
Le mot Slikha סליחה est très courant dans notre vie quotidienne, que ce soit dans de véritables excuses ou dans des demandes telles que « Excusez-moi, quelle heure est-il ? »
La racine samekh lamed het ס.ל.ח se trouve dans l’hébreu ancien et dans d’autres langues sémitiques. En akkadien, elle désigne l’aspersion d’eau pour la guérison, la purification, et il est possible que ce soit là que se soit développé le sens abstrait de transmettre une iniquité et d’annuler le châtiment.
Dans la Bible, seul Dieu pardonne (ou peut pardonner)
Dans le monde de la prière, un type spécial de prières et de poèmes a été créé, dont le principal est une demande de pardon de Dieu, et ils sont appelés Slihot סליחות . Il est d’usage de dire le pardon au mois d’Eloul, aux dix jours de repentir et aux jours de jeûne.
Au Moyen Âge, l’utilisation du concept de pardon s’est étendue au domaine entre une personne et son ami. il est également utilisé aujourd’hui comme mot poli pour attirer l’attention avant une question ou une demande.
Le synonyme Méhila מחילה apparaît pour la première fois dans la littérature de la période du Second Temple et, contrairement au mot Sliha, il n’est pas exclusif à Dieu. Dans de nombreux contextes, Machal מחל signifie « renoncer », comme « renoncer au billet à ordre », « renoncer à son honneur ». Dans d’autres contextes, le verbe mahal est complètement synonyme du verbe salah – à la fois dans la relation entre une personne et Dieu et dans la relation entre une personne à l’autre.
Diverses explications ont été données pour l’origine de la racine mahal : certaines suggèrent qu’il s’agit d’une réincarnation de halal ח.ל.ל (transformer une chose en saleté, d’où l’interdiction), car en araméen il y a également peu de documentation sur la racine halal ח.ל.ל dans le contexte du pardon. Selon une autre opinion, mahal מ.ח.ל est lié à la racine arabe mahal מ.ה.ל, qui dénote la douceur et la modération.
Certains ont même proposé de lier la racine Machal aux racines des frères מ.ח.י et מ.ח.קMachak – puisque le pardon est une sorte d’effacement des transgressions.
Depuis le site de l’académie de la langue hébreu
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Ce matin, ce mot Sliha dans nos bouches, dans nos cœurs , sur l’écran de la télévision
Je demande si le mot pardon est suffisant en ce jour difficile où trois personnes, une mère et ses deux petits fils, membres d’une jeune famille, marchent dans leur dernier chemin vers l’enterrement près du kibboutz où ils ont été enlevés. La famille Bibas, une famille qui est devenue un symbole pour nous tous, mais malheureusement il y a beaucoup d’autres familles qui ont été écrasées, qui ont disparu, qui ne reviendront jamais.
Après tout, le souvenir brûlant du sept octobre n’a pas été effacé et ne le sera pas.
Jamais ! On n’oublie jamais.
Après tout, celui qui devrait assumer la responsabilité de cette terrible tragédie ne s’est pas encore excusé et n’a pas assumé personnellement la responsabilité de cette catastrophe.
Après tout, un bébé qui n’a pas encore dit Ima – maman ou Aba, papa ne connaît pas encore le sens du mot qui parle de péché, et on assume que l’un de ses premiers et derniers souvenirs est celui de la haine d’un terrible ennemi que ce mot n’existe pas du tout dans son dictionnaire.
Le peuple d’Israël partout sort de sa maison ce matin pour demander pardon Sliha, de Shiri, Ariel et Kfir, un peuple qui sa beauté et sa force est lorsque il est e unie et pleine de compassion et d’espoir, mais nous sommes obligés à continuer dans cette mission même le lendemain du retour de dernier otage
Nous sommes obligés pas seulement pour le mot Slikha mais à un autre mot qui on trouve dans le nom de Kfir. Le nom d’un jeune lyon porte la racine Kaf Pé Resh כ פ ר du mot Kapara qui est aussi un synonyme du mot Slikha
Dans mon cœur je porte le regrette énorme que nous n’avons pas réussit de vous faire rentrer vivants . Slikha, Méhila et Kapara à ce jeune lןon , son frère Ariel, l’ange ; et leur mère couragese Shiri שירי qui chante pour les deux dans ses bras, les pleurs de toutes les mères
© Revital Berger Shloman
Éducatrice, ambassadrice informelle d’Israël, comme une femme israélienne à Paris, il est important pour Revital de partager sa voix. Sa connaissance et l’amour de la culture israélienne l’aident à définir son identité et à expliquer beaucoup de ses pensées. Elle aime lire les pensées passionnées des autres et partager sa vision personnelle d’une société, juive, moderne, libérale et ouverte.
Un grand merci,Chère Revital.
Heureuse de te retrouver toujours aussi enthousiaste et pleine de vitalité… Nous t’aimons beaucoup.
Rachel et Daniel ( du MJLF et toujours à JEM).