Sarah Halimi : « Tuer un juif, c’est assassiner la France ». Par Hagay Sobol

Il est des évènements qui nous en rappellent d’autres et où l’actualité télescope le passé. L’assassinat de Shiri, Ariel et Kfir Bibas par des terroristes du Hamas, avec son cortège de négationnistes, vient percuter la difficulté, qu’il y a eu en son temps, à reconnaitre la culpabilité de l’assassin de Sarah Halimi. Le Canard enchaîné vient de révéler l’existence d’un enregistrement réalisé par un voisin de la victime. Il démontrerait le caractère antisémite et prémédité de l’acte commis par Kobili Traoré, ainsi que le lien avec le conflit israélo-palestinien. Ce document sonore n’aurait pas, à l’époque, été correctement retranscrit par les forces de police.

Si l’on veut que la barbarie régresse, il faut que la vérité éclate. Et chacun peut et doit contribuer à sa manifestation. Voici ma modeste contribution, avec l’article que j’avais publié, à l’époque, sur le sujet.

« Il n’y a pas d’autre choix, pour Sarah Halimi et pour la France tout entière, nous devons mener collectivement, citoyens juifs et non-juifs ce combat contre l’amnésie, la cécité, l’intolérance et l’obscurantisme ! »

« Pourquoi la mort de Sarah Halimi doit nous rappeler que tuer un juif, c’est « assassiner la France »

Alors que la France ne s’est jamais aussi bien racontée au passé, en reconnaissant, par exemple, la responsabilité de l’État dans le drame du Vel’ d’Hiv’, elle a toujours autant de difficulté à nommer le présent. L’assassinat de Sarah Halimi en est la dramatique illustration. D’une manière incompréhensible, bien que le parquet de Paris en ait reconnu le caractère antisémite, la Juge d’instruction a décidé de ne pas donner suite. On ne peut s’empêcher également de faire le lien avec les attentats touchant des juifs que l’on peine toujours à inclure dans la longue liste des attaques liées à la mouvance islamiste. Pourquoi cette résistance, ou cette incapacité à nommer les faits ? Ce faisant, les autorités se privent d’un indicateur précieux qui permettrait d’anticiper le mal à venir, car les juifs ne sont souvent que les premières victimes de l’intolérance qui touche ensuite tous les autres. Ce qui devrait faire de la lutte contre l’antisémitisme non pas la cause de quelques-uns mais la préoccupation de tous.

Les faits rien que les faits !

Enquêter sans a priori, quelle que soit la victime, collecter les faits sans travestissement, ni filtre idéologique pour permettre la manifestation de la vérité, en d’autres termes, la même justice pour chacun, tels sont les fondements d’un État de droit. Même seul contre tous, dire le vrai est un exercice salvateur et libérateur qui nous protège collectivement de la barbarie.

Aussi, réexaminons les faits de cette terrible tragédie. Le 4 avril 2017, dans le quartier de Belleville, à Paris, Sarah Halimi, une femme de 65 ans, médecin retraitée, paisible et sans histoire, mère de trois enfants et juive pratiquante est battue violemment puis défenestrée du troisième étage de son immeuble par un voisin, Kobili Traoré, âgé de 27 ans, d’origine africaine et de confession musulmane. Selon les témoins, il aurait crié “Allahou Akbar” au moment des faits puis “J’ai tué le sheitan” (le démon, en arabe), après son acte. Rapidement, le meurtrier sera interné en hôpital psychiatrique. Tout aussi rapidement, le 7 avril, le procureur de la République de Paris, François Molins, déclarera que “pour l’heure, ce drame n’est pas considéré comme un meurtre antisémite, mais que cette piste sera explorée également”. Puis les mois vont passer, et ce n’est que le 20 septembre 2017, soit six mois après les faits que le Parquet de Paris demandera enfin que le caractère aggravant d’antisémitisme soit retenu par le magistrat instructeur.

Ce sont les conclusions de l’expertise psychiatrique réalisée par le Docteur Daniel Zagury et rendues le 13 septembre qui ont permis de requalifier à postériori les faits. Le praticien a diagnostiqué “une altération du discernement favorisée par la drogue sans abolition du jugement” qui n’est “pas incompatible avec une dimension antisémite”. Si le caractère “pathologique du passage à l’acte ne fait aucun doute », «la prise volontaire de stupéfiants permet de considérer que le sujet en est partiellement responsable” ouvrant ainsi la voie à un jugement devant les tribunaux.

