L’auteur franco-algérien était accusé d’atteinte à l’intégrité du territoire pour avoir repris à son compte la position du Maroc selon laquelle son territoire aurait été amputé au profit de l’Algérie sous la colonisation française.

Les relations franco-algériennes ne vont pas se réchauffer tout de suite. Un tribunal algérien a condamné, jeudi 27 mars, Boualem Sansal à cinq ans de prison ferme, soit la moitié de la peine requise par le parquet, selon un correspondant de l’AFP présent dans la salle. La détention depuis novembre de l’écrivain franco-algérien a entraîné la plus grave crise diplomatique entre ce pays et la France depuis des décennies.
La justice algérienne reproche à Boualem Sansal des faits d’atteinte à l’intégrité du territoire pour avoir repris à son compte, dans un média français d’extrême droite, la position du Maroc selon laquelle son territoire aurait été amputé au profit de l’Algérie sous la colonisation française. Son arrestation, le 16 novembre à Alger, avait aggravé les fortes tensions bilatérales provoquées l’été dernier par un revirement de la France, qui avait apporté son soutien à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental.
Un vaste soutien en France
Lors du procès de Boualem Sansal le 20 mars, le procureur du tribunal correctionnel de Dar El Beida, près d’Alger, avait requis dix ans de prison ferme contre le romancier, âgé de 80 ans selon son éditeur Gallimard. Peu connu en France avant cette affaire, Boualem Sansal y bénéficie d’un vaste soutien. Le soir du réquisitoire, le président Emmanuel Macron avait demandé sa libération rapide, disant avoir confiance dans « la clairvoyance » de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
Avant son incarcération, l’auteur, un ancien haut fonctionnaire algérien, voix critique du pouvoir et anti-islamiste farouche, faisait des allers-retours fréquents en Algérie, où ses livres sont vendus librement. Pendant son procès, l’écrivain a nié toute intention de porter atteinte à son pays, expliquant avoir exercé sa « liberté d’expression » et exprimé « une opinion », mais a reconnu, selon le journal Echorouk, avoir sous-estimé la portée de ses déclarations.
Gracié après le Ramadan ? Il ignorait que ses compatriotes algériens ne respectaient la liberté d’expression que lorsque ça les arrangeait ! Moi je savais , lui non !
Il me semble que la gauche n’ intervient que très peu pour soutenir Sansal.
« Dans un média français d’extrême-droite » je cite…Encore un exemple typique d’inversion des rôles de la part des Islamonazis du regime algérien et de leur équivalent « »français » ». Boualem Sansal est né dans une dictature islamonazie et la « France » en est devenue une également : persécuté par son pays d’origine et trahi par son pays d’adoption.
La nazification ou islamonazification de la « France » et de l’Angleterre » est telle que les écrivains vivant dans l’Hexagone ou outre-Manche ne seront peut-être pas non plus à l’abri d’arrestations arbitraires dans un futur proche.
Comment ne pas voir que la « France » de Macron est en réalité complice de la dictature algerienne quand les médias aux ordres reprennent les mêmes éléments de langage ?…
mr sansal est l otage de l algérie
il est français mais cela ne dérange pas
le maître algérien
sa faute c est sa position sur le sahara
mr macron qui fait tout pour l ukraine
a laissé cet écrivain sans réagir
c est lamentable
@Jeannine Frenk C’est logique. Macron est le complice de tous les régimes fascistes _ qu’ils soient algérien ou ukrainien, peu importe.
Qu’est-ce que « l’extrême-centre » ? Le point central où convergent tous les Fascismes.
En outre, Boualem Sansal combat le Nazisme islamiste et aime la France. Aux yeux de Mélenchon et Macron, ce sont deux crimes impardonnables.
L’emprisonnement de Boualem Sansal est d’ailleurs très peu médiatisé (et les rares fois où il l’est, il l’est avec les éléments de langage des islamistes et des indigénistes) par les médias aux ordres.
La plupart des Français croient encore qu’ils vivent en démocratie et ne voient pas que leur pays est devenu une dictature islamonazie, soit 1) par déni (admettre le réel qui saute aux yeux demande un certain courage) 2) par inculture politique totale 3) ou bien parce qu’ils y adhèrent et sont eux-mêmes des fascistes (la majorité des électeurs).
Si demain en France des écrivains ou des journalistes (les rares existant encore) subissent un sort similaire à celui de Boualem Sansal, la majorité des Français l’acceptera sans broncher comme elle accepte déjà (et approuve !) le reste. La propagande de guerre fasciste contre la Russie a d’ailleurs moins un but extérieur (puisque la France n’est plus qu’une puissance de 4eme ordre et comme l’a dit un haut responsable russe : « On se fout de Macron ») qu’interieur : il s’agit de préparer l’avènement d’une dictature à visare découvert et non plus déguisée.