
On a l’habitude d’entendre : « Deux Juifs, trois opinions ». Cet adage qui semble de premier abord, tout à fait ordinaire, est pour Israël d’une importance existentielle car il met en évidence les trop profondes divergences entre les citoyens de ce pays, divergences qui risquent de conduire à sa ruine et donc à sa disparition. Car bien évidemment, Israël est un pays en état de guerre permanent et la première des logiques voudrait que tous ses citoyens soient solidaires et qu’il n’y ait aucune défaillance en ce sens. Or, comme le disait lundi sur I24 lundi Claude Klein, un homme posé, ancien doyen de la faculté de droit de l’Université hébraïque de Jérusalem : « Oui, nous risquons de parvenir à une guerre civile ».
Rien qu’à l’heure présente, on peut citer comme exemples de ces déchirures internes d’Israël, l’affaire du limogeage de Ron Bar, le chef du Shabak, l’avenir de la conseillère du gouvernement. On peut citer également le refus du ministre de l’Education Yoav Kisch -à mon avis bien fondé !- annoncé au comité du Prix d’Israël d’attribuer le prix en sociologie à la professeure Eva Illouz car celle-ci « a choisi en mai 2021, de soumettre une requête d’enquête contre l’Etat d’Israël à la Cour pénale internationale de La Haye. Nous voyons comment cette cour porte atteinte aux soldats de Tsahal et aux dirigeants du pays ». L’attitude de cette professeure est en effet révoltante : comment une citoyenne israélienne faisant partie de « l’élite » intellectuelle de son pays peut-elle avoir, n’ayons pas peur des mots ! l’audace de trahir son pays en allant accuser celui-ci à un organisme extérieur tombé aux mains des islamistes ? Déjà en 2014, elle avait déclaré dans le magazine allemand Der Spiegel : « Là où vous voyez des êtres humains, les Israéliens voient des ennemis, Israël est un pays divisé, schizophrène ». Au moins, est-elle lucide sur la maladie profonde de son pays … auxquelles elle contribue … sans même en avoir conscience. Je ne sais si la tragédie du 7 octobre lui a enfin ouvert les yeux. On peut aussi au passage, citer comme illustration des déchirures, les dissensions, -pour le moins surprenantes !- entre le ministre de la défense Israël Katz et le chef d’Etat-major Eyal Zamir. Heureusement, sans doute conscients de la cocasserie iconoclaste de leurs relations, et de la seule mission qui leur incombait, ils ont décidé récemment de se rencontrer : « Nous travaillons ensemble pour la sécurité d’Israël comme cela a toujours été comme cela sera toujours ». Les jeunes soldats de Tsahal doivent pousser un grand ouf !
Alors, allez-vous me dire, tout cela est chose normale en démocratie ! Ah ! La démocratie, elle a sacrément bon dos. Car, si comme l’a dit Churchill, elle est « le moins mauvais des systèmes », elle est celui qui suscite puis favorise à merveille les divisions et surtout qui, par elles, provoque la haine à travers la constitution de partis politiques qui ne sont, justement à ce titre, que des factions voire mieux, des clans irréconciliables. Et c’est bien ce que l’on constate s’agissant des otages. Là, le pays est carrément divisé en deux clans, deux immenses foules. Il y a la foule qui réclame à cor et à cri, depuis le lendemain du 7 octobre, la libération des otages reprochant au gouvernement de Benjamin Netanyahou de ne rien faire en ce sens, mais au contraire, lui reprochant d’être obsédé par l’élimination du Hamas.
A bien réfléchir, cette foule qui est amplement celle des laïcs et surtout de la gauche, EST UNE FOULE DE COLLABOS !!!
Tout simplement parce qu’elle joue le jeu du Hamas en acceptant, sans même se poser la moindre question, ses règles. Et si elle joue son jeu, c’est parce qu’elle est faible, qu’elle n’a pas de dignité, qu’elle n’a surtout pas le sens de l’unité supérieure du pays, qu’elle craint, comme un petit enfant apeuré par son maître d’école, de recevoir un coup de règle sur les doigts. C’est du pur syndrome de Stockholm : elle lèche les pieds de ceux qui veulent tout simplement son extermination. Elle est comme ce loup qui se couche et expose son ventre au mâle dominant de la meute. Elle fuit en fait, refuse l’affrontement, le face à face. Elle est finalement à l’exact opposé de David qui seul se dresse face à Goliath qui effrayait les soldats juifs. Cette gauche, si elle était la majorité du peuple, Israël finirait très vite par disparaître. Cette gauche est lâche et l’honneur d’Israël ne lui effleure même pas l’esprit. C’est pourtant cet honneur qui leur permet de vivre et de brailler … cet honneur que ses jeunes soldats défendent par leurs vies !
© Philippe Arnon
cet article dans sa partie sur les ĺaïquarts est d’une bêtise incommensurable, l’auteur oubli déjà qu’israël a été crée par ces mêmes laïquarts et dirigés par eux de nombreuses années, sans 7 octobre, et après Kippour les dirigeants militaires et politiques ont eu la dignité de démissionner, pas comme Netanyahu qui s’accroche à son poste comme une huître sur son rocher, et en voulant en plus instaurer un régime antidémocratique pour sauver sa peau en s’alliant avec des repris de justice, et des ministres extrémistes de droite, Begin doit se retourner dans sa tombe. cet auteur reprend le langage de ce même minable premier ministre qui confond volontairement les intérêts du pays avec les siens
La bêtise dont vous parlez, vous l’incarnez totalement. Pour éclairer vôtre lanterne, je vous rappèle que la democratie est le pouvoir de la majorité, à ce titre vous n’avez pas gagné les dernières élections.
Je suis d’accord avec Philippe Arnon et trouve que les manifestations font le jeu du Hamas et des ennemis d’Israël !
Quant à la réforme judiciaire j’y suis favorable car le pouvoir doit revenir au Peuple et non aux Juges qui font de la politique selon leur idéologie et leur agenda au lieu de juger selon les lois. Les élections sont le gage de la Démocratie à condition de respecter la volonté des électeurs.
Non les élections ne sont pas un gage pour la démocratie, un gouvernement sans contre pouvoir n’est ni plus ni moins qu’un gouvernement autoritaire, la cour suprême a toujours joué ce rôle y compris sous les gouvernements de droite (Begin, Shamir) sans que ceux-ci ne contestent sa légitimité et ses décisions. Natanyahou et quelques ministres ultra radicaux en font une affaire personnelle, Netanyahou pour échapper à des poursuites et à ses responsabilités en refusant une commission d’enquête d’état et ses ministres pour faire passer des lois autoritaires
le cynisme de Netanyahou est de faire se superposer des décisions nationales avec ses propres intérêts, c’est ce que veulent dénoncer les manifestants y compris des personnes de droite à présent, ce n’est pas cela qui aide le Hamas c’est l’obstination de ce gouvernement de vouloir à tout prix faire adopter des lois qui divisent le pays comme si le 07 octobre 23 il ne s’était rien passé.
Va-t’on savoir enfin ce que propose la gauche ? Elle s’imagine que si nous déposons les armes, le hamas va automatiquement libérer les otages, dont elle se fout éperdument d’ailleurs. Ce qui l’intéresse, c’est de prendre le pouvoir par la rue, comme les Mélenchonistes, à défaut de pouvoir le faire par les urnes.