Pourtant, la juge d’instruction, Anne Ihellou, vient de décider, sur des arguments contestés, de ne pas donner suite au réquisitoire supplétif du Parquet de Paris qui de son côté a fait appel.

Le temps de la justice et de l’incompréhension

On attend de la justice qu’elle nous éclaire sur les faits et que le cas soit jugé en conséquence. Or dans ce dossier, plus le temps passe, plus les positions respectives du parquet et de la juge d’instruction semblent inconciliables. Pourtant, certains éléments objectifs sont bien en faveur d’un acte antisémite. Crier “Allahou Akbar”, n’a rien d’anodin, surtout dans la période actuelle.

Même si l’on suspecte un trouble psychiatrique sous-jacent, rien n’empêche de retenir dans le même temps la piste antisémite, les deux pouvant coexister. En effet, toutes les personnes souffrant de troubles psychologiques ne s’en prennent pas systématiquement à leur voisine juive retraitée. Dans le cadre d’une crise “délirante de type mystique”, le patient reste tributaire de sa culture et de son éducation. Il n’y a donc aucune exclusive à investiguer conjointement dans les deux directions.

On ne m’ôtera pas de l’esprit que s’il s’était agi d’un skinhead, d’un militant d’extrême droite, le caractère antisémite se serait immédiatement imposé.

Ceux qui subissent le racisme peuvent-ils être racistes à leur tour ?

Le frein à considérer toutes les dimensions du drame ne viendrait-il pas du fait que notre société postcoloniale a du mal à considérer qu’une personne ayant été victime de ségrégation qui a subi l’oppression, puisse être raciste et opprimer à son tour ? Par ce biais, s’opèrerait une sorte de réévaluation paradoxale des rôles où les deux protagonistes, Sarah Halimi et son meurtrier, seraient tous deux des victimes. Selon ce principe, comme Kobili Traoré, d’origine africaine et de confession musulmane, ne peut avoir commis un acte antisémite car il est lui-même une victime potentielle du racisme, c’est donc une autre cause qui s’impose en premier lieu, la piste psychiatrique.

La même cécité face à l’antisémitisme de l’islamisme radical

Il y a peu, comme par un télescopage de l’histoire, un autre drame a fait la “une” des journaux, le procès d’Abdelkader, le frère de Mohamed Merah, responsable des tueries de Toulouse et Montauban en 2012. Dans sa sinistre cavale le terroriste avait assassiné trois militaires, un enseignant et trois enfants de l’école juive Otzar Hatorah, âgés de trois, six et huit ans dans des conditions particulièrement effroyables.

Que n’a-t-il pas été écrit sur ce massacre. On a parlé de loup solitaire et l’on a tardé à faire le lien avec le terrorisme islamiste que l’on subit aujourd’hui de plein fouet. Certains ont tenté d’expliquer l’inexcusable, comme récemment, dans une pièce de théâtre, l’auteur s’interrogeait sur les états d’âme du tueur. À l’époque des faits, j’étais un des rares à faire ce lien, et mes articles recevaient en retour de virulentes critiques. Aujourd’hui encore, dans la presse, il n’est pas rare, lorsqu’il est fait le bilan du terrorisme djihadiste en France de ne remonter qu’a 2015 et à Charlie…

Pourquoi cette impasse ? Pourquoi cette occultation ? Il n’est aucune bonne raison pour expliquer le comportement de l’assassin, – le conflit israélo-palestinien, la géopolitique internationale, le contexte socio-économique-, ni pour ne pas avoir vu ce qu’était Mérah, un terroriste islamiste qui voulait tuer des juifs. Le résultat, faute d’avoir compris à temps la dimension réelle du problème, la manifestation d’une nébuleuse terroriste islamiste, désormais chacun d’entre nous peut en être la victime, dans un café, dans une salle de spectacle ou en assistant à un match de foot. Si d’aucuns au moment de l’attaque de l’école juive pouvaient se croire à l’abri du danger, aujourd’hui, face au djihadisme, il n’y a plus de sanctuaire, tout le monde est juif !

Tracer une frontière explicite entre le bien et le mal

Lier l’assassinat de Sarah Halimi à l’attentat contre l’école Otzar Hatorah n’est pas un artifice. C’est identifier ce qu’ils ont en commun, le fait que les victimes étaient juives, choisies et désignées en tant que telles pour mourir. On y retrouve également la même obstination à ne pas voir les faits que ce qui a prévalu des années durant pour la rafle du Vel’ d’hiv’ où l’on n’a pas voulu reconnaître la responsabilité de l’État français, comme s’il s’agissait d’une parenthèse inexplicable de l’histoire.

