nord…) Il est aujourd’hui écrivain, journaliste, analyste médias, conférencier et consultant (services de conseil stratégique en matière de leadership, de sécurité, de renseignement, de contre-terrorisme et de défense).
Richard Kemp décrit Tsahal (acronyme en V.O. de Armée de Défense d’Israël) comme « l’armée la plus morale du monde », qui prend, pour épargner les civils ennemis, des précautions « qu’aucun autre pays n’a jamais même approchées ».
Dans les dictatures, principalement arabes, mais pas seulement, il y a eu des explosions de joie à la libération des criminels échangés, à cent contre un otage. Les parents des « martyrs », les criminels qui sont morts au cours de leur attaque terroriste, font la joie de leurs parents et servent d’exemples et de modèles aux écoliers.
Conseil suprême de la jeunesse et des sports de l’OLP (mouvement du président de l’Autorité palestinienne), page Facebook 17/07/2023 – https://palwatch.org/page/34418
La différence tient dans une boussole morale, outil haram (illicite) dans l’islam

Le monde judéo-chrétien possède un surmoi collectif qui fait que, lorsqu’un individu, un groupe ou un pays commet un crime, la Loi le sanctionne. Il a conscience d’avoir mal agi et s’arrange pour le cacher ou, si la chose devient publique, se chercher des excuses.
L’islam, lui, s’articule autour des faits, gestes et dires du prophète. Tout ce que Mahomet a fait et dit est bon et halal, licite. Tout le reste est haram, mauvais et illicite et ce qu’il a détesté et maudit l’est jusqu’au jugement dernier.
C’est pourquoi le Hamas avait invité les familles gazaouies à assister à la cérémonie d’échange des otages contre des meurtriers, afin d’applaudir des actes licites et fondamentalement « bons » puisque reproduisant les actes du Prophète à Khaybar.
De notre côté de la Méditerranée, seuls les médias « communautaires » (syn : juifs) ont précisé que ces familles « l’ont fait avec enthousiasme, en se rassemblant au son de la musique et en faisant la fête. Pas un seul journaliste n’a évoqué l’atmosphère carnavalesque qui y régnait ».
Nos médias avaient déjà été quasi-muets sur les interrogatoires des terroristes capturés par Tsahal, révélant qu’ils obéissaient aux ordres de tuer les hommes et de capturer les femmes et les enfants…

L’éducation à la haine et l’action gouvernementale expliquent l’adhésion des populations soumises au joug du Hamas ou de l’Autorité palestinienne, mais comment expliquer celle de jeunes autochtones français ou américains à la conscience immaculée ?
C’est qu’ils sont persuadés être du côté du progrès, du bien, de la justice. Leur antisémitisme ne contredit pas, à leurs yeux, leur engagement antiraciste. Mais leurs yeux sont fermés au réel, au point qu’ils imaginent l’ONU comme l’incarnation d’un Droit international révélé.
Si les Tables de la Loi de Moïse ont servi de modèle pour les constitutions de nombreuses démocraties, l’AG de l’ONU vote démocratiquement : un pays, une voix, Tuvalu (9816 habitants) égal à la Chine (1,411 milliards).
L’ONU au fonctionnement démocratique est constituée, pour les 167 plus importants de ses 193 États-membres, de 95 dictatures et 72 démocraties. Elle commémore les Juifs morts, mais déteste les vivants en uniforme qui refusent de se laisser exterminer.
Pour autant, le spectacle de la remise des victimes ayant été diffusé par les chaines d’info en continu dans le monde entier, « le machin » s’est fendu, le 20 février 2025, d’une déclaration : « La parade des corps que nous avons vue ce matin est abjecte et cruelle, et va à l’encontre du droit international. Nous demandons que tous les retours soient effectués en toute confidentialité, avec respect et soin ».
De la part d’un organisme qui n’a lancé des mandats d’arrêt que contre les Israéliens, coupables de légitime défense, on croirait presque assister à une prise de conscience.
