
Le classement d’Israël à la 8ème position du Rapport mondial sur le bonheur 2025, malgré le contexte de guerre actuel, constitue un phénomène sociologique remarquable que risque de couvrir le bruit médiatique.
Le mot résilience est galvaudé. Utilisons le néanmoins ici pour mettre en évidence la force d’une « conscience collective » particulièrement développée, où la cohésion sociale transcende les épreuves extérieures.Une jeunesse socialement connectée
L’exceptionnalité israélienne se manifeste particulièrement à travers ses jeunes adultes, qui selon l’Étude Mondiale sur l’Épanouissement, présentent la qualité de connexions sociales la plus élevée au monde. Contrairement à la tendance observée dans des pays comme les États-Unis, le Japon ou l’Australie, Israël affiche un schéma inverse où les jeunes adultes bénéficient de liens sociaux plus solides que leurs aînés. Cette caractéristique distinctive constitue un rempart sociologique face aux défis existentiels.Le paradoxe israélien : bonheur et adversité
Ce positionnement dans le top 10 mondial représente un véritable « paradoxe fonctionnel » sociologique : la menace extérieure, au lieu d’affaiblir le tissu social, semble le renforcer. Pour reprendre la comparaison du Hatam Sofer, le peuple juif, pareil à un œuf qu’on cuirait, se renforce face à l’épreuve.
Dans le contexte israélien, cette dynamique s’inscrit dans une lutte existentielle perçue comme fondamentale pour la survie même de l’État, contribuant à donner un sens collectif qui nourrit paradoxalement le bien-être subjectif des citoyens.Des comportements prosociaux nuancés
Les statistiques suggèrent une solidarité qui s’exprime davantage dans les cercles intimes et au sein de la communauté nationale reflétant une société où la conscience du « nous » collectif prime sur l’altruisme universel abstrait.La singularité du Retour
La singularité historique du retour du peuple d’Israël sur sa terre constitue la « réalisation d’un droit naturel » dans sa dimension la plus profonde. Cette dimension historique et spirituelle fournit un cadre interprétatif puissant qui dépasse le simple attachement territorial. Ce facteur unique pourrait expliquer en partie pourquoi, malgré des positions moyennes dans certains indicateurs prosociaux, Israël maintient sa place dans le top 10 du bonheur mondial, face au palestinisme qui vit du malaise et le génère.Des structures sociales résilientes
Les structures familiales et communautaires israéliennes incarnent parfaitement ces « institutions intermédiaires » essentielles au bien-être social. La qualité exceptionnelle des liens sociaux chez les jeunes Israéliens suggère un modèle de transmission intergénérationnelle particulièrement efficace.Voilà quelques données que feraient bien de méditer les ennemis d’Israël, voués à la perte, et ceux que déprimerait l’actualité.
© Joel Hanhart

Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. Jerusalem
Gloire à Israel, qui défend ses valeurs, son pays sa liberté.