Admettre que dans notre système il y ait des failles ou que dans notre histoire, même récente, il y ait des tâches, que des erreurs aient été commises ne remet aucunement en cause la grandeur de notre nation. Bien au contraire, c’est en les cachant et en récidivant que progressivement l’on s’avilit. Reconnaître les faits avec hauteur et objectivité, c’est grandir et donner la possibilité de transmettre des valeurs claires aux générations à venir. C’est tracer une frontière explicite entre le bien et le mal, entre ce qui est admis et ce qui ne peut et ne doit pas être toléré sous peine que cela ne se reproduise et s’amplifie. C’est à cette seule condition que l’on arrive à identifier la nature profonde de l’ennemi qui travaille à notre perte et que l’on peut se doter d’armes appropriées pour le combattre.

Ce que les juifs de France peuvent apporter à la communauté nationale

Ne pas voir l’antisémitisme quand il existe, revient à exclure une des composantes les plus anciennes de la communauté nationale, – attestée depuis l’antiquité -, et de se priver ainsi d’une expérience unique forgée à l’aune des tragédies passées, mais également de ses réussites.

On pourrait énumérer les personnalités d’origine juive qui ont apporté une contribution substantielle à la France. Mais à mon sens, l’essentiel n’est pas là. L’enseignement le plus important est ce que la communauté juive, à titre collectif et dans sa pluralité, a réussi à faire face aux vicissitudes de l’histoire. C’est-à-dire rester soi-même, unis dans sa diversité, sans abdiquer aucune de ses valeurs face à la barbarie. Rester humain là ou l’inhumanité règne, dans l’univers concentrationnaire ou face au terrorisme. C’est tirer les enseignements du passé et par la transmission se préparer à l’avenir afin que cela ne reproduise plus.

C’est de cela dont la France a besoin et non de l’oubli ou de l’amnésie. Car les faits sont têtus et toute tentative de réécriture de l’histoire est vouée à l’échec, à l’image du “refoulé” en psychanalyse qui ne manquera jamais de resurgir.

La lutte contre l’antisémitisme, le combat de tous !

La lutte contre l’antisémitisme ne doit pas être la cause de quelques-uns, mais la préoccupation de tous, à l’image de ce qu’a dit l’ancien Premier ministre Manuel Valls en 2014 lors d’un hommage aux victimes du Vel’ d’Hiv’: “S’en prendre à un juif, c’est s’attaquer à la France » (1).

Et cela à double titre. Non seulement parce que les Français juifs sont pour la République avant tout des citoyens français, mais également parce que bien souvent, ils ne sont que les premières victimes d’un mal plus général. S’en détourner ou ne pas en tenir compte n’empêchera pas le mal de progresser, mais bien au contraire cela mènera à la catastrophe.

Aussi, il n’y a pas d’autre choix, pour Sarah Halimi et pour la France toute entière, nous devons mener collectivement, citoyens juifs et non-juifs, ce combat contre l’amnésie, la cécité, l’intolérance et l’obscurantisme !

© Hagay Sobol


Hagay Sobol, Professeur de Médecine est également spécialiste du Moyen-Orient et des questions de terrorisme. A ce titre, il a été auditionné par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée Nationale sur les individus et les filières djihadistes. Ancien élu PS et secrétaire fédéral chargé des coopérations en Méditerranée. Il est Président d’honneur du Centre Culturel Edmond Fleg de Marseille, il milite pour le dialogue interculturel depuis de nombreuses années à travers le collectif « Tous Enfants d’Abraham ».


Source : https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/pourquoi-la-mort-de-sarah-halimi-doit-nous-rappeler-que-tuer-un-juif-c-est-assassiner-la-france_116850.html


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18 Comments

  1. Ce qui a caracterisé cette affaire n est pas la judeitė de Mme Halimi, mais l islamisme du voyou qui l a tuée .
    Le systeme macrono socialo LFI aurait exultė si le tueur avait eté un grand blond au crane rasé et le proces aurait donné un verdict impitoyable assorti d une campagne de la presse aux ordres du pouvoir .
    Malheureusement , le statut de traoré ne pouvait pas etre mis en avant , et les forfaitures ignobles de ce pouvoir post democratique se sont accumulées pour maquiller et escamoter l affaire , et ceci , comme le systeme l aurait fait ( le fait chaque jour en verité) si la victime avait ete catholique ou d une autre origine .
    C est le refus de confronter l invasion islamique organisée qui prevaut dans cette affaire et non un quelconque antisemitisme , la macronie fut trop heureuse de laisser notre communautė s enferrer dans cette impasse car il fut aisé de bloquer ces juifs si bien elevés et respectueux d une  » republique » que macron a enterrée depuis belle lurette .

