L’assassinat – littéraire – de Villepin par A. Desjardins

« La France a envie qu’on la prenne, ça la démange dans le bassin »: D de V, 2006.

Surgi du désert avec sa caravane, un candidat se prépare pour 2027 (et fait déjà se trémousser la gauche radicale antisémite LFI-compatible du café de Flore et du septième arrondissement ! ) : l’emphatique aristocrate queutard du Qatar, le chevalier servile de toutes les Arabies brûlantes, le riche mercenaire-consultant , le condottiere véhément et lyrique, porte-parole de l’Islam de paix et d’amour, s’apprête, parti de Doha, à rallier son modeste domicile parisien de 800 m2 avenue Foch pour venir honorer la France en sa couche.

Avec ses quatre dromadaires

Don Villepin des Affaires étrangères

Courut le monde et l’admira.

Il fit ce que je voudrais faire

Si j’avais quatre dromadaires,

Et dix comptes en banque à Doha.


Pour aller plus loin:

Antoine Desjardins renoue avec le temps où la critique littéraire savait mettre un peu de talent dans son fiel pour exécuter auteurs et grands de ce monde en quelques épigrammes. Relisez « la pointe » ou dernier vers de la célèbre épigramme par laquelle Voltaire assassina le critique Fréron : 

L’autre jour, au fond d’un vallon
Un serpent mordit Jean Fréron
Que pensez-vous qu’il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva !


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3 Comments

  1. Villepin est pourri jusqu a l os , c est une caricature , mais moi je l aime bien car il illustre bien ce qu est devenue la France de 2025 .
    Un nom a particule qui fleure bon la France chevaleresque et la gloire d antan .
    Une carriere lamentable parsemée d echecs retentissants .
    Une longue serie de trahisons , et une petitesse qui contraste avec sa haute taille .
    Un cynisme et une absence de scrupules qui compense une cruelle absence de talent .
    Une vie professionnelle de domestique au service des petrodollars qui contraste un poil avec un verbe qui voudrait donner l impression de l independance .
    Bref , un coq deplumė qui baigne dans la boue pestilentielle qui entend prendre le controle d une basse cour de poules borgnes et trouillardes

  2. Le film Quay d’Orsay adapté d’une BD avec Thierry Lhermite dans le rôle du MAF (clairement inspiré de de Villepin) montre un ministre qui ne brasse que de l’air et fait voler les feuilles de papier.

  3. « La France a envie qu’on la prenne, ça la démange dans le bassin » (!) : Dominique de Villepin, 2006.

    Peut-être dans le bassin parisien, côté 9 3. Mais ailleurs Marianne reste froide. Ce n’est pas une fille à soldat qui se donne à la première vile pine en rut, au premier traîne-tapin. Que Dominique, nique, nique plutôt ses houris qataries, keffieh sur la tête, si ça peut l’aider à l’ouvrage. Mais surtout que ce grand courant d’air nous épargne ses fantasmes de hussard sur fond de palais d’orient.

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