Hélas, la conscience est justement ce qui distingue les démocraties et leurs habitants des dictatures et de leurs soumis. D’ailleurs la déclaration onusienne demande une « confidentialité » qui rime avec « éviter un spectacle rendant le négationnisme malaisé » plutôt qu’avec « exigeons la libération immédiate de tous les otages sous peine de sanctions », que nul n’est en mesure (ou en désir) de faire appliquer.
Illustrations de gros maux
Le 20 février 2025, le fond de scène du spectacle Hamastique, pour la remise des cadavres des petits enfants kidnappés le 7 octobre 2023, n’a été diffusé que par une seule grande agence de presse. Encore l’a-t-elle édulcorée en cadrant serré :

Ci-dessous la photo intégrale. Le vampire représente le « criminel de guerre Netanyahu », accusé d’être responsable de la mort des enfants, comme c’est précisé en arabe, en hébreu et en anglais sur l’affiche devant laquelle sont exposés les quatre cercueils de la même taille. Les tailles Junior et Baby ont dû être déconseillées par la cellule communication du mouvement.

Malgré le slogan imputant la mort des otages à leur propre peuple, les enfants ont été autopsiés. Ils ont été étranglés, puis leurs crânes ont été fracassés (pour faire croire à une mort par bombardement ?) Écœurement des légistes. Désespoir des individus nantis d’une boussole morale. Exultation des croyants persuadés d’assister à une action qui réjouira Allah.
Le cercueil avec la photo de Shiri Bibas contenait des restes humains dont aucune fibre ne révélait son ADN, ou celui d’aucune autre otage encore entre les mains des ravisseurs. Le corps de la mère a été remis 36 heures plus tard à la Croix-Rouge. Dans la discrétion. L’autopsie, là aussi, a révélé un meurtre brutal, sans aucune blessure correspondant à un bombardement.
Honte et Culpabilité, les célèbres duettistes
Le pédopsychiatre Maurice Berger explique que cohabitent en France une société de la honte et une civilisation de la culpabilité. Le Prophète de la première stipule qu’elle est « la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes ». C’est cohérent avec l’ensemble de la doxa, dans laquelle l’homme est supérieur à la femme et le musulman supérieur à tous les autres. Il est donc impossible à l’homme musulman, supérieur de naissance, d’avouer un échec.
Berger explique que dans ce type de sociétés, « la honte est une valeur dominante ». Reconnaître qu’on a fait une faute revient à « se déshonorer, déshonorer son groupe, sa culture ». Si une faute a été commise, cela ne peut être que par l’Autre ou à cause de lui.
À l’inverse, les civilisations judéo-chrétiennes ont un tropisme vers la culpabilité. « On a une imbrication entre des personnes qui vont forcément se présenter comme victimes, quoi qu’elles aient fait d’illégal et en face des membres de la civilisation de la culpabilité qui vont forcément se sentir coupables. Plus ces personnes se reconnaissent coupables, plus ceux qui ont tendance à se sentir victimes vont en abuser ».
Les Palestiniens, érigés depuis les années 1970 en parangons des damnés de la Terre, n’éprouvent aucune honte à mentir et à projeter leurs crimes sur leurs victimes, car Mahomet lui-même leur a promis dans un hadith que « Le jour du jugement, des gens parmi les musulmans vont venir avec des péchés comme des montagnes, Allah va leur pardonner et va mettre leurs péchés sur les juifs et les chrétiens ».
En Occident, leurs thuriféraires, LFI en tête, leur assurent un statut de victimes métaphysiques, que nulle action de leur part ne saurait écorner. Aucun stratagème ne sera jamais assez grossier pour justifier la moindre condamnation à leur égard. Ils peuvent donc se livrer aux actes les plus barbares et les plus sadiques pendant que les civilisations de la culpabilité, qui les soutiennent, pratiquent à leur égard une repentance que rien ne justifie.
