Ça va faire mal au BDS: Google renforce sa présence en Israël dans la course à l’intelligence artificielle

Dans une offensive stratégique majeure, Google intensifie ses investissements en Israël.

👉La quête d’indépendance technologique

Google recrute massivement à Haïfa et Tel-Aviv pour développer une carte d’interface réseau (NIC), puce devenue cruciale pour les communications entre processeurs graphiques dans les centres de données IA. Cette initiative vise à s’émanciper de fournisseurs comme Nvidia, dont les prix compromettent la rentabilité du déploiement des technologies d’IA.

L’entreprise s’appuie sur une expertise israélienne de haut niveau avec Uri Frank, ancien vice-président d’Intel, et Guy Azrad, ancien PDG de Marvell Israel. Les 140 ingénieurs déjà présents seront bientôt rejoints par des dizaines d’autres spécialistes.


👉 Une course technologique mondiale

Depuis la publication par OpenAI des spécifications pour des puces adaptées aux modèles de langage nouvelle génération, une véritable course s’est engagée. Nvidia, Google et Amazon rivalisent désormais pour développer ces processeurs NIC stratégiques.

Google avait précédemment développé un processeur NIC appelé TIN, mais doit maintenant adapter ce composant à une ère où la majorité des tâches de traitement concernent les grands modèles de langage.


👉 Un écosystème complet d’innovation

Google a lancé un fonds de 4 millions de dollars pour les startups israéliennes d’IA, ciblant particulièrement une vingtaine d’entreprises nécessitant un financement immédiat. Ce dispositif s’accompagne d’un soutien expert en développement, stratégie et marketing.

Parallèlement, l’entreprise confirme son ancrage territorial avec la location de 60 000 mètres carrés dans la future tour ToHa2 à Tel-Aviv, multipliant par deux sa surface actuelle.


Ces investissements révèlent l’importance cruciale de maîtriser les composants fondamentaux de l’infrastructure d’IA. Depuis quatre ans, Google développe ses propres composants matériels pour réduire sa dépendance envers des fournisseurs externes comme Intel, Nvidia et Broadcom.

L’entreprise a développé son propre accélérateur graphique, le TPU, utilisé pour diverses fonctions internes comme la reconnaissance d’images, les applications de traitement du langage et l’IA. Bien que Google continue d’acheter des processeurs graphiques à Nvidia et Intel, ses efforts de développement interne se sont intensifiés.

L’offensive multidimensionnelle de Google en Israël illustre parfaitement les nouveaux enjeux de souveraineté technologique.

⏩ Dans cette guerre d’innovation, Israël s’affirme comme un terrain privilégié, offrant les talents et l’expertise nécessaires aux développements les plus stratégiques de l’ère IA.

Boycotteurs de tous poils, faites le plein de stylos et achetez-vous déjà quelques bouliers !

Source principale : https://lnkd.in/dMEEqiYR

© Joel Hanhart

Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit

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