
A lire pour mieux saisir la portée des inversions accusatoires crachées sur les Juifs, en une mécanique antisémite classique.
La Vérité finira par triompher !
Les propos de Daniel Rickenbacher sont rapportés par le juriste Alain Acher:
Depuis des années, le Hamas planifie l’anéantissement d’Israël avec une précision scientifique – mais les pays occidentaux ont longtemps refusé d’y croire.
Daniel Rickenbacher, in: NZZ 26.03.2025
Extraits:
« En septembre 2021, l’organisation de l’après-guerre a présenté ses plans pour l’après-destruction d’Israël lors d’une conférence publique financée par le Hamas. Le ministre de l’Énergie de la bande de Gaza, Kanaan Obeid, a présidé la conférence et prononcé le discours d’ouverture. Il a situé le début de la planification du Hamas pour l’après-guerre vingt ans en arrière, après le retrait israélien de la bande de Gaza : « La libération de la bande de Gaza de l’occupation en 2005 a été une expérience de libération, et nous en avons tiré une leçon, en particulier lorsque les ressources des colonies [israéliennes] ont été perdues. »
فلسطين ما بعد التحرير#هيئة_وعد_الآخرة#مؤتمر_وعد_الآخرة pic.twitter.com/JBgnvF92cS
— عائد اسماعيل (@HLcSM6YO2oP3y18) September 30, 2021
Mais qu’adviendrait-il de la population juive ? Elle devrait être largement déplacée, soumise ou tuée.
Les planificateurs tenaient particulièrement à éviter la fuite des cerveaux. Les experts juifs dans les domaines de la médecine, de la haute technologie et de l’armement devaient être « retenus pendant un certain temps » et contraints de travailler à l’établissement du nouvel ordre islamiste. Les descendants des Palestiniens qui ont fui le pays en 1948 devraient être réinstallés dans le pays à la place de la population israélienne, avec l’aide de la communauté internationale. Les Juifs qui, malgré tout, ont l’intention de rester dans le pays et de se soumettre au nouvel ordre devraient payer un impôt par tête en tant que minorité discriminée, appelée «dhimmis».
Les plans d’après-guerre du Hamas le soulignent : le régime du Hamas ne s’appuyait pas seulement sur l’organisation elle-même, mais aussi sur le soutien et l’implication de la population dans son ensemble. Celle-ci pouvait s’attendre à tirer profit du meurtre des Israéliens et de leur expulsion, comme ce fut le cas pendant une courte période après le 7 octobre. À cette fin, le Hamas avait recueilli des informations détaillées sur les biens israéliens.
En d’autres termes, le Hamas a transformé Gaza en une gigantesque communauté de pillards. L’historien Götz Aly a qualifié ce type de société, qui existait également dans l’Allemagne nazie, de «sociale et populaire». Elle devait inévitablement aboutir à un acte de violence de masse.
Des institutions civiles, telles que les universités, ont également été impliquées dans la planification du projet de génocide. La création de l’État populaire dans la bande de Gaza, qui comprenait des structures civiles et militaires, ne pourrait guère s’expliquer sans l’aide internationale massive qui a afflué dans la bande de Gaza depuis le coup d’État du Hamas en 2007, sans contrôle efficace. »
Daniel Rickenbacher est historien, journaliste et consultant en communication. Il mène des recherches, entre autres, sur les relations de la Suisse avec le Proche-Orient.
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— Sarah Cattan (@SarahCattan) March 28, 2025
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