Barbarie et sadisme, mamelles de la propagande
Le 22 février 2025, le Hamas a publié une vidéo montrant deux otages encore retenus à Gaza, forcés par leurs ravisseurs à assister à la « cérémonie » de libération de trois de leurs compatriotes. Aucun défenseur des droits de l’homme n’a relevé le sadisme de cette manipulation. Et aucune association n’a plaint les deux captifs, Guy Gilboa Delal et Eviatar David, âgés de 23 ans et kidnappés au Festival Nova pour la Paix. Aucune ONG ne s’est inquiétée des répercussions psychologiques sur ces jeunes, s’ils survivent, après plus de 500 jours de détention dans des tunnels, où ils étaient soumis à la torture, aux violences physiques et psychologiques et à la famine systématique.
L’obéissance à ces inversions cause/effet et coupable/victime chez des individus pourtant dotés d’un QI normal et vivant en sécurité dans des démocraties est difficile à comprendre.
Elle s’explique par leur narcissisme, qui s’exalte de l’appartenance au camp du bien, symbolisé par la figure christique du Pauvre-Palestinien-victime-de-l’Occident-blanc-dont-le-Juif-est-l’archétype.
En janvier 2024, Khaled Meshaal, dirigeant du Hamas vivant au Qatar, a remercié publiquement les étudiants du monde entier qui scandaient la future libération de la « Palestine-du-fleuve-à-la-mer » autrement dit le remplacement de l’unique État juif par un 58ème État musulman.
Il avait raison, Meshaal, de clamer sa victoire contre l’Occident, sa morale, ses démocraties et ses droits de l’Homme, vaincus par une maladie auto-immune. Le virus est une sous-culture mutante devenue idéologie. Un avocat, Léon Rozenbaum, a décrit cette idéologie mortelle mieux qu’un médecin : elle « professe, sur la base d’une ‘déconstruction’ du réel, qu’il n’y aurait plus de vérité, plus de faits objectifs, mais seulement des ‘narratifs’, les histoires, le vécu que chaque groupe ou nation se raconte à elle-même, et qui toutes auraient la même légitimité ».

« La Palestine libre du fleuve à la mer et de Rosh HaNikra (au nord) à Eilat (au sud) », c’est le slogan des étudiants américains… C’est devenu une idée réaliste qui a déjà commencé à être mise en œuvre. Ce n’est plus un slogan ou un espoir. Cela fait partie du plan et nous nous trouvons à son seuil, Inch Allah.[3] »
Les moins de vingt ans, qui font le gros des troupes pro-Hamas en Europe, ignorent tout de la guerre du Vietnam. Mais les adultes devraient leur dire qu’elle n’a pas été gagnée par le Viêt-Cong. Elle a été perdue par les États-Unis, vaincus par leur propre opinion publique, en particulier les étudiants, manipulés par les spécialistes du KGB sur les campus.
Le même scénario se rejoue aujourd’hui, avec un casting différent.
Le 20 février 2025, les terroristes du Hamas et de l’OLP ont fait défiler les cercueils des enfants juifs sous les crachats et les moqueries des hommes, des femmes et des enfants musulmans de Gaza, au son d’une musique entraînante ; ils ont mélangé les corps, verrouillé les cercueils et y ont attaché des clés qui ne fonctionnaient pas.
Ceux qui moquaient les cadavres et leur crachaient dessus n’étaient pas un groupe marginal. Le Hamas avait invité à la fête toutes les organisations terroristes islamiques : les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa de l’OLP représentant l’Autorité palestinienne, le Front démocratique pour la libération de la Palestine, les Brigades Al-Ansar, qui ont des liens avec Al-Qaida…
Ce sont ces tueurs-là que nos étudiants de Science-Po applaudissent en croyant célébrer des Robin des Bois.
Les mêmes techniques mises au point à Moscou ont transformé des étudiants occidentaux, comme leurs parents avant eux, en militants du camp qui vise à les détruire, eux, leurs parents et les générations à venir. L’ignorance de l’Histoire et les mensonges sur mesures font les bons sentiments qui défont les civilisations. Ce qui apparaît, de l’extérieur, comme masochisme et suicide, est vécu par les têtes blondes bien vides comme un juste combat contre le Mal.