    • T+amouyal,
      Même si je ne cautionne pas tout votre argumentation, certains points étaient déjà mentionnés dans mon texte. Cela m’a valu à l’époque des commentaires acerbes.
      Replacé dans l’actualité, on mesure où l’idéologie ou la cécité nous ont amené !

      • Qu est ce que vous ne cautionnez pas ? La collusion macron melenchon vous choque ? Vous etiez en France durant le 2 eme tour des legislatives ?

          • Mr Sobol, il y a un moment ou les  » nuances  » s assimilent au refus de dire le vrai , je lis vos textes et votre grand sens du  » raisonnable  » avec les yeux d un juif qui se souvient qu hier dans votre pays , la France , les juifs  » raisonnables  » allaient se faire recenser a la prefecture , avant de suivre  » raisonnablement  » les gendarmes de petain .
            Si vous n avez pas encore compris que l epoque est a la réalité et non aux circonvolutions oratoires , je ne peux rien pour vous .

          • T+amouyal,
            A vous lire on dirait que c’est vous qui découvrez les choses. E4n ce qui me concerne ayant été élevé par des survivants de la Shoa croyez bien que le fait que cela puisse recommencé est bien ancré. En conséquence, ayant bien assimilé la leçon, j’ai eu le temps de d’intégrer à la fois les éléments, la mécanique et les mesures à prendre.
            En l’occurrence, le réactionnel, la globalisation dont vous faites part si elle est bien compréhensible ne permet pas de répondre efficacement.
            La nuance, la lucidité, le courage et la lucidité nous permettront non seulement de survivre mais surtout de triompher !

          • Il n’y a qu’un texte qui se doit de supporter toutes les nuances, c’est la Torah puisque qu’il est « multisens » ou il a plusieurs niveaux de compréhension.*A l’opposé se trouve l’antisémitisme qui, et quel que soit le texte qui en parle, ne doit jamais en supporter aucune nuance !

          • Emile Laurent Sitbon,
            Comme je l’ai écrit dans un précédent article : « Pour ceux qui le sont, juif est une question, pour les antisémites, une affirmation ! »
            La nuance, le commentaire et la quête du sens d’un côté et de l’autre la tyrannie d’une croyance absolue et étriquée qui exclu tout en dehors d’elle-même.

  2. Un très bon article, une vraie synthèse sur le sujet. C’est la conjugaison des deux, l’islamisme et l’antisémitisme. Le second est devenu presque exclusivement le fait du premier(Sarah Halimi, Ilan Halimi, Mireille Knoll, les enfants d’Otzar Hatorah tant d’autres victimes et le pogrom du 7 octobre) uniquement des islamistes. Cela n’enlève pas le danger que représentent les mouvements d’extrême droite, mais jusqu’à plus ample informé, ceux-ci n’ont commis aucun meurtres antisémites depuis 10 ans. N’oublions pas non plus qu’à l’extrême gauche le danger est aussi présent et doit être combattu. Il y a convergence des luttes de tous les extrêmes.Et effectivement l’antisémitisme concerne tout le monde juif ou non juif, c’est un devoir de le combattre, de ne jamais oublier l’histoire. Nous voyons la résurgence sous nos yeux, et c’est intolérable.

    • c’est toujours l’assassinat des enfants qui bouleverse le monde.et en premier lieu Israël.le drame de Toulouse où l’école juive Otsar hatora (le trésor de la Tora) ou la famille Sandler,Yonatan le père, professeur et ses deux fils Arié 6 ans et Gabriel 3 ans et demi,ainsi que Myriam Monsonego 8 ans et demi la fille du directeur de l’école.Cette tuerie est l’œuvre de Mohamed Merah. L’école s’appelle désormais Or Tora(lumière de la Tora) Dans la cour de l’école il y a un arbre de vie qui porte 4 fleurs de couleur et les noms des victimes.Myram repose à Givat Chaul de Yeuchalaim.Myriam chantait et dansait tout le temps.Jai déjà parlé de Sarah Halimi et de Mireille Knoll.Mais les enfants juifs qui meurent assassinés, c’est déchirant pour nous.

