
Alors que la situation entre Zelenski et Trump s’améliore, le président Macron continue d’enchaîner les déclarations belliqueuses après avoir averti les Français sur leur nécessité de se mobiliser pour sauver l’Europe de l’envahisseur russe.
Seul président européen à entrer en conflit ouvert avec la Russie, Emmanuel Macron est aussi celui qui est le plus engagé idéologiquement dans le wokisme. Les deux faits ne sont pas un concours de circonstances.
« 𝐅𝐥ût𝐞, 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱… »
C’est peu ou prou ce qui a dû passer par la tête d’Emmanuel Macron à l’issue de la réunion en Arabie saoudite, au vu des avancées qui placent l’Ukraine et les Etats-Unis sur la voie de la conciliation.
Lui qui voulait à tout prix guerroyer, ou à défaut, entrer dans une course à l’armement, se retrouve sur la touche pendant que l’arbitre s’apprête à siffler la fin du match.
Le président reste plus que jamais prêt à faire la guerre tout seul. Dans quel intérêt ? Que peut apporter la guerre à un pays endetté à plus de 3000 milliards d’euros ?
La réponse n’est donc pas de protéger l’Ukraine et de l’extirper d’un conflit face à la Russie. Ce n’est pas le rôle de la France d’agir seule dans ce sens, et encore moins lorsque pour la première fois, la voie diplomatique semble une issue envisageable.
Lors de sa déclaration du 11 mars 2025, une affiche faisait face au public avec le slogan « protéger les Français » lors du Paris Defence and Strategy Forum.
Pourtant, aucune menace existentielle n’est envisagée. La volonté du président Macron d’armer l’Europe semble reposer sur l’affirmation d’une identité idéologique. Le président, qui attendait avec ferveur la nomination de Harris, a mal vécu la période suivant la nomination du président Trump. Outre la signature de décrets qui l’ont mis brutalement face aux manques de la technocratie européenne, il s’est retrouvé humilié par la trève à Gaza obtenue dans les journées qui ont suivies la nomination de Donald Trump.
Il semblerait que c’est Benyamin Netanyahu et son cabinet, qui, en ayant pris à la lettre les directives du président américain, ont mis Donald Trump sur orbite dans le timing parfait pour magnifier son intronisation.
Le président Français paie là le deuxième effet Kiss cool de la victoire de Trump, qui a pu faire en quelques jours ce que ni l’UE ni Biden n’a su faire en plus d’un an : mettre en place un cessez-le-feu.
Puis, faisant suite aux passes d’armes sur la question de Gaza où Donald Trump a créé un nouveau paradigme totalement opposé à la version européenne de deux Etats de moins en moins crédible, le président américain a relégué l’Europe au 4e ou 5e rang des blocs mondiaux derrière la Russie, la Chine, le Monde arabe et les Etats-Unis en lui infligeant une super taxe à l’importation.
Donald Trump est fier de s’affirmer comme un président anti-woke. Il ne digère pas les ingérences idéologiques dues à l’identité même de cette Union Européenne qui fragilise sa jeunesse sur les campus les plus prestigieux. Le wokisme vit sous l’impulsion idéologique du duo Macron-Van der Leyen : un système fermé qui infirme les valeurs de liberté qu’il prétend défendre.
Emmanuel Macron, de son côté, se retrouve vexé face à tant de testostérone. Il s’inscrit dans une lutte contre l’Israël de Netanyahu, l’Amérique de Trump et la Russie de Poutine.
Pour affirmer son identité et prouver son adultisme, il cultive face au monde la légitimité idéologique du projet européen, et veut montrer qu’il a toute la capacité de répondre présent à l’heure de l’étalage public des forces militaires, quitte même à entrer dans une escalade.
L’idéologue Macron a vu les difficultés de la Russie à conquérir une puissance modérée comme l’Ukraine, et voit dorénavant le conflit armé comme la réponse masculinisée de l’esprit woke.
Les complexes adolescentriques peuvent entraîner le monde dans un véritable abîme.
La scission est actée : Donald Trump a bloqué 400 millions de dollars d’aide à l’Université Columbia à cause de faits antisémites vus à maintes reprises sur les mêmes campus français de Science Po, et n’ont jamais amené le président français à faire la moindre déclaration publique.
Les exemples du CNRS, Hello Quitte X, du conflit Arcom-C8 et des éditions PUF n’ont pas suffi à faire sortir Rachida Dati de son silence, probablement car tous défendent d’une voix l’identité idéologique avec laquelle le président veut faire de l’Europe le premier bloc fasciste-libre.
Cette nouvelle course à l’armement symbolise l’opposition entre des blocs idéologiques qui font du wokisme un nouvel étalon géopolitique.
Macron peut protéger les français de tout le monde sauf de lui-même.
© Mikhael Nabeth

Mikhael Nabeth est sociologue et directeur éditorial du Think Tank « Human Face.
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Bon, il faudrait peut-être un petit peu se calmer, là !
En France, on n’a pas de pétrole, on n’a plus d’idées…mais on a des incendiaires.
#macronmelenchon
#nazisenrouelibre
#cepaysestuneruine
@Kinski Charles, j’approuve totalement.
Y a t’il encore de la place dans les asiles de fous ?
Macron veut » proteger » les français , comme petain son ancetre direct .
N oubliez pas que derriere ce carnaval guerrier qui mobilise 100% du systeme , il se profile …….la spoliation finale des classes moyennes .
Macron le destructeur de l economie espere bien recuperer une partie de l epargne privée a travers un » emprunt de guerre » aussi bidon que toute son inaction passée , puis si cela ne suffit pas ( car cela ne suffira pas ) il mettra directement la main sur les comptes bancaires comme l UE le prevoit .
La guerre est improbable , la ruine , elle , est au bout de la route petaino macronienne .
Et en attendant Boualem Sansal est en train de crever doucement dans les geôles algériennes, les français juifs sont des cibles, où va la France ….