D’après le site internet de la conférence, qui se tiendra à Jérusalem les 26 et 27 mars, l’événement comprendra des visites guidées et une soirée de gala le mercredi soir, suivies d’une conférence d’une journée entière au Centre international des congrès de Jérusalem (Binyanei Hauma) le jeudi. Le gala du mercredi soir a été transformé en réunion privée pour les dirigeants juifs, uniquement en marge de l’événement et non dans le cadre de celui-ci.
— Sarah Cattan (@SarahCattan) March 24, 2025
Emilio Meslet, grand reporter au service politique de l’Humanité, s’est vu, à quelques jours de l’ouverture de la conférence internationale de Jérusalem contre l’antisémitisme, retirer l’accréditation presse pour cet événement, qui pourtant, lui avait été accordée.
« Nous vous informons que votre accréditation a été annulée. Vous n’êtes plus autorisé à participer à la conférence de lutte contre l’antisémitisme », lui a indiqué le ministère israélien des affaires de la Diaspora et de la Lutte contre l’antisémitisme.
Organisée les 26 et 27 mars par le gouvernement israélien, cette conférence a pour vocation de réunir dirigeants politiques, organisations internationales et personnalités de la société civile mobilisés dans la lutte contre l’antisémitisme. Pour la première fois, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, et Marion Maréchal, députée européenne, sont invités à y participer.
Pour rappel:
Pour tenter d’endiguer la vague de représentants européens qui ont décidé de boycotter la prochaine conférence israélienne sur la lutte contre l’antisémitisme, en signe de protestation contre l’invitation de responsables politiques d’extrême-droite, le président Isaac Herzog a proposé un compromis sous la forme d’une réunion privée avec des dirigeants juifs internationaux à son domicile – une réunion qui aura lieu dans la soirée précédant l’événement principal.
Si aucun des intervenants qui ont annulé leur participation à la conférence ne sont censés la rejoindre, certains pourraient assister à cette rencontre, selon une source impliquée dans l’organisation.
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Le Président Herzog se retire?
Selon « Ynet », le président Isaac Herzog est la dernière personnalité de premier plan à se retirer de la conférence israélienne sur la lutte contre l’antisémitisme, en raison de la présence de politiciens européens d’extrême droite parmi les invités.
Il n’y a pas encore eu de communiqué officiel du bureau de Herzog.
Cette annonce intervient au lendemain de la tentative de compromis citée ci-dessus et proposée par Herzog pour sauver le sommet : organiser une réunion privée avec des leaders juifs mondiaux à son domicile la veille de l’événement principal, sans la présence des figures controversées.
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- Jordan Bardella et Yonathan Arfi, président du CRIF, s’accusent mutuellement d’instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme, alors que le RN est invité à une conférence en Israël sur ce sujet.
- Yonathan Arfi rappelle la méfiance du CRIF envers le RN, déclarant : « Aujourd’hui, on sent bien que ce sujet est instrumentalisé pour mettre en scène un Rassemblement national nouveau dans une stratégie de conquête du pouvoir ».
- Jordan Bardella réfute ces accusations, affirmant que le RN « n’est plus le Front national » et rappelant la rupture avec Jean-Marie Le Pen en 2015. Pourtant, des candidats RN investis dans les dernières législatives ont été épinglés pour des propos antisémites.
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the time is out of joint.
Toute la famille Le Pen sera là, après Eichmann, venu déjà en 1961 parler de l’antisémitisme à Jérusalem…
Les bras m’en tombent…
Le RN a peut-être changé, admettons-le, mais la décence eût été de ne pas venir en Israël pour colloquer sur une question pareille, à des fins purement électorales. Que peuvent-ils apporter à un tel débat, quelle peut être leur « expertise » en la matière ? On craint de répondre à une telle question. Le RN fait donc de la politique : il instrumentalise sa participation à l’événement. Il n’y a donc pas que LFI qui cherche à se rallier le vote communautaire. En somme, à chacun ses clients, si je comprends bien, voilà toute la morale de l’histoire. En ce cas, il ne faut plus faire la leçon à Mélenchon, si Marine et Jordan font comme lui et que l’on s’en accommode.
Quant aux Israéliens, merci au Président Herzog : mémoire oblige ou bien ce n’est plus la peine d’avoir de la mémoire.
Mr Bienaimé , le RN serait un bien pietre calculateur s il choisissait une poignée de juifs français , au lieu de X millions de musulmans .
Au contraire de LFI , qui instrumente les juifs pour capter un vote massif et potentiellement decisif ( surtout sous la macronie qui maintient le pays ouvert a tous au maghreb ) .
A mon avis l assentiment symbolique des juifs correspond pour le RN a un » certificat de cachrout » qui pourrait faire sauter les dernieres reticences dans l electorat français .
Je ne vois vraiment pas qui aujourdhui se battrai uniquement pour reunir quelques malheureux bulletins de votes dans une communauté juive desemparée tres perplexe quand a son futur .
Sachez que cet avis ne vient pas d electeur du RN , ni actuel, ni futur , car je ne deborde pas de confiance pour ce parti .
