
Pour le Hamas les enfants sont devenus une arme de guerre. Après les écoles de la haine de l’UNRWA, l’enrôlement de la jeunesse palestinienne, en passant par leur surexposition lors des conflits, la restitution des dépouilles de Kfir et Ariel Bibas a franchi un nouveau cap dans l’horreur.
Le cessez-le-feu à Gaza aurait dû être le prélude à la libération pacifique des otages, en particulier celle des enfants Bibas, et à la reconstruction de l’enclave. Mais par ses mises en scènes épouvantables, aux allures de kermesses familiales, le Hamas fait tout pour que jamais ne cesse le bruit des armes.
« Au revoir les enfants«
Image atroce que celle des hommes en armes qui paradent, sur fond sonore, en portant les cercueils de Kfir et Ariel Bibas, alors que des enfants palestiniens jouent dans les bras de leurs parents ou des écoliers euphoriques agitent des drapeaux. Les deux frères ont été enlevés le 7 octobre 2023, en Israël. Ils n’avaient que 8 mois et 4 ans. Ces êtres innocents, ont été assassinés de la manière la plus brutale par ceux que certains présentent comme des « résistants ».
Mais le cynisme ne s’arrête pas là. La dépouille de leur mère Shiri qui devait les accompagner vers leur dernière demeure a été intervertie avec « une inconnue ». Après que les médecins légistes hébreux l’aient découvert, les terroristes ont exigé manu militari le retour immédiat du corps. Tout cela, devant les yeux de leur père, Yarden, libéré peu de temps auparavant. Un dernier acte de torture !
Les vidéos des terroristes du Hamas, du Djihad islamique palestinien, du FPLP ou de « journalistes » au cœur de l’action, ainsi que les récits terrifiants des survivants et l’autopsie des 1200 victimes du pogrom démontrent la volonté systématique de tuer. Sans considération d’âge, de sexe, d’opinion politique ou d’origine. Une volonté génocidaire afin d’anéantir toute perspective de paix.
Le Hamas assassine les enfants de Palestine
Avant même leur naissance, sous les auspices du Hamas, les enfants de Gaza sont destinés au djihad. Des films de propagande de mères prêtes à offrir leur progéniture à la cause, des écoles de l’UNRWA où le martyr est enseigné comme une vertu, aux camps de vacances où les bambins subissent un entrainement militaire, cela ne laisse que peu d’options. Tout est fait pour les mettre en première ligne et s’ils survivent, à l’âge adulte, ils n’auront connu d’autre horizon que la guerre.
Après avoir déclenché les hostilités, les dirigeants et leurs escouades se sont terrés dans les tunnels laissant les civils, vieillards, hommes, femmes et enfants sans aucun abri pour se protéger de la riposte de Tsahal, et de leurs propres tirs de roquettes. Dont un tiers s’est écrasé dans la bande côtière, augmentant encore le nombre de victimes.
Plutôt que de dénoncer cette monstruosité, une presse complaisante a relayé, sans aucune vérification, les fake news des islamistes qui n’ont pas hésité à falsifier les bilans. Cette instrumentalisation des pertes civiles, en particulier des enfants, a porté ses fruits » mortifères. Elle a soulevé la réprobation générale de l’ONU, des ONG, des chancelleries occidentales jusqu’à à la Justice internationale, mettant sur un pied d’égalité des terroristes avec une démocratie qui se défend contre une attaque sanguinaire.
Tu choisiras la vie !
Il n’y a aucune justification à s’en prendre à un enfant, à le conditionner pour haïr son prochain, à lui faire subir des sévices, à le transformer en arme, et encore moins à lui prendre sa vie.
Assassiner un enfant, c’est mette un terme à un monde, à une infinité de possibles. C’est tuer l’espoir !
C’est une tâche indélébile pour celui qui commet ce crime et une perte irréparable pour la famille.
Sacrifier des enfants, c’est revenir à la barbarie, à Moloch. C’est perdre son humanité. On le voit dans les regards fous des individus qui arrachent les affiches des otages, en particulier celles des bébés Bibas. Et dans la diatribe forcenée des fanatiques qui en croyant soutenir la cause palestinienne se font complices des assassins.
Les zélateurs qui préfèrent les mensonges à la vérité veulent nous entrainer dans une spirale interminable de vengeance. Telle l’Eurodéputée Rima Hassan qui malgré l’évidence continue à accuser Israël d’avoir tué ses propres enfants, Ariel et Kfir, dans un bombardement.
Cette guerre à Gaza, n’est pas le dernier avatar du conflit israélo-palestinien, c’est une guerre de la civilisation contre la barbarie. De la vie contre la mort !
Tuer des enfants, c’est tuer l’avenir !
Et comme il est dit dans le Deutéronome (30:19) : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives toi et ta descendance ».
© Hagay Sobol
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Hagay Sobol, Professeur de Médecine est également spécialiste du Moyen-Orient et des questions de terrorisme. A ce titre, il a été auditionné par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée Nationale sur les individus et les filières djihadistes. Ancien élu PS et secrétaire fédéral chargé des coopérations en Méditerranée. Il est Président d’honneur du Centre Culturel Edmond Fleg de Marseille, il milite pour le dialogue interculturel depuis de nombreuses années à travers le collectif « Tous Enfants d’Abraham ».
Source: Le Diplomate
https://lediplomate.media/2025/02/tribune-la-guerre-des-enfants/hagay-sobol/monde/mena
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