Congrès américain : Résolution bipartisane 166 en soutien au processus de changement en Iran

La présidente élue du NCRI, Maryam Rajavi, s’adresse au caucus du Congrès américain sur les droits de l’homme et la démocratie en Iran le 26 février 2025

La lutte du peuple iranien pour la liberté et la démocratie a capté l’attention de l’opinion publique mondiale et touché la conscience de nombreuses personnes à travers le monde.
L’adoption de la résolution n° 166 au Congrès des États-Unis témoigne de cette prise de conscience internationale. Signée par plus de 150 membres des partis républicain et démocrate au sein du Groupe parlementaire pour les droits de l’homme et la démocratie en Iran, cette résolution réaffirme la légitimité de la demande du peuple iranien pour l’établissement d’une république démocratique et laïque.

Contexte historique et politique de la résolution

La résolution 166 a été adoptée à un moment où la dictature religieuse au pouvoir en Iran est confrontée à une crise sans précédent. La société iranienne est au bord de l’explosion, et après 46 ans de régime répressif, le pouvoir n’a jamais été aussi vulnérable, notamment après l’effondrement de la dictature syrienne et la perte de son « profondeur stratégique » dans la région.

Le régime clérical est assiégé de toutes parts :

  • Par une société révoltée et déterminée à obtenir un changement
  • Par des unités de résistance et une jeunesse courageuse, prêtes à lutter contre l’oppression
  • Par une économie en faillite et une corruption systémique qui gangrène tout l’appareil d’État

Dans une tentative désespérée de maintenir son pouvoir, le régime a intensifié les exécutions et la répression. Rien que l’année dernière, 1 000 personnes ont été exécutées. Le 26 février, lors du « mercredi sanglant », 20 prisonniers politiques ont été mis à mort. Selon les rapports, 100 autres exécutions ont eu lieu durant les deux premiers mois de l’année (janvier et février).

Une force sur le terrain : La clé du changement

Si la pression internationale maximale exercée contre ce régime aide le peuple iranien dans sa lutte pour libérer l’Iran et la région d’une dictature fondamentaliste, elle ne suffira pas à provoquer son renversement. Un changement véritable nécessite un mouvement de résistance organisé et une force active sur le terrain.

Le mouvement de résistance en Iran, composé d’unités disséminées à travers le pays, est directement engagé dans la confrontation avec le régime. Ces unités guidées par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), mènent des actions audacieuses contre la dictature misogyne, défiant son autorité oppressive.

Le rôle central des femmes dans la résistance démocratique

La résolution 166 souligne le rôle essentiel des femmes et des jeunes filles iraniennes dans la lutte contre la dictature religieuse. Un extrait de la résolution indique :
« Les femmes et les filles iraniennes ont été les principales cibles de la répression exercée par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et, à ce titre, elles sont devenues des figures clés de la résistance contre ce régime misogyne. Elles ont scandé des slogans contre le gouvernement et en faveur de la liberté, notamment ‘Femme, Résistance, Liberté’. »

Soutien au plan en dix points de Maryam Radjavi

La Déclaration d’indépendance des États-Unis affirme que lorsque tout gouvernement bafoue toutes les libertés fondamentales, le peuple a le droit de le modifier ou de le renverser par force afin d’établir un nouveau gouvernement. Les Iraniens ont donc pleinement le droit de remplacer leur régime oppressif par un système démocratique. Il est essentiel de reconnaître le rôle de la résistance iranienne dans ce processus.

Le soutien explicite de la résolution 166 au plan en dix points de Maryam Radjavi constitue un point clé. Ce plan définit une vision claire et complète de l’avenir de l’Iran après la chute de la dictature religieuse. Il repose sur des principes alignés avec les valeurs universelles des droits de l’homme, notamment :

  • La séparation de la religion et de l’État
  • L’égalité des sexes
  • L’abolition de la peine de mort
  • Un Iran non nucléaire

Ces principes reflètent les aspirations de longue date du peuple iranien. Plus de 4 000 parlementaires à travers le monde, y compris 243 membres du Congrès américain, 33 corps législatifs, 130 anciens dirigeants mondiaux et 80 lauréats du prix Nobel, ont apporté leur soutien à ce plan—une preuve indiscutable de sa crédibilité à l’échelle internationale.

Une feuille de route pour un véritable changement

Bien plus qu’une simple déclaration politique, ce plan constitue une feuille de route concrète pour la transition démocratique de l’Iran. En mettant en avant cette vision, la résolution 166 appelle la communauté internationale à jouer un rôle plus actif dans le soutien au processus de changement de régime dirigé par le peuple iranien lui-même.

Contrairement aux interventions militaires ou aux solutions imposées de l’étranger, cette approche met l’accent sur l’autonomisation du peuple iranien et le renforcement des mouvements de résistance internes. Ainsi, la résolution 166 acquiert une forte légitimité morale et politique, renforçant l’appel en faveur d’un Iran libre, démocratique et laïque.

© Hamid Enayat

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