Cher Thierry,
Moi non plus. Mais ai-je été assez clair ? Je ne fais pas de procès d’intention au RN ni à Marine Le Pen. L’infamie du père ne doit pas rejaillir sur sa fille. Je serai toujours le dernier à dire : « tel père, tel fils ou fille ». Il n’y a pas d’hérédité en matière de morale, puisque la liberté existe et a un sens : celui de pouvoir rompre, d’être différent, de changer ou de se changer. Heureusement. Le procès en hérédité est celui que lui fait la gauche dans son ensemble, dont les leçons en matière d’antisémitisme ne sont pas des plus exemplaires.
Non, ma stupeur vient du fait que le RN ait pu accepter de venir en Israël pour ce motif : colloquer sur l’antisémitisme. Car la liberté de chacun d’être autre ne saurait le dispenser du devoir de ne pas oublier là d’où il vient, de ce avec quoi il a su rompre. Cela s’appelle la décence. Et cela ne préjuge en rien de la sincérité de Mme Le Pen d’avoir rompu avec l’antisémitisme rabique de son père, maître à penser de Dieudonné et de Guillaume Meurice. S’il est douloureux d’enterrer son père, il est impossible d’effacer son nom en voulant se faire appeler « Marine » exclusivement. Le nom du père reste gravé, inscrit en vous. Il ne s’agit pas de dire : c’est injuste, il s’agit seulement de dire : c’est ainsi. Et d’agir en conséquence sans avoir la folie de « forclore » le nom du père.
Amitiés à vous et soutien à Israël.
Alain Bienaimé
Cher Alain , sachez que la venue du RN , autant que de la plupart des politiciens français , en Israel ne. M inspire rien de bon.
Mis a part quelques personnalités notables , les representants de l establishment français ne brillent ni par leur vision, ni bien sur , par leur courage .
En 2025 , les passionnés d histoire ( dont je suis) n ont aucune difficulté a comprendre comment un pays presque entier s est vautrė dans la collaboration ,il y a 75 ans .
Triste , mais pas surprenant , les » Beltrame » ou les » Jean Moulin » restent rares et precieux dans cet ocean de mediocrité .
La seule existence d un parti et d un » journal » communiste en France est une honte absolue .on a pas besoin de ces fascistes rouges en Israel , que les français se gardent ces fossiles immondes .
Restons lucides. On peut être pro-israélien, pro-sioniste et en même temps hostile au judaïsme, à ce qu’il représente métaphysiquement. Être pour Israël – qui lutte politiquement contre les mêmes adversaires : les terroristes, les islamistes – et vouloir la « grand remplacement » du judaïsme, son dépassement, son « accomplissement ». Car Dieu, ce n’est ni Dionysos ou le grand Pan ni le Crucifié : c’est l’Autre. Et l’Autre c’est la Loi. Être devant Dieu c’est être devant la Loi, comme Kafka n’a eu de cesse de le rappeler. Ce que les chrétiens pratiquants et les christo-trotskistes (athées), bref les chrétiens, n’ont pas digéré depuis deux mille ans, préférant toujours l’Homme ou la Nature à ces Élohim, ces « Messieurs du Château » qu’aucun arpenteur ne peut cerner, saisir ou nommer, bien que l’homme se croie la mesure de toute chose.
On peut parfaitement s’accommoder de l’existence d’Israël, mais plus difficilement de celle du judaïsme. Pour preuve le terme même de « judéo-chrétien », conforme à la stratégie pateline du boa pour mieux étouffer sa proie. Ne soyons pas dupes des bénédictions vaticanes, elles ne viennent pas bénir les Juifs mais leur cercueil et espérer leur conversion le jour du Jugement. Sinon ils iront « brûler en enfer » comme le disent les fondamentalistes chrétiens, tenants de cette shoah métaphysique et ultime. Vraiment, quand on a de tels amis on a plus besoin d’ennemis.
Le combat qu’il faut livrer n’est pas seulement politique (et celui-là Israël peut le gagner avec ses alliés occidentaux voire arabes saoudiens), il est spirituel, contre le nihilisme moderne et celui-là n’est pas gagné d’avance. Peut-être même est-il perdu. D’autant que les Israéliens pourraient finir par lassitude ou incompréhension par rompre tout lien avec le judaïsme et adopter la vision du monde des nations, préférant une fois de plus Mammon à Moïse…
Monsieur Bienaimé, Nous disons, nous les Juifs, » ils iront brûler en enfer » en particulier quand nous parlons des monstres du hamas.le nouveau testament c’est inspiré de notre ancien testament en rajoutant un personnage auquel nous ne croyons pas et qui nous cause encore des désagréments. Quant à votre dernière phrase, sur » la lassitude la rupture éventuelle des Israéliens avec le judaisme » ,j’abrège…. et vous concluez en écrivant: »en préférant une fois de plus Mammon à Moshé », vous vous rendez compte de ce que vous dites! dans le grenier de ma grand-mère, j’ai trouvé une Haggadah du XVIIIéme siècle publiée à Varsovie, un talith de chabat de soie blanche du XIXéme siècle avec le mot chabat en hébreu brodé. La Tora (la Loi)Nos Livres Sacrés.