La plupart des victimes du pogrom du 7 octobre 2023 avaient choisi de vivre en bordure de Gaza pour en aider les habitants, dans une démarche généreuse et altruiste. Quant aux jeunes qui participaient au Festival pour la Paix, ils croyaient eux aussi militer pour la bonne cause. La limite entre aveuglement volontaire et bêtise criminelle est très mince…
Adhésion, émotion, manipulation
Y a-t-il un ressort interne, outre la position psychopathologique décrite ci-dessus, qui explique le respect de la Loi par les citoyens des démocraties ? La question se pose notamment pour ce que l’on appelait autrefois les « leaders d’opinions », devenus, par la farce de TikTok, des « influenceurs », synonyme : « idiots utiles ».
Plutôt que d’informer leurs publics, les journalistes de l’ère virtuelle semblent avoir compris leur mission comme celle des commissaires du peuple sous Staline. Il faut éduquer, voire rééduquer le public, qui a tendance à voter selon ses propres choix au lieu de respecter celui indiqué par les élites.
Cette tendance lourde, qui fait pencher notre démocratie de jure vers une dictature de facto, s’est illustrée dans un fait divers : le 28 janvier 2025, Philippe Carli, directeur d’un groupe de presse rassemblant des titres de la PQR (presse quotidienne régionale, notamment l’Est républicain et Le Dauphiné Libéré), a dû démissionner, suite à une bronca du syndicat de ses journalistes, outrés que leur patron fasse état d’opinions qu’ils désapprouvent.
Pour que les syndiqués l’apprennent, il a fallu que la Pravda française dénonce le mal-pensant. Rappelons aux Martiens étourdis que cet organe textuel, nommé Médiapart, est soumis à un Kommissar du peuple trotskiste. Pour (sinistre) mémoire, il avait choisi comme pseudonyme « Joseph Krasny » (Joseph comme Staline et Krasny : rouge en russe), pour applaudir l’assassinat des athlètes israéliens par des terroristes lors des Jeux olympiques de Munich en 1972. Hervé Edwy Olivier Plenel, de son nom bourgeois, a l’habitude de fouiller les caniveaux à la recherche de soupçons passibles de purges staliniennes.
Il a gagné avec Carli, dont il a exhumé des posts sur LinkedIn, par lesquels sa victime approuvait des déclarations de leaders de droite.
NB : sur Médiatarte & co., tout ce qui n’est pas à gauche du PS est qualifié d’extrême-droite.
Le patron du groupe Edra a procédé à une autocritique publique : « Si ma pratique des réseaux sociaux a pu paraître partisane et laisser croire que nos journaux reflètent une opinion politique, je prie nos lecteurs, nos journalistes et nos collaborateurs de m’en excuser. Je serai désormais plus vigilant dans mon expression publique », jurant mais un peu tard qu’on ne l’y reprendrait pas, car il ne milite que « dans un seul camp, celui de l’humanisme, du respect des autres, de l’intégration, dans l’opposition au racisme, aux discriminations, au sexisme ». Cela n’a pas suffi aux inquisiteurs de la CGT : « Nous condamnons fermement la proximité affichée de Philippe Carli avec des figures d’extrême droite et demandons à notre actionnaire, le Crédit Mutuel, banque mutualiste, dont les valeurs sont la liberté, la solidarité, la démocratie et l’indépendante, d’en tirer toutes les conséquences », a communiqué le matador cégétiste. Redoutant le Goulag, voire l’égorgement (syn : « se faire faire une Paty »), Carli a préféré démissionner.
De la crainte à la peur
Le conformisme social évolue comme la mode ou la musique. Les changements de tendances sont initiés par des événements marquants, qu’ils soient d’origine naturelle ou humaine : l’humanité s’est adaptée aux cycles successifs de glaciations et de réchauffements climatiques, à la fois par des évolutions génétiques et par des développements technologiques, sans lesquels nous habiterions peut-être encore dans des cavernes.
