
RIEN NE SERT DE LEÇON ! TOUT LE MONDE SAVAIT ! L’an dernier, je ne connaissais pas le collectif « Nous Vivrons ». L’an dernier, je n’avais pas manifesté le 8 mars. L’an dernier, je ne savais pas qu’ils recommenceraient, ni que ce serait pire !
Pardon, est-ce parce que nous n’en avons pas assez fait pour que cela ne recommence pas ? Nos mots n’étaient-ils pas assez puissants ?
Cette année, j’étais avec vous, mes sœurs, les femmes Azadi, les Citadelles aussi, et j’ai vu, j’ai entendu, j’ai senti ces odeurs de brûlé, de sueur, dégagées par ces hommes qui avaient transpiré pour accomplir leur devoir : nous barrer le chemin de notre droit à marcher en cette Journée internationale des droits des femmes. Ils nous haïssent sans savoir qui nous sommes.
Seuls les portraits de ces femmes juives qui ont été violées, démembrées, brûlées vives étaient là pour leur rappeler pourquoi nous étions là. Et c’était pour elles, pour leur mémoire, pour qu’on les croie.
Mon message de l’an dernier n’a pas pris une ride:
« Aujourd’hui, 8 mars 2024, journée internationale des droits des femmes, je ne peux qu’être écœurée une fois de plus par le manque d’humanité émanant de personnes qui cohabitent avec nous, humains, sur cette terre.
C’est sous le slogan « Sœurs Israéliennes, on vous croit » que des femmes, des engagés humanistes, entre autres du collectif « Nous Vivrons » se sont fait insulter : « Sales Israéliennes sionistes, sales putes, sales juives, chiennes, colons, … », et comble de tout ; se sont fait lapider, oui, lapider : jets de pierres et de verre.
Que dire ? Mon message va être court, plus le temps passe et plus le dégout envers ces personnes m’envahit. Mon soutien entier est dirigé envers nos sœurs israéliennes et aujourd’hui plus que jamais, je ne céderai à cette haine.
Quant aux déchets de l’humanité qui se dressent contre la justice, j’espère qu’un jour ces personnes trouveront le chemin de la paix. Je ne suis qu’une petite dessinatrice, mais au moins je sens mon cœur envahit d’amour envers toutes les victimes de la terre et les Israéliennes n’en sont pas exclues. Le tri ethnique, ce sont ces « pro aucune cause » qui le perpètrent de façon inhumaine, inaudible et obsessionnelle.
Mon dessin d’aujourd’hui est dédié à Raz Mizrahi, 21 ans, assassinée le 7 octobre 2023 alors qu’elle essayait de s’enfuir du Festival pour la Paix en Israël. Une jeune fille sportive, une résiliente qui avait surmonté des blessures et repris le chemin de la vie. Je ne peux que penser à ses parents, à sa famille, à ses amis, à tous ceux qui l’aimaient car aucun mot ne pourra soulager la douleur de l’absence de l’être aimé.
Chère Raz, c’est avec émotion que je t’ai dessinée. Les internautes et moi t’envoyons tout notre amour. Que tes sprints soient des étoiles filantes que nous apercevrons.
Du sol au ciel, notre amour t’envahit.
Fadila Tatah 8 mars 2024. »
© Fadila Tatah
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Fadila Tatah est creative Director : Designer Web, Motion Designer, graphiste, illustratrice, sculptrice, peintre, auteure, compositrice, mélodiste#Culture #Égalité #Art
bravo pour votre démarche artistique et humanitaire. Le combat que vous menez est universel et dans la pleine continuité des lumières françaises dont vous êtes la pleine héritière. amitiés Sergio.