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— Sarah Cattan (@SarahCattan) March 10, 2025
Roshdi Sarraj était un propagandiste du Hamas et cette petite fille est évidemment utilisée par sa famille pour la même cause.
— InfoEquitable (@InfoEquitable) March 9, 2025
Est-ce le rôle du service public de s’en faire le relai ?https://t.co/CGqwdhpWzY
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Photo glamour du couple de fixeurs Shrouk et Roshdi dans Elle. L’oncle et la tante de cet enfant.https://t.co/QVqYUa2yKB
— InfoEquitable (@InfoEquitable) March 9, 2025
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Shrouq dans le reportage de France 2, portant son foulard aux couleurs pastels 🇵🇸 impeccablement en ligne avec le but de communication. L’exercice a été bien pensé. pic.twitter.com/A7vo0oyaHZ
— InfoEquitable (@InfoEquitable) March 9, 2025
Merci à InfoEquitable sur « X »
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Pour info- Annonce par Le Figaro:
7 Octobre : les femmes ciblées
DEUX DOCUMENTAIRES, L’UN SUR L’ATTAQUE DU HAMAS ET SES VIOLS ATROCES, L’AUTRE SUR SES CONSÉQUENCES À GAZA, SONT DIFFUSÉS DIMANCHE SOIR SUR FRANCE 5.
Évoquer le drame et les violences inouïes du 7 Octobre en Israël, puis l’écrasement sanglant de Gaza n’est jamais un exercice facile tant ces événements douloureux suscitent des passions contradictoires et antagonistes. France Télévisions a toutefois décidé de s’y attaquer à travers deux documentaires diffusés dimanche à partir de 21 heures. Un diptyque qui permet d’éviter le délicat parallèle entre des douleurs qui ne se croisent jamais, comme séparées par les murs qui quadrillent Gaza ou la Cisjordanie.
La réalisatrice, Solène Chalvon-Fioriti, fidèle à sa lecture féministe des conflits, a choisi de dessiner les contours de cette guerre à travers les yeux des femmes. L’attaque terroriste du Hamas a fait près de 1 200 victimes, souvent des civils, souvent des femmes frappées dans leur corps par des viols particulièrement atroces. Les quinze mois de raids sur l’enclave palestinienne ont fait 48 000 victimes, selon les chiffres des autorités sanitaires locales, considérés comme fiables par l’ONU, dont là encore nombre de civils, nombre de femmes.
Témoignages d’une force rare
Ces dernières, au Moyen-Orient comme ailleurs, sont prises dans l’engrenage de la violence brute qui exacerbe aussi une certaine domination masculine, un conservatisme tatillon et le radicalisme religieux. Déjà remarquée pour plusieurs films sur l’apartheid qui frappe les Afghanes, Solène Chalvon-Fioriti tente de montrer comment l’intime féminin est mis à mal par ces irruptions de violences, jusqu’aux corps eux-mêmes, et évite toutefois l’écueil du manichéisme facile. Loin de faire des Palestiniennes ou des Israéliennes les simples victimes de leurs époux, ces documentaires soulignent le rôle des femmes qui « subissent, défient mais aussi alimentent » ces guerres, mais « autrement que les hommes ».
Ils s’attardent donc à recueillir la parole de témoins sans émettre de jugement ni dresser de comparaisson entre les expériences traumatiques vécues par les unes et les autres. Le premier, Fragments de guerre (21 h 05), est une plongée dans Gaza et les Territoires occupés. Dans la bande réduite à l’état de ruines, on suit grâce à un cameraman local – Israël empêchant les journalistes étrangers d’y accéder – une petite fille qui survit sous une tente avec ses frères et sœurs, ultraprotégée des réalités crues d’un conflit par un entourage qui, malgré sa bienveillance douce, ne peut totalement l’arracher au trauma. On s’attache aussi, aux roues d’une ambulancière dans la ville de Tulkarem en Cisjordanie, une femme forte, qui n’entend pas s’en laisser conter ni par les hommes de son monde ni par les forces israéliennes, ou au deuil d’une jeune femme ayant perdu sa jumelle, fauchée par une balle lors d’un raid de Tsahal. Plus troublants sont les mots de Lama Khater, une journaliste proche du Hamas, qui justifie et glorifie sans fard les tueries du 7 Octobre et se réjouit par avance de voir les enfants se préparer au « martyre ».
Le second film, Femmes du 7 octobre (21 h 50), offre un contrepoint tout aussi tranché avec les arguments qu’une habitante d’une colonie illégale qui, accrochée à son idée d’un droit biblique des Juifs sur les terres de Cisjordanie, ne fait aucun cas du sort des villageois alentours. Les angoisses empreintes d’humanité de la mère de Naama Levy, une soldate retenue en otage plus d’un an, sont touchantes. La jeune femme de 20 ans a finalement été libérée le 25 janvier. Quoique déjà connu, le témoignage de Amit Soussana, elle aussi une ancienne captive, est d’une force rare. Elle trouve encore le courage de raconter, le verbe sec, le viol et les tortures qu’elle a subis, non pas pour elle, mais pour toutes celles qui dans ce conflit, sans doute nombreuses, ne le peuvent.
Tanguy Berthemet