Les humains n’influent sur le climat qu’à la marge (malgré l’envie de toute-puissance qui pousse certains à croire en leur premier rôle), mais ce sont les guerres successives entre les clans/tribus/pays/continents qui ont un effet réel sur l’évolution des inconscients collectifs.
Ainsi, en 1945, la prise de conscience de l’inhumanité de la Shoah (à moins que ce soit l’impossibilité de garder le silence sur cette tentative industrielle de génocide) a conduit à la création de l’ONU, au « plus jamais ça » et au classement de l’antisémitisme dans les préjugés moralement inavouables. Cela a privé une forte proportion de l’humanité de bouc émissaire sur lequel déverser ses frustrations.
L’islam n’a pas souffert de cette privation car le Coran et les hadith[4] règlent leur compte aux « falsificateurs[5]« , aux porcs et aux singes (sourates 5 :59-60), bref à ce peuple qui est tel « un âne chargé de livres » (sourate 62 :5) c’est-à-dire chargé d’une sagesse qu’il ne comprend ni ne mérite.
L’Occident, lui, n’a survécu à l’absence de lampiste que tant que le monde était bipolaire. Mais la chute du Mur de Berlin, à défaut de sonner la fin de l’Histoire, a marqué le retour de la haine des Juifs, déjà entamé en 1967, quand ils ont vaincu une coalition de cinq armées déterminées à les exterminer jusqu’au dernier : « Le peuple arabe veut se battre. Notre objectif principal est la destruction de l’État d’Israël ». (Nasser, 28 mai 1967) ; « C’est notre chance… notre objectif est clair : rayer Israël de la carte ». (Abdul Rahman Arif, président irakien, 30 mai 1967) ; « Ceux qui survivront resteront en Palestine, mais à mon avis, personne ne survivra ». Ahmed Shukeiry, fondateur et chef de l’OLP, 3 juin 1967)[6].
Le mantra occidental auto-immune
La « religion de l’Autre », comme l’appelle Alain Finkielkraut, consiste à s’auto-sacrifier sur l’autel de l’altérité, concept qui remplace le réel par une croyance aveugle en la supériorité morale de la faiblesse et de la vulnérabilité, fussent-elles, l’une et l’autre, purement déclaratives.
Depuis 1968, la France a viré de bord politique, comme de nombreuses autres démocraties, passant d’un conservatisme autoritaire à un laxisme repentant.
À force d’interdire d’interdire, le wokisme a fini par épouser l’islamisme. Ils ont engendré un nouveau conformisme à base de DEI (diversité, équité, inclusion) en novlangue dans le texte. La société française s’est balkanisée en micro-communautés liées par un plus petit commun dénominateur, l’anti-israélisme, mais opposées en une incessante concurrence victimaire. Au lieu de promouvoir une plus grande liberté, cette idéologie bornée a enfermé les individus dans leur origine, indépendamment de leurs opinions, de leurs paroles et de leurs actes.
Il faut juger l’obéissance volontaire à la Loi dans les démocraties à l’aune d’une soumission autant que d’un choix rationnel. Elle se traduit dans une autocensure permanente, liée au renvoi du bon sens dans les poubelles du politiquement incorrect et par un refus de condamner la barbarie quand elle est le fait de « racisés » (syn : gagnants du concours victimaire).
« C’est la manifestation d’une barbarie contemporaine qui, sous des prétextes idéologiques ou pseudo-moraux, nie toute notion d’humanité, de respect et de justice véritable. Les images du chef de Boko Haram justifiant, au nom d’Allah, l’enlèvement de jeunes filles nigérianes, majoritairement chrétiennes, leur mariage forcé, leur conversion à l’islam et, dans certains cas, leur vente sur des marchés, ont profondément choqué les consciences à l’échelle mondiale ». (Charles Rojzman).
