
Cette semaine les juges, pris au sens large, vont être au centre de toutes les attentions.
Les questions qui vont se poser seront comme souvent la question de leur impartialité, de l’utilité de leurs décisions, de leur appétit ou non pour le pouvoir.
Certains juges sont méprisables comme par exemple ceux qui viennent de condamner au bout de 20 minutes d’audience et sans avocat l’écrivain franco algérien Boualem SANSAL.
Boualem SANSAL, en fait otage du régime dictatorial algérien, a été arrêté en novembre 2024 dès son arrivée à l’aéroport d’Alger à la demande du gouvernement algérien sous des prétextes invraisemblables.
Il a été sommé de changer d’avocat parce que son avocat François ZIMERAY est juif, c’est l’avocat de son éditeur et ancien ambassadeur des droits de l’homme pour la France.
Que penser de juges qui condamnent à 5 ans de prison un homme âgé de plus de 75 ans, malade d’un cancer, au bout d’une audience de 20 minutes ?
Ce ne sont pas des juges mais des exécuteurs de basses oeuvres politiques.
Seule LFI ose parler encore de justice algérienne.
Ce ne sont que des caricatures de juges.
Il reste à espérer que la France qui fait assaut de bienveillance à l’égard du Président algérien TEBBOUNE obtiendra la grâce, en fait la sortie de prison de ce condamné innocent, afin qu’il puisse retrouver la France et une vie normale d’écrivain.
Cette semaine aussi, la cour pénale internationale , la CPI va être une nouvelle fois ridiculisée, son mandat d’arrêt international lancé à l’encontre du premier ministre NETANYAHOU étant méprisé aux yeux du monde par Israël et par la Hongrie.
Victor ORBAN va recevoir Benjamin et Sara NETANYAHOU pour une visite d’Etat de 4 jours à Budapest.
Cette visite même montre la relativité des mandats d’arrêts de la CPI.
D’ailleurs personne ne s’émeut du ballet diplomatique entamé par le Président américain mais aussi par d’autres dirigeants autour de Vladimir POUTINE, autre chef d’Etat visé par un mandat d’arrêt international de la CPI.
Autrement dit, quand il s’agit d’affaires sérieuses, de guerre et de paix, de chefs d’Etat , la justice internationale est confrontée à sa relativité et au fait de n’avoir aucune autre force exécutoire que celle des Etats lorsqu’ils le veulent bien.
En France cette semaine aussi les juges vont se trouver au centre de la vie du pays.
Lundi matin un tribunal doit décider si Marine le Pen pourra ou non être candidate à l’élection présidentielle de 2027.
C’est la 2ème fois en quelques années après l’affaire Fillon que des juges de l’ordre judiciaire impacteront directement l’élection qui domine la vie politique du pays, la Présidentielle.
Cette semaine aussi des juges doivent se prononcer sur le fait de savoir si Nicolas SARKOSY va aller 7 ans en prison et perdra droit de vote et même autorité parentale sur sa fille.
Si les juges ont tant de pouvoir et notamment un pouvoir de vie et de mort politique, c’est que des politiques sans doute parfois poussés par l’opinion publique leur ont donné ce pouvoir.
Dans toute l’Europe des décisions de justice fondées sur la jurisprudence de la Cour Européenne des droits de l’homme sont questionnées.
Il faut bien sûr un équilibre entre pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.
Mais le renforcement ces 20 dernières années d’un pouvoir judiciaire par nature non élu pose aussi le problème de l’équilibre des différents pouvoirs.
La question de la semaine en France sera en tout cas en partie de scruter si les juges n’abusent pas de leurs nouveaux pouvoirs.
Raphael NISAND. Chroniqueur sur Radio Judaïca
Vous voyez à la télé, de vos propres yeux, un meurtrier poignarder une personne, eh bien vous n’avez rien vu car seul un juge a le pouvoir de vous dire ce que vous avez vu. En attendant, c’est un présumé innocent. Les juges peuvent nous dire qu’il fait nuit alors que nous sommes en plein jour. Ils décident de la vérité. Cette République des juges devient absolument insupportable d’autant que un tiers d’entre eux sont marqués à l’extrême gauche ce qui entache les jugements d’un doute légitime.