      • Daniéla,
        Malheureusement tout le monde n’est pas choqué par la mort des enfants. Certains en font même le pivot de leur action comme je l’indique dans mon article « La guerre des enfants » :
        https://lediplomate.media/2025/02/tribune-la-guerre-des-enfants/hagay-sobol/monde/mena/
        https://www.tribunejuive.info/2025/02/27/tribune-la-guerre-des-enfants-par-hagay-sobol/
        C’est le retour à la barbarie des « sacrifices d’enfants » à Moloch.
        Le combattre est notre n’est pas que le combat des juifs mais de l’Humanité §

        • Depuis des années, le monde détourne les yeux des Massacres génocidaires de Yezidis er de Chrétiens au Nigéria et divers autres territoires africains et orientaux _ où les enfants et les femmes sont également massacrés et suppliciés.
          Plus près de nous, des milliers de fillettes anglaises ont été violées, réduites en esclavage et parfois également assassinées avec la complicité de l’Etat britannique et dans l’indifférence générale de l’Europe. Encore plus près de nous, le meurtre et le viol de Lola et tant d’autres…
          C’est au fond le même massacre des Innocents, la même barbarie génocidaire qui est à l’œuvre sous diverses formes, et j’aurais pu citer d’autres exemples de pays. Mais l’attitude des États et des populations differe profondément. Israël protège et défend ses (femmes et ses) enfants : c’est le propre d’un Etat et d’un peuple humanistes et civilisés. La France et plus encore Grande-Bretagne n’hésitent pas à sacrifier leurs enfants : c’est le propre des Etats et des sociétés ayant basculé dans la Barbarie la plus totale. Le Royaume-Désuni (et par extension l’UE) se situe aujourd’hui au même niveau que le Pakistan ou l’Iran. D’où cette indifférence massive au sort des enfants israéliens, non seulement parce qu’ils sont juifs mais également parce que nos sociétés « progressistes » (au même titre que la majorité des pays musulmans ou encore l’Afrique du sud) ont totalement quitté l’orbite du monde civilisé.

          • Jérôme O.
            Aux problèmes complexes, il n’y a pas de réponse simplistes. Il ne faut pas confondre volontarisme politique avec populisme.
            L’attitude de Trump est salutaire. Elle nous force à nous réveiller et à nous prendre en main. C’est le sujet de mon prochain article.

    • Nathalie,
      Nous voyons sous nos yeux se déliter le monde et le monde détourne les yeux sans rien faire pour éviter notre chute.
      Les juifs ne sont jamais que les premier à expérimenter la barbarie qui nous menace touts !

    • Jérôme O.
      Ni Francis Fukuyama ni Samuel Huttington n’ont raison. S’il y a une guerre de la civilisation contre la barbarie ce n’est pas celles de nations entières contre d’autres mais bien d’une guerre à l’intérieure de chaque peuple. Car les vieux démons de la haine ne sont pas l’apanage d’une culture ou d’une civilisation. En Israël, il y a des extrémistes de droite, des suprématistes et des messianistes et à l’inverse il y a des modérés dans le monde arabo-musulman. La civilisation doit vaincre partout sinon la guerre ne cessera jamais.
      L’Union Européenne a permis la plus longue période de paix de notre continent !

  3. @Hagay Sobol Vos réponses ne semblent pas avoir de lien logique avec mes commentaires. Pour info, Je ne suis pas un adepte de Samuel Huttington et j’ai même plusieurs fois exprimé mon désaccord avec une partie de sa théorie du choc des civilisations.
    Pour le reste, des mensonges répétés tous les jours (comme « L’union européenne à permis la plus longue période de paix ») ne deviendront jamais des vérités. Plus aucune personne serieuse ne croit a ce mythe. Dans les faits, l’UE a été en partie bâtie par d’anciens nazis allemands ou vichystes français avant de devenir le cheval de Troie du Nazisme islamiste en Europe. La paix ?… Depuis les années 1990, les seuls va-t-en guerre et extrémistes bellicistes qui existent en Europe de l’ouest sont les Européistes. Tous les pacifistes sont anti-européens. La propagande de l’UE est aussi dépourvue de réalité historique que le révisionnisme pro-palestinien. BAV

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