C’est pourquoi on ne parle plus de ces fillettes ni de leurs ravisseurs dans les médias qui se sentent « privilégiés blancs », le risque étant trop grand d’un amalgame avec le Hamas, qui a enlevé des femmes israéliennes, majoritairement juives, les a exploitées sexuellement et, dans certains cas, assassinées en même temps qu’il les violait. Cela aurait pu profondément choquer les consciences mondiales.
Mais, à l’inverse, cela a excité le sadisme gratuit de ceux de nos concitoyens dont le cerveau est situé dans l’entrejambe. Gratuit ? Oui, car les civils palestiniens, eux, y étaient financièrement incités : s’ils tuaient des Israéliens, le Hamas leur avait promis une maison et 10 000 $ par tête. Certains ont pris la formule au pied de la lettre.
Adir Tahar, un jeune soldat israélien de 19 ans, est un de ceux qui en ont fait les frais : il a été décapité et des civils gazaouis ont tenté de vendre sa tête 10 000 $ à un mouvement terroriste local, mais ils n’ont pas trouvé preneur. Les soldats de Tsahal ont fini par la découvrir dans un congélateur et l’ont rendue à la famille.
Quant aux Gazaouis, qui ont porté triomphalement le Hamas au pouvoir par les urnes en 2006, certains le soutiennent toujours par réflexe conditionné, d’autres par intérêt, d’autres enfin par peur, car n’en déplaise à Madame Albanese-Rapporteuse-de-l’ONU, si la nourriture manque à Gaza, ce n’est pas du fait de la méchanceté naturelle des Juifs, mais parce que le Hamas s’empare systématiquement des camions d’aide humanitaire, en tirant sur les civils s’ils essaient de partager son butin.
Quid de nos hémi-neuronaux du 9-3 et des départements limitrophes ?
Leur adhésion à la haine du Blanc, additionnée à l’antisémitisme consubstantiel à leur QI souterrain, leur fait haïr aveuglément les civils kidnappés et les bébés tués à mains nues. En revanche, ils se sentent solidaires du barbare labellisé « mouvement résistant », issu d’une société tout entière éduquée à la haine et à la barbarie.
Quand on enseigne, dès la Maternelle, que tuer est un devoir et que la souffrance de l’Autre est un triomphe, on fait aboutir un projet de mort assumé, « justifié » par un fantasme victimaire. La légalité de la Loi est, au mieux ignorée, au pire combattue, au nom de la légitimité des revendications victimaires. Comment s’en étonner quand, constatant des refus d’y obtempérer en période de confinement, le ministre de l’Intérieur Castaner avait trouvé normal que « l’émotion dépasse les règles juridiques » ?
En France, des immigrés de la deuxième ou troisième génération, dont les ancêtres sont issus de civilisations plus négrières que l’Europe, s’autodésignent comme descendants d’esclaves. Pour le prouver, ils retroussent une jambe de leur jogging Nike, afin de symboliser la présence d’un boulet de forçat. C’est dire s’ils ont besoin d’un bouc émissaire pour renforcer leur discours et faire oublier leur ignorance. Le bimillénaire tenant du titre est réactualisé : Israël est identifié au privilège blanc dominant, même si la moitié de sa population est brune ou noire et si ses citoyens arabes y sont plus heureux et mieux traités que dans toutes les dictatures arabes environnantes.
Le même aveuglement et le même daltonisme, « intersectionnalisant » leurs lâchetés, expliquent la soumission des Autorités françaises à l’ex-colonie algérienne.
À propos d’un énième attentat commis en France, en février 2025, par un Algérien sous OQTF (à Mulhouse, cette fois-ci), Elisabeth Lévy a incriminé « l’idéologie et la psychologie d’une grande constellation gauche/médias/quai d’Orsay: On a fait tant de mal aux Algériens, et si on s’énerve ils vont s’énerver encore plus ». Des voix insoumises expliquent que si le tueur de Mulhouse avait été expulsé il aurait pu commettre des attentats en Algérie, donc qu’il valait mieux le garder… » Protéger l’Autre au péril de sa vie, n’est-ce pas digne du martyre ? Sauf quand il s’agit de protéger son frère imaginaire au péril de la vie d’un ennemi qui vous nourrit…
Philosophie sans politique n’est que girouette sans vent
L’obéissance à la Loi dans les dictatures est un conditionnement, une obligation, une condition de survie.
