
Le BNVCA exprime sa vive inquiétude après le réquisitoire du Parquet de Paris, qui a demandé la relaxe de Madame Sophie Pommier, ancienne consultante du ministère des Affaires étrangères, poursuivie pour apologie publique du terrorisme.
______________
Le 8 octobre 2023, au lendemain des massacres ignobles commis par le Hamas contre des civils israéliens, Mme Pommier publiait sur « Instagram » des propositions contrastant avec cette organisation terroriste à la Résistance française. Ce parallèle, tenu alors que les atrocités ultérieures à peine d’être révélées, reviennent à légitimer des crimes d’une brutalité inqualifiable.
Après avoir commencé à arracher des affiches d’otages israéliens détenus par le Hamas dans une rue parisienne, Sophie Pommier, ancienne conseillère en formation sur le Proche-Orient au ministère des Affaires étrangères et ancienne enseignante à Science Po Paris, s’est mise à crier « Israël assassin » et « Vive la Palestine ».
_______
Le BNVCA rappelle que le Hamas est une organisation inscrite sur la liste des groupes terroristes par l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres démocraties. Assimiler ses actions à celles des résistants français, qui luttaient contre une occupation nazie, constituent non seulement une insulte à l’histoire, mais un glissement dangereux vers une normalisation de la haine et de la violence.
Nous nous interrogeons : jusqu’où ira le Parquet dans sa lecture de la liberté d’expression ? Peut-on, au nom de celle-ci, excuser des propositions qui banalisent le terrorisme, heurtent les victimes et alimentent un climat de haine ?
Le BNVCA appelle les magistrats à faire preuve de responsabilité dans leurs décisions, en particulier dans celle attendue le 3 avril 2025, et à rappeler que la liberté d’expression n’est pas un blanc-seing pour justifier le terrorisme.
BNVCA