L’imposture « antiraciste » attise la haine de la France. Par Yvan Rioufol

Choses vues, samedi à Paris, dans la manifestation « Contre l’extrême droite » (20.000 personnes) : les « antiracistes » brandissent une multitude de drapeaux palestiniens et algériens. Sur une banderole est écrit : « Non aux médias de la haine ». Dans le collimateur, les rares journalistes qui alertent sur l’antisémitisme coranique, le racisme anti-Blanc, la violence des cités palestinophiles, les provocations du régime algérien. L’antisionisme qui nazifie les Israéliens, et la censure qui interdit le débat, sont revendiqués comme des vertus au prétexte de protéger les musulmans de « l’islamophobie ».

Au même moment, le rabbin d’Orléans se faisait physiquement agresser par un jeune musulman. La France « créolisée » de Jean-Luc Mélenchon a montré son visage : celui de la soumission à l’islam révolutionnaire et judéophobe ; celui d’un peuple amnésique ayant bradé son drapeau au profit d’étendards étrangers et querelleurs ; celui de « la haine de la France » (Manuel Valls, ce lundi sur CNews-Europe 1). Hier, dans le JDD, Gérald Darmanin expliquait malgré tout : « Je crains plus le grand effacement de la République que notre grand remplacement ». 

Or le ministre de la Justice fait comprendre qu’il n’a pas pris la mesure des risques que fait courir pour la paix civile le choix de l’extrême gauche (PS y compris) de promouvoir, en appui d’une immigration colonisatrice qui refuse l’intégration, la « nouvelle France » revancharde. D’autant que ce combat contre « l’extrême droite » est aussi celui de Darmanin et de la macronie, à commencer par le chef de l’Etat. C’est ce prétexte qui avait permis de renouveler dernièrement le « front républicain » avec LFI.

L’imposture antiraciste, promue par SOS Racisme depuis 40 ans, s’est en tout cas confirmée : les fascistes et les racistes sont bien les antifascistes et les antiracistes. Cette France de la dhimmitude, asservie à l’islam anti-juif, sexiste et conquérant, sera l’avenir cauchemardesque de la nation si rien n’est fait pour s’y opposer. Certes, il est loisible de se rassurer sur l’envergure de la France remplacée, vu l’échec de cette mobilisation nationale (90.000 personnes au total). Mais le camp du Bien, dont se réclame le gouvernement, reste sous influence de cette gauche perdue qui a abandonné le peuple enraciné au profit de peuples déracinés.

Comme le note Christophe Guilluy (1), le pouvoir et le patronat s’accommodent de cette société ouverte et exploitable dans sa main d’œuvre. Ses émeutes sont, pour les métropoles mondialisées (Métropolia), moins redoutées que celles des périphéries (Périphéria). La répression des Gilets jaunes a été bien plus brutale que celles des intifadas des cités. La macronie est semblable à la gauche sectaire quand elle diabolise en fascistes potentiels les citoyens soucieux de maintenir leur continuité historique, ou quand elle dénonce les « propos haineux » pour surveiller les réseaux sociaux. En réalité la dénonciation d’une « l’extrême droite » fantasmée sert à promouvoir les fossoyeurs de la nation. Ils sont aussi au cœur de l’Etat. Ce dessein place la droite française en rempart attendu. Qu’attend-elle pour se révolter, en un même élan populaire, contre ceux qui regardent la France s’effacer, disparaître sous les pelletées de boue de l’extrême gauche et de l’extrême centre ?

(1) « Métropolia et Périphéria, Un voyage extraordinaire », Flammarion

© Yvan Rioufol

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Source: Le Blog d’Yvan Rioufol

« Sur ce forum, né le 8 mars 2021, j’entends poursuivre la libre discussion entamée en 2008 sur mon précédent blog hébergé par Le Figaro. Depuis le 31 janvier 2008, près de 2000 billets y ont été publiés. Ils ont suscité des dizaines de milliers de commentaires. Ceux-ci ont fait la richesse et l’originalité de la formule. Tous mes textes (sauf rares exceptions) sont restés accessibles : il suffit de se rendre ci-dessous dans la rubrique Archives. Ce nouveau site clôt l’ancien et reste d’accès gratuit. Il m’est personnel, c’est-à-dire indépendant de la gestion du Figaro et de ses règles. Depuis le 1er juillet 2022, la retraite arrivant, j’ai définitivement quitté Le Figaro où je publiais mes blocs-notes, chaque vendredi depuis 2002.

Le blog garde son titre initial : Liberté d’expression. J’y posterai mes textes, au même rythme que précédemment. Les participants sont libres de commenter mes remarques, ou d’aborder d’autres angles, d’autres préoccupations. Ces temps, incertains pour la France et le monde, ne manquent pas de sujets de réflexion. Plus que jamais, l’intelligence collective est amenée à éclairer les débats et à les sortir de la routine. Je ne demande qu’une chose aux intervenants : qu’ils respectent et fassent respecter les règles élémentaires de l’urbanité et de la tolérance.

Vous êtes, chez moi, chez vous ! » Yvan Rioufol

Editorialiste au Figaro et chroniqueur sur plusieurs chaines de télévision, Yvan Rioufol a publié « Journal d’un paria. Bloc-notes 2020-21 » . L’Artilleur. 2022

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