
S’expliquant à nouveau sur la certification des produits halal exportés d’Europe vers l’Algérie qui aurait rapporté à sa mosquée 5 millions d’euros, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, pleurniche et dit qu’on a fait de lui « l’ambassadeur bis de l’Algérie », alors qu’il n’aurait « fait qu’essayer d’avoir des sources de revenus ».
Celui qu’on accuse d’avoir monté un juteux business basé sur un système monopolistique de certifications halal des produits alimentaires exportés d’Europe vers l’Algérie ajoute:
« Je suis devenu l’ambassadeur bis de l’Algérie, et la Grande mosquée, une entité étrangère. […] Je serais devenu le pire des islamistes, à la solde d’un autre pays. Il y a toujours un soupçon me concernant et plus largement, sur l’islam. Pourquoi ne serait-on pas une religion comme les autres ? Le recteur ne peut pas être un homme normal, il faut qu’il soit voleur et islamiste. C’est bien aux islamistes que cela fait plaisir ».
Quand l’Algérie dénonce « l’algérophobie de la France »
Pour rappel: Face à des positions françaises jugées « illisibles », l’Algérie se dit « la cible d’une cabale » et dénonce une « extrême droite française revancharde et haineuse qui attiser les flammes » alors même qu’Alger s’astreint au « calme et à la retenue face à l’escalade française », déclare pour sa part le ministère des affaires étrangères algérien qui a fait savoir qu’il rejetait « catégoriquement les ultimatums et les menaces » de la France, après que Paris a menacé mercredi de remettre en cause les accords de 1968 qui accordent un statut particulier unique pour les Algériens.
TJ