Le Conseil national de la résistance iranienne dément les accusations contre sa présidente Maryam Radjavi

Des partisans de Maryam Radjavi lors d’une manifestation, à Paris, le 8 février 2025 AFP

L’essentiel : Selon les informations du « Canard Enchaîné », la figure de l’opposition iranienne exilée en France, Maryam Radjavi, dépenserait des milliers d’euros dans des hôtels de luxe et des cures. Le Conseil national de la résistance iranienne dément fermement ces allégations.

Selon les informations du « Canard Enchaîné », la figure de l’opposition iranienne exilée en France, Maryam Radjavi, dépenserait des milliers d’euros dans des hôtels de luxe et des cures à Biarritz, Deauville, Evian ou encore Vichy et ce depuis plusieurs années. « Europe 1 » évoque des soupçons de blanchiment adressés à des procureurs en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France.

Ces articles de presse ont ulcéré l’opposition iranienne qui dément fermement les accusations portées contre celle qui est présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne depuis 1993.

L’opposition iranienne affirme que la libération d’otages français en Iran – comme celle d’Olivier Grondeau le 20 mars – s’accompagne toujours de concessions coûteuses au profit du régime de Téhéran, un mécanisme dont elle paie le prix. Elle observe que chaque libération coïncide avec des campagnes de discrédit contre Maryam Radjavi, sa dirigeante. Selon elle, cette stratégie vise à affaiblir la Résistance tout en renforçant le régime iranien, qui considère la prise d’otages comme un pilier de sa survie, comme l’a reconnu un ancien commandant des Gardiens de la Révolution.

« Ne nourrissez pas le crocodile »

« Les opposants iraniens ne s’opposent nullement à la libération des otages — bien au contraire. Mais ils lancent une alerte claire : Ne nourrissez pas le crocodile. Cela ne l’apaise pas. Cela le rend plus féroce. Ils estiment que la libération des otages ne doit jamais être obtenue par la complaisance ou les concessions, mais par la fermeté. L’Europe a déjà démontré que cette stratégie peut fonctionner — et produire des résultats concrets », écrit la résistance iranienne dans un communiqué.

« La chute du dictateur syrien a porté un coup stratégique irréversible au régime iranien. Un haut responsable iranien a décrit la situation en ces termes : ‘Le domino du changement, parti du Liban, est passé par la Syrie, puis l’Irak… et il atteindra l’Iran’. Aujourd’hui, des milliers d’unités de résistance, actives à travers le pays, issues des Moudjahidine et inspirées par l’appel de Maryam Radjavi à l’égalité et à la liberté, sont prêtes à transformer chaque étincelle en soulèvement », affirme la résistance.

« Implantées dans leurs propres quartiers, elles représentent une force populaire capable de faire reculer les Pasdaran. C’est précisément pourquoi le régime mène une campagne de diabolisation intense : pour neutraliser cette menace existentielle.
Ce n’est pas un hasard si certains médias — sans réelle analyse — vont jusqu’à qualifier cette Résistance de “secte”, alors qu’elle lutte depuis plus de quarante ans contre une dictature religieuse, a perdu plus de 100 000 de ses membres, et dirige des milliers d’unités actives dans tout le pays. Le régime des mollahs mobilise tous ses moyens pour échapper à une chute qu’il sait inévitable. Pour cela, il active ses réseaux de lobbying dans les cercles de pouvoir internationaux, tout en poursuivant sa campagne de dénigrement contre la Résistance iranienne et sa dirigeante ».

Ph. R.

Source: La Dépêche

https://www.ladepeche.fr/2025/03/24/le-conseil-national-de-la-resistance-iranienne-dement-les-accusations-contre-sa-presidente-maryam-radjavi-12590691.php

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