« Féminisme à deux balles ». Par Christophe Sibille

« Elle est tarée, cette tribune. Agnès Jaoui, Caroline Fourest, Delphine Horvilleur et douze autres féministes écrivent pour défendre un féminisme universaliste face aux ‘dérives identitaires et sectaires’. (Elles ne parlent évidemment pas de leur indulgence face aux oppresseurs puissants et de leurs propres dérives identitaires et sectaires, mais de celles des autres, obligé).

On croit rêver. Des féministes à indignation variable, totalement empêtrées dans leurs causes politiques et obsessions bien connues militent contre un féminisme à indignation variable.

On remarquera, dans les exemples soigneusement pris dans cette tribune, les habituelles lourdes insistances et les manques gros comme des tanks.

Féminisme, oui, mais à l’ancienne, un peu raciste, un peu islamophobe, un peu bourgeois de droite dure, un bon féminisme colonial, quoi. C’était vraiment ce qui manquait, dans le fascisme ambiant. Hyper crado les meufs ».»

Petit rappel des faits, et contextualisation

Cette petite « contre-tribune » que je viens de vous lire est l’oeuvre d’une artiste plasticienne belge, nommée Aurélie William Levaux. Mais peu importe. Et elle comporte tellement d’énormités volontaires qu’il faudrait une édition entière pour toutes les débriefer. Reprenons à l’origine. Du monde, même, puiqu’on parle de féminisme.

Agnès Jaoui, Delphine Horvilleur, Caroline Fourest, Tristane Banon, Ariane Mnouchkine ont donc signé une tribune. Dans le journal: « La Tribune », justement. Ca tombe bien, non? D’autant que nous avons affaire ici à un journal « pluraliste et tourné vers l’enquête », comme ils le disent eux-mêmes, plutôt neutre sur le plan politique, donc à peu près à mi-chemin entre Merdiapart et le journul du dimanche. Et que j’aurais donc assez tendance à trouver fiable par essence.

Et que dit cette tribune? Je me permets de vous en sélectionner un extrait qui en illustre bien l’esprit, (même si je vous engage à la lire dans son intégralité) : « Nous condamnons toutes les atteintes sexistes et les violences sexuelles, sans les confondre et sans renoncer à la proportionnalité des peines. Nous soutenons toutes les victimes sans pour cela renoncer à la présomption d’innocence et à l’examen des faits par la justice ».

Et, comparant ce qui est dit ici avec ce que je vous ai lu au début, on voit s’incruster la lueur d’incompréhension dans la bulle reflétant le regard, obligatoirement bovin, de notre Aurélie plasticienne, (elle s’appelle Levaux, en plus, ça doit être un pseudo), avec, écrit en lettres de sang, le phylactère suivant:

« Toutes les victimes? Même les juives? »

Eh oui, les juifs, toujours eux, sont vraiment gênants! Pensez, avoir été, tout au long de l’histoire, capables de survivre en s’intégrant paisiblement à toutes les cultures,  en en acceptant tous les codes. Cultures qui pourtant les ont toujours abondamment  martyrisés. A qui l’ONU a attribué un territoire en 1947. Territoire que les arabes, ne supportant pas la déclaration de son indépendance en 1948, ont aussitôt attaqué. Se prenant d’ailleurs à partir de cette date branlée sur branlée.

Alors, petite info salutaire pour nos féministes en carton du 8 mars dernier, les copines d’Aurélie Williams Levaux, défilant aux cris de: « Intifada, ouah ouah ouah ».

– Les juifs, en 1947, étaient pour la création de deux états.
– La destruction du leur fait partie du programme de tous les pays islamiques entourant Israël.
– Israël, seule démocratie du moyen orient, on le rappelle aussi, qui a réussi à faire de sa petite bande de terre un pays prospère, pendant que ses voisins hamassiens de la bande de Gaza dépensaient l’aide internationale à construire des tunnels et acheter des canons, en bouffant l’aide humanitaire complaisamment déversée par le monde entier. 
– Et pour terminer sur la tribune sus-mentionnée, à la question posée à la fin: « Et si on se mobilisait pour un féminisme de justice et d’égalité, qui condamnerait tous les oppresseurs sans relativisme, et soutiendrait toutes les victimes sans: « Oui, mais?, Rima Hassan, sur X, a répondu: « Non ».

Tout ça va finir par se voir.
Enfin, j’espère.

PAR CHRISTOPHE SIBILLE

Christophe Sibille a enseigné la musique à de futurs instituteurs durant 32 ans. Il a aussi écrit des brèves pour plusieurs journaux satiriques ou humoristiques dont Charlie Hebdo. Dans les années 80-90, il accompagna le duo Font et Val au piano. Il anime sur Radio Balistiq l’émission « Le Balistiq café » tous les jeudi 19 heures

Source: Le Coq des Bruyères

18 mars 2025

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

4 Comments

  1. Il est certain que l assemblage des gourdasses macron mediatiques citées plus haut ne peut donner que de la mievrerie pateuse : du macrono langage : du vent pour gogo inculte .

  2. De même que je n’ai jamais connu de pseudo « antiraciste » qui ne soit violemment raciste, je n’ai presque jamais vu de « féministe » qui ne soit une anti-féministe et une raciste. Hormis des exceptions (*) dont les noms n’apparaissent pas dans cet article.
    Le Féminazisme est l’un des symptômes de la maladie mortelle dont est atteint (et lui seul l’est) l’occident dégénéré.
    Au sujet de cette maladie mentale, deux analyses complémentaires : celle de la poétesse Annie Le Brun https://youtu.be/37Hg9OOYizA?si=_YennwRiEU-hhq1- et de Laurent Oberton https://youtu.be/K2w-FQLQs2E?si=7iOtksSS2kycCKM

    (*) E. Badinter, A. Shalmani et une toute petite poignée d’autres

    • Prenez le temps d’écouter Annie Le Brun : au siècle dernier, elle dénonçait déjà le caractère totalitaire et « criminel », je cite, du néofeminisme.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*