7 octobre : le bureau de Netanyahou admet avoir été alerté des mouvements suspects du Hamas dans la nuit
Le bureau de Netanyahou admet avoir été informé dans la nuit du 7 octobre
Le bureau du Premier ministre israélien a reconnu samedi soir avoir reçu une notification concernant des développements inhabituels à Gaza dans la nuit précédant l’attaque du 7 octobre, et non pas seulement après 6h00 du matin comme initialement déclaré. Cet aveu fait suite à des révélations de la chaîne « News 12 » concernant les heures cruciales avant l’offensive du Hamas. Ces informations, issues d’enquêtes militaires internes mais jamais révélées au public jusqu’à présent, comprennent des citations du chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, accusant l’officier de renseignement du bureau du Premier ministre.
Selon les révélations, un document comportant tous les signes alarmants a été envoyé à 3h30 du matin à six des sept officiers de renseignement des « personnes les plus importantes du pays ». L’officier du ministre de la Défense d’alors, Yoav Gallant, n’a pu être réveillé et n’a pas reçu la mise à jour.
« Si l’officier de renseignement du Premier ministre était une personne intègre, il aurait déjà dû lui dire qu’il était au courant des préparatifs du Hamas à la veille de l’attaque et qu’il ne l’avait pas informé. Il ne l’a pas fait », a déclaré le chef d’état-major Halevi.
En réponse, l’officier de renseignement affirme avoir transmis l’information au secrétaire militaire du Premier ministre, malgré l’indication dans le document que la prochaine discussion sur Gaza n’aurait lieu que le matin suivant.
Le bureau du Premier ministre a confirmé que l’alerte avait bien été transmise au secrétaire militaire Avi Gil pendant la nuit, mais a précisé : « Face à la détermination dans le message qu’il ne s’agissait pas d’un événement urgent, il a choisi de ne pas le réveiller de son sommeil. » « Ce n’est qu’après le début de la guerre, à 6h29 du matin le samedi, que le secrétaire militaire a informé le Premier ministre des événements de la nuit », a ajouté le bureau de Netanyahou.
L’enquête a également révélé les craintes concernant une possible attaque simultanée du Hezbollah. Le chef d’état-major Halevi aurait déclaré : « Si Nasrallah avait attaqué maintenant, nous aurions pu voir des pick-up de Radwan à Haïfa. » Cette évaluation de la situation stratégique explique en partie les retards dans le déploiement des forces vers les zones frontalières de Gaza.
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« Il est très regrettable que le chef d’état-major décide d’attaquer publiquement un officier moral et digne de confiance dans les rangs de Tsahal, tout en essayant de rejeter la responsabilité de l’échec du 7 octobre sur ses subordonnés.
Contrairement à ce qu’affirme le chef d’état-major, l’officier de renseignement du Secrétariat militaire du Premier ministre a reçu dans la nuit du 7 octobre un message contenant plusieurs signes révélateurs, ainsi qu’une déclaration selon laquelle le Hamas opérait comme d’habitude et que le général du commandement sud n’organiserait une discussion sur la question que le lendemain matin. Il a immédiatement transmis le message mot pour mot au secrétaire militaire – mais à la lumière de la déclaration figurant dans le message selon laquelle il ne s’agissait pas d’un événement urgent, il a choisi de ne pas le réveiller.
Ce n’est qu’après le début de la guerre, à 6h29 samedi matin, que le secrétaire militaire a informé le Premier ministre des événements de la nuit.
Il convient de souligner que l’officier de renseignement du Secrétariat militaire du Premier ministre n’a pas été interrogé, n’a pas été invité à la présentation des conclusions de l’enquête de Tsahal et a même refusé d’y assister alors qu’il l’avait demandé. Ce n’est que le jour même de la conférence, après la présentation des conclusions de l’enquête, que la confirmation de sa présence a été donnée à l’officier ».
TJ avec Israel Eternel, Groupe de Mordehaï Fitoussi
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