Si elle était le produit de l’éducation, de l’assimilation des valeurs nationales ou d’un surmoi individuel sévère, les démocraties n’auraient pas besoin de police. En réalité il existe un seul pays au monde sans armée, le Costa Rica, mais aucun ne se passe de police.
Le respect de la Loi est le corollaire de l’identification du citoyen avec sa patrie, son Histoire, son gouvernement. « Le patriotisme, c’est soutenir son pays tout le temps et son gouvernement, quand il le mérite », disait Mark Twain.
Le mot « patriotisme » a survécu au concept. Mais le signifié est devenu péjoratif, ringard, sauciflard-pinard et béret-baguette lorsqu’il concerne la France elle-même. Bien des enfants nés dans l’Hexagone ressentent l’élan, mais uniquement à l’égard d’une patrie fantasmatique où ils n’ont jamais mis les pieds, et où ils ne bénéficieraient d’aucun des avantages dont ils jouissent en France.
Nos contemporains vivent de plus en plus virtuellement, non seulement par écran interposé mais aussi en deux dimensions. La profondeur est manquante. Or c’est là que se trouvent la réflexion, la morale, l’humour, la transcendance… (Liste non exhaustive des richesses qui distinguent l’homme de l’animal.)
Sans patriotisme, sans adhésion aux valeurs, à l’Histoire, au destin du pays, l’obéissance à ses lois ne peut être due qu’à la passivité ou à la peur du gendarme.
Les habitants des territoires perdus de la république ne connaissent pas la peur du gendarme. En revanche, les forces de l’ordre sont paralysées par la Loi et la Justice devant les agressions, euphémisées en « incivilités ».
La philosophie est insuffisante à disséquer les raisons du respect déclinant vis-à-vis de la Loi.
Le retour à la civilisation, ce monde où « un Homme, ça s’empêche », ne pourra advenir que par l’avènement d’une volonté politique et par son application concrète dans des actions correctrices rigoureuses.
© Liliane Messika
Notes
[1] https://x.com/giladerdan1/status/1892491613382824367
[2] Interrogatoires de terroristes détaillant les événements du 7 octobre 2023 (©Shin Bet & Police Israël) Vidéo : https://www.jpost.com/israel-news/article-769825
[3] www.memri.org/tv/khaled-mashal-hamas-leader-aborad-rejetc-two-state-solution-october-seven-prove-liberation-river-sea-realistic
[4] Actes et paroles de Mahomet.
[5] Gabriel Said Reynolds, « On the Qurʾanic Accusation of Scriptural Falsification (taḥrīf) and Christian Anti-Jewish Polemic », Journal of the American Oriental Society, vol. 130, no 2, 2010, p. 189–202.
[6] Cités dans : Six Days of War-June 1967 and the Making of the Modern Middle East, de Michael Oren, NY 2003, New York Times Bestseller, dans Anglo-American Support for Jordan: The Career of King Hussein, de Miriam Joyce, Palgrave Macmillan (2008) et dans The Core Issues of the Israeli-Palestinian Conflict, de Moshe Eldad, Cambridge Scholar Publishing, Londres 2024.
Un texte remarquable, une pensée rigoureuse, je n’ai jamais lu un article aussi intéressant sur la triste actualité qui concerne Israël et les idiots utiles de très nombreux pays .L’auteure a réussi un tour de force : son texte dit tout , explique tout très bien. Tribune juive sort grandie de cette publication !
Bravo Madame !
Je veux redire à Mme Messica mon admiration !
KOLA KAVOD !
Si c’est la Tora (notre Loi) je l’entends et j’y adhère, si c’est la loi des politiciens qui agissent pour leur propre intérêt, c’est à dire parvenir au pouvoir à n’importe